Nous rencontrons dans les temples et monastĂšres bouddhistes beaucoup dâobjets rituels tels que les statues de bouddha ou dâautres divinitĂ©s, des moulins de priĂšre ou des tableaux de peinture. Si certains de ces objets sont exclusivement bouddhistes, dâautres sont communs au bouddhisme et Ă lâhindouisme. Beaucoup de sympathisants du bouddhisme achĂštent ces objets pour les utiliser dans la pratique rĂ©guliĂšre du bouddhisme ou tout simplement pour les placer chez eux afin quâelles leur apportent une sensation de bien-ĂȘtre, de zen et de calme. Il est donc intĂ©ressant de comprendre ce que symbolise chacun de ces objets. Cet article nâest pas exhaustif et liste les principaux symboles rencontrĂ©s. 1. Ashtamangala les 8 signes auspicieux du bouddhismea. Le parasol ou lâombrelleb. Les deux poissons dorĂ©sc. La conque ou le coquillaged. La roue du Dharma ou Dharmachakrae. La fleur de Lotusf. La banniĂšre de la victoireg. La vaseh. Le nĆud Ă©ternel ou le nĆud sans fin2. Objets de pratiquea. Les moulins Ă priĂšresb. Les bols chantantsc. Le Vajrad. Les Malas3. Statues et prĂ©sentations de Bouddhaa. Les statues du Bouddhab. Le regard du bouddha4. Ăcrituresa. OmÌ, Om ou Aumb. Om maáči padme hĆ«mc. Kalachakra4. Autres statues de divinitĂ©sa. Tarab. Ganeshc. Shiva 1. Ashtamangala les 8 signes auspicieux du bouddhisme Il existe dans le bouddhisme huit symboles auspicieux qui dĂ©rivent tous de lâiconographie indienne. Les huit signes de lâAshtamangala Dans le bouddhisme, ces symboles reprĂ©sentent des offres des dieux faites au Bouddha aprĂšs son illumination et peuvent ĂȘtre trouvĂ©s dans lâart de la plupart des Ă©coles du bouddhisme, en particulier dans le bouddhisme tibĂ©tain. Dans certains monastĂšres chinois, les symboles sont placĂ©s sur des socles en lotus devant les statues du Bouddha. a. Le parasol ou lâombrelle Beaucoup pensent que ce symbole est un parapluie mais câest faux, il sâagit plutĂŽt dâun parasol ou dâune ombrelle. Le parapluie protĂšge contre la pluie alors que le parasol protĂšge contre la chaleur. Câest dâabord un symbole de la dignitĂ© royale et la protection de la chaleur du soleil, symbole des obstacles, accidents, problĂšmes et maladies. Il reprĂ©sente dans le bouddhisme la protection de la souffrance et la joie de la fĂȘte des actes positifs apportĂ©e par son ombre. b. Les deux poissons dorĂ©s Les deux poissons Ă©taient Ă lâorigine le symbole de la riviĂšre Yamuna et du Gange, mais ils sont devenus par la suite le symbole de la bonne fortune, de la fertilitĂ© et de la prospĂ©ritĂ©, aussi bien chez les hindous que chez les bouddhistes. Dans le bouddhisme, les deux poissons sont aussi symbole des ĂȘtres vivants qui pratiquent le dharma et qui ne doivent pas craindre de se noyer dans lâocĂ©an de souffrance puisquâils peuvent librement migrer en choisissant leur renaissance comme des poissons dans lâeau. c. La conque ou le coquillage En Asie, la conque a longtemps Ă©tĂ© utilisĂ©e comme un cor de bataille. Dans les temps anciens la conque blanche reprĂ©sentait Ă©galement la caste Brahmane chez les Hindous. Par ailleurs, dans le bouddhisme, une conque blanche reprĂ©sente le son du dharma qui permet dâĂ©veiller les ĂȘtres et les inciter Ă sortir de lâignorance et accomplir leur propre bien. d. La roue du Dharma ou Dharmachakra La roue du Dharma symbolise la loi bouddhiste. Elle est le symbole le plus important du bouddhisme et reprĂ©sente lâenseignement du Bouddha qui fĂ»t le premier Ă la mettre en mouvement. Elle reprĂ©sente aussi le cycle sans fin de la naissance et la renaissance. Quand le bouddha a prononcĂ© son premier sermon, il a exposĂ© sa doctrine des quatre nobles vĂ©ritĂ©s et des huit marches. Ainsi, la roue est souvent reprĂ©sentĂ©e par quatre ou huit branches symbolisant les quatre nobles vĂ©ritĂ©s et les huit marches. e. La fleur de Lotus Le lotus, fleur emblĂ©matique dâAsie, est le symbole de la purification du corps, de la parole et de lâesprit. Le lotus est profondĂ©ment enracinĂ© dans la boue et la tige se dĂ©veloppe Ă travers lâeau sombre. Ses racines sont dans la vase, sa tige est dans lâeau et sa fleur flotte majestueusement sur lâeau. En outre, la fleur de Lotus reprĂ©sente la progression de lâĂąme au travers, dâabord du matĂ©rialisme, en passant par lâeau de lâexpĂ©rience avant dâatteindre le soleil de lâillumination. Dans le bouddhisme, le lotus reprĂ©sente la vĂ©ritable nature des ĂȘtres, qui a lieu Ă travers le samsara dans la beautĂ© et la clartĂ© de lâillumination. Les couleurs du lotus sont aussi importants âą Blanc câest la couleur mentale et spirituelle de puretĂ© âą Rouge symbole du cĆur, de compassion et dâamour âą Bleu symbolise la sagesse et le contrĂŽle des sens âą Rose renvoie au Bouddha historique âą Violet symbole du mysticisme f. La banniĂšre de la victoire La banniĂšre de la victoire symbolise la victoire du Bouddha sur le dĂ©mon Marra et sur ce que reprĂ©sente Mara la passion, la peur de la mort, la fiertĂ© et la luxure. De mĂȘme, elle est aussi le signe de la surmonte des obstacles et le triomphe sur lâignorance grĂące aux actes accomplis par le corps, la parole et lâesprit. g. La vase La vase de trĂ©sor est remplie de choses prĂ©cieuses et sacrĂ©es. Elle symbolise la longue vie et la prospĂ©ritĂ© intellectuelle. La vase renvoie Ă lâabondance. Elle contient le nectar de lâimmortalitĂ© et tout ce qui est bon spirituellement pour lâhomme. Un joyau Ă©tincelant est placĂ© sur son embouchure. h. Le nĆud Ă©ternel ou le nĆud sans fin Le nĆud Ă©ternel est composĂ© de lignes liĂ©es dans une structure fermĂ©e. Il reprĂ©sente la dĂ©pendance et lâinterdĂ©pendance de tous les phĂ©nomĂšnes. Il symbolise aussi la loi de cause Ă effet et lâunion de la compassion et la sagesse ou du vide et de lâinterdĂ©pendance. Pour les bouddhistes, le nĆud Ă©ternel est le symbole du samsara un monde de souffrance oĂč on naĂźt et on meurt en boucle et quâil faut quitter pour atteindre le nirvana. 2. Objets de pratique a. Les moulins Ă priĂšres Les moulins Ă priĂšres ou roues de priĂšres sont des objets culturels caractĂ©ristiques dans le bouddhisme tibĂ©tain. GĂ©nĂ©ralement, ces objets prennent la forme dâun cylindre dans lequel on Ă©crit des mantras et qui peut tourner autour dâun axe. Ces moulins Ă priĂšres peuvent ĂȘtre de diffĂ©rentes tailles. Les moulins de priĂšres les plus frĂ©quents mesurent quelques dizaines de centimĂštres. Dans certains monastĂšres bouddhistes tibĂ©tains, ils peuvent atteindre plusieurs mĂštres. Selon la croyance tibĂ©taine, faire tourner le moulin Ă priĂšre de la main droite dans le sens des aiguilles dâun montre est lâĂ©quivalent dâune rĂ©citation dâune priĂšre du mantra. b. Les bols chantants Les bols chantants sont des objets en mĂ©tal ayant une forme de cloche renversĂ©e quâon trouve dans certains monastĂšres bouddhistes et quâon fait rĂ©sonner Ă lâaide dâun maillet. Historiquement, les bols chantants Ă©taient utilisĂ©s dans les cĂ©rĂ©monies funĂ©raires dans les rĂ©gions de lâHimalaya et dans le nord de lâInde. En raison de leur tonalitĂ© particuliĂšre et harmonieuse, ils sont utilisĂ©s dans les monastĂšres lors des sĂ©ances de priĂšres ou de mĂ©ditation pour annoncer le dĂ©but ou la fin des sĂ©ances ou pour signaler le changement dâactivitĂ© lors des chants bouddhistes. c. Le Vajra Le vajra est un mot sanskrit appelĂ© aussi DorjĂ© en tibĂ©tain qui signifie diamant ou foudre. Câest un symbole important dans le bouddhisme vajrayÄna appelĂ© aussi le bouddhisme de la voie de diamant et lâhindouisme. Le vajra est un objet rituel qui reprĂ©sente lâupaya, moyen efficace pour dĂ©truire lâignorance. Les symboles les plus frĂ©quents en occident de cet objet sont sous forme de deux vajras croisĂ©s appelĂ©s visvavarja en sanskrit ou vajra de lâunivers et dorjĂ© gyatram en tibĂ©tain. Ils symbolisent lâĂ©veil parfait du bouddha par la connaissance vajra vertical et lâamour vajra horizontal afin dâembrasser lâĂȘtre entier et toutes les crĂ©atures. GĂ©nĂ©ralement, les bouddhistes associent la cloche Ghanta fĂ©minin au Vajra masculin afin de symboliser le masculin et le fĂ©minin, la compassion et la sagesse. d. Les Malas Les malas sont des objets de dĂ©votion religieuse composĂ©s par 108 grains ou graines utilisĂ©s par les bouddhistes pour compter les rĂ©citations de mantras lors des priĂšres. Les malas sont fabriquĂ©s Ă partir de bois, verre, os ou pierres semi-prĂ©ciseuses. Les 108 pierres signifient les Ă©preuves que le bouddha a dĂ» subir. Dans certains malas, il y a insĂ©rĂ© des perles plus grosses chatumaharaja ou des objets symboliques gantha ou vajra par exemple. Pendant les sĂ©ances de mĂ©ditation, un effort conscient est nĂ©cessaire pour changer de perle avec les doigts sans que cela ne nĂ©cessite une perturbation de la concentration du mĂ©ditant. 3. Statues et prĂ©sentations de Bouddha a. Les statues du Bouddha Les statues de bouddha sont certainement les reprĂ©sentations les plus frĂ©quentes dans les lieux de pratique du bouddhisme. Ces illustrations se prĂ©sentent le plus souvent sous forme dâun bouddha assis en train de mĂ©diter. Cependant, on rencontre aussi dâautres formes de statues de bouddha. Ainsi, il est frĂ©quent de trouver des bouddhas allongĂ©s, voire mĂȘme dans certains cas des bouddhas rieur et gros. Il existe une diffĂ©rence entre ces diffĂ©rentes statues de bouddha. En effet, si le bouddha en position de mĂ©ditation symbolise bien le bouddha historique, le bouddha gros nâa rien Ă voir avec le bouddha sakyamuni. b. Le regard du bouddha Le regard de bouddha est un symbole trĂšs prĂ©sent dans les monastĂšres et temples bouddhistes. On le schĂ©matise souvent par des yeux, des sourcils et un nez. Les yeux du bouddha nâexpriment ni tristesse, ni joie, ni colĂšre. Câest un regard qui nous fait penser quâil voit et qui sait tout. Il symbolise son implication dans la vie quotidienne. Le nez du regard de bouddha est symbolisĂ© par le chiffre 1 en nĂ©palais. Dâailleurs, ce chiffre ressemble Ă un point dâinterrogation dans les signe de ponctuation utilisĂ©es dans les langues occidentales. Son but est de rappeler le caractĂšre unique de bouddha. 4. Ăcritures a. OmÌ, Om ou Aum Aum ou Om ou OmÌ est une syllabe sanskrite reprĂ©sentant le son originel ou le verbe Ă©ternel crĂ©ateur. Cette syllabe se trouve dans plusieurs religions telles que lâhindouisme, le bouddhisme et le jaĂŻnisme. Dans lâhindouisme, Om reprĂ©sente la vibration divine et originelle Ă partir de laquelle tout lâunivers fut créé. Câest dâailleurs le symbole le plus important quâon trouve dans tous les textes sacrĂ©s de lâInde. OmÌ est aussi le mantra le souvent chantĂ© dans les cours de yoga. Dans le bouddhisme, la syllabe Om, et sous lâinfluence de lâhindouisme, a Ă©tĂ© introduite au Tibet et sâest alors dĂ©veloppĂ© dans les mantras. Dâailleurs, plusieurs mantras lâutilisent dont, par exemple, le mantra Om mani padme hum du bouddhisme mahÄyÄna. Om est le symbole du non affectable qui ne peut pas ĂȘtre dĂ©truit. RĂ©pĂ©ter le Om Ă voix basse permet dâavoir un sentiment de plĂ©nitude et de revenir vers notre essence. b. Om maáči padme hĆ«m Om maáči padme hĆ«m est lâun des plus connus et des plus cĂ©lĂšbres mantra du bouddhisme mahayana. Il sâagit du mantra de la compassion. Le but de ce mantra est de rĂ©veiller la mĂ©moire de lâĂȘtre humain divin, dâactiver le joyau du lotus qui est en chacun de nous afin quâon puisse manifester notre divinitĂ© sur terre dans la joie dâune unitĂ© retrouvĂ©e. Ce mantra signifie le joyau du lotus ». AUM la syllabe Aum renvoit au Corps, Ă la Parole et lâEsprit. LâEsprit est pur quand la personne atteint lâillumination. MANI ou joyau reflĂšte lâintention du pratiquant Ă devenir illuminĂ© et plein de compassion. PADME ou lotus Symbolise la sagesse. HUM ou unitĂ© indivisible Cette syllabe peut ĂȘtre traduite par mĂ©thode indivisible ou chemin empruntĂ© de la sagesse. c. Kalachakra Kalachakra signifie en langue sanskrit la roue du temps. Il sâagit dâun texte important dans certaines traditions du bouddhisme tibĂ©tain et est considĂ©rĂ© â avec son commentaire vimalaprabha â comme le principal support dâenseignement kalachkara du bouddhisme tibĂ©tain. Ce cycle dâenseignements serait attribuĂ© au Bouddha et il le confia Ă lâun de ses disciples. Vers le XĂšme siĂšcle, un sage indien le reçut et câest Ă lui que lâon doit sa diffusion, qui nâa concernĂ© pratiquement que lâunivers du bouddhisme tibĂ©tain. En tant quâobjets rituels, le kalachakra est prĂ©sente le plus souvent sous forme dâimpression photographique, de tapis ou de posters en diffĂ©rentes formes et tailles. 4. Autres statues de divinitĂ©s a. Tara Tara est un nom sanskrit qui signifie Ă©toile, libĂ©ratrice ou celle qui fait passer Ă lâautre rive. Dans le bouddhisme et lâhindouisme, Tara est un personnage fĂ©minin considĂ©rĂ© comme un bouddhisattva qui a des pouvoirs miraculeux. Les bouddhistes de diffĂ©rentes Ă©coles du Vajrayana en particulier le bouddhisme tibĂ©tain considĂšrent que Tara permet de comprendre les enseignements intĂ©rieurs et extĂ©rieurs de la compassion et de protĂ©ger des dangers physiques. En outre, Le bouddhisme tibĂ©tain la considĂšre comme la mĂšre de tous les bouddhas et la libĂ©ratrice et protectrice des dangers rĂ©els et spirituels. Nous distinguons 21 formes de Tara. Parmi les plus connues, on distingue la Tara verte et la Tara blanche. Dâabord, la Tara verte est le symbole de la bienveillance. Câest une dĂ©itĂ© qui permet de surmonter les situations compliquĂ©es et dâoffrir du rĂ©confort. Le Mantra de la Tara verte est le Om TarĂ© TouttarĂ© TourĂ© Soha. Câest le deuxiĂšme mantra le plus rĂ©citĂ© par les bouddhistes tibĂ©tains aprĂšs le Om Mani PadmĂ© Hum. Ensuite, la Tara blanche est le symbole de la pacification, de la longĂ©vitĂ© et la santĂ©. b. Ganesh Ganesh est un symbole trĂšs rencontrĂ© dans lâhindouisme et le bouddhisme japonais. Quant Ă sa reprĂ©sentation, elle est sous la forme dâun corps dâenfant de couleur rouge, Ă 4 bras et ayant une tĂȘte dâĂ©lĂ©phant, accompagnĂ© de son vĂ©hicule vĂąhana un rat ou une souris MĂ»shika. Dans lâhindouisme, Ganesh est le dieu le plus vĂ©nĂ©rĂ© en Inde. Il est le symbole de lâunion du divin et de lâhumain. Il est le dieu de la sagesse, de lâintelligence, de la prudence, et qui permet de supprimer les obstacles. Dans le bouddhisme japonais, il a Ă©tĂ© introduit par lâĂ©cole Ă©sotĂ©rique shingon sous le nom de Kanguiten ou shoten sama le dieu de la joie. c. Shiva Shiva est lâun des principaux dieux de lâhindouisme. Il est lâun des dieux les plus compliquĂ©s Ă comprendre et reprĂ©sente surtout la fin et la mort. En consĂ©quence, il est le dieu destructeur. Dans la religion hindouiste, la destruction ne marque pas la fin. Elle est dans lâordre des choses. En effet, la destruction permet la crĂ©ation dâun nouveau monde. Shiva possĂšde 3 yeux qui reprĂ©sentent respectivement le soleil, la lune et le feu. Ces 2 yeux sont Ă moitiĂ© ouverts et le troisiĂšme Ćil Ă©tant toujours fermĂ©. Quand ses 2 yeux se ferment, lâunivers prend fin et un nouveau cycle commence. Chez les hindouistes, Shiva et le seigneur bienveillant qui permet de se dĂ©barrasser de tout ce qui est mauvais en nous. Shiva permet donc de dĂ©truire tout ce qui est mauvais pour mieux reconstruire. Il est reprĂ©sente sous la forme dâun homme ayant de longs cheveux Ă partir desquels coule le Grange, le rendant ainsi sacrĂ©, assis, et possĂ©dant entre 2 et 18 bras. Les attributs qui lui sont liĂ©s sont nombreux. Le plus souvent, ces attributs comprennent un trident appelĂ© Trishula, symbole des fonctions de la crĂ©ation, conservation et destruction, un croissant de lune sur la tĂȘte symbolisant la renaissance, une hache, un antilope, une peau de tigre pour symboliser sa domination sur la nature et un serpent autour du cou pour symboliser la puissance. Il a pour vĂ©hicule un taureau blanc appelĂ© Nandi. Shiva est le pĂšre de Ganesh.
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Les signes, marques et qualitĂ©s du corps et de la parole d'un bouddha Les 32 signes majeurs excellents du corps Ă©veillĂ© d'un bouddha 1. La plante de ses pieds est ornĂ©e d'une roue Ă 1000 rayons, car il a toujours honorĂ© et accompagnĂ© son maĂźtre; la paume de ses mains est ornĂ©e de la mĂȘme maniĂšre, car il a pratiquĂ© la gĂ©nĂ©rositĂ© de maniĂšre pure et parfaite. 2. La plante des pieds d'un bouddha est aussi lisse que la carapace d'une tortue, ce qui la rend fermement ancrĂ©e au sol. Cela reflĂšte la fermetĂ© qu'il a toujours eue dans sa pratique du Dharma et dans la garde de ses engagements. 3. Les doigts et les orteils d'un bouddha sont reliĂ©s par un filet de lumiĂšre blanche; cela lui vient du fait d'avoir pratiquĂ© les quatre maniĂšres d'influencer positivement les autres agir gĂ©nĂ©reusement afin qu'ils dĂ©sirent recevoir les enseignements; parler chaleureusement afin qu'ils nous suivent; travailler pour leur bien-ĂȘtre et mettre en pratique ce que l'on enseigne. 4. Peu importe son Ăąge, la peau d'un bouddha demeure lisse et douce et n'est pas ridĂ©e, telle celle d'un enfant qui boit encore le lait au sein de sa mĂšre. Cela reflĂšte la constante gĂ©nĂ©rositĂ© qu'il a eue en nourrissant les autres. 5. Sept parties de son corps sont arrondies et lĂ©gĂšrement en relief le dessus de ses deux mains, de ses pieds, de ses Ă©paules et l'arriĂšre de son cou. Cela provient non seulement de sa gĂ©nĂ©rositĂ© en terme de nourriture, mais aussi d'autres belles possessions, telles des vĂȘtements de bonne qualitĂ©. 6. Ses doigts et ses orteils sont extrĂȘmement longs, car il a sauvĂ© des animaux alors qu'ils allaient ĂȘtre tuĂ©s. 7. Ses talons dĂ©passent largement de ses pieds, car il a fait tout son possible avec compassion pour aider les autres, sauver leur vie et leur procurer le confort. 8. Le corps d'un bouddha est trĂšs droit et mesure sept coudĂ©es 3,2 mĂštres; cela lui vient du fait d'avoir complĂštement abandonnĂ© le meurtre de toute crĂ©ature que ce soit. 9. Ses coudes et ses rotules ne sont pas protubĂ©rants, car il a menĂ© Ă terme les six perfections en les pratiquant intensĂ©ment. 10. Les poils de son corps pointent vers le haut, car il a entrepris les pratiques vertueuses et a inspirĂ© les autres Ă faire de mĂȘme. 11. Ses mollets sont bien courbĂ©s, tels les pattes d'une antilope. Cela provient de son admiration et de sa maĂźtrise complĂšte de l'astrologie, de la mĂ©decine et des arts, ainsi que de leur utilisation au profit des autres. 12. Les bras d'un bouddha sont extrĂȘmement longs lorsqu'il est assis en tailleur, les coudes Ă ses cĂŽtĂ©s, ses mains recouvrent ses genoux et ses doigts touchent son siĂšge ou le sol. La raison Ă cela est qu'il n'a jamais laissĂ© un mendiant partir les mains vides. 13. Son organe secret est reclus et demeure dissimulĂ©, car il n'a jamais rĂ©vĂ©lĂ© ses engagements secrets et qu'il a abandonnĂ© toute activitĂ© sexuelle. 14. Sa peau est lumineuse et de couleur dorĂ©e, car il a offert des siĂšges confortables aux autres. 15. Sa peau est Ă©galement aussi fine et impeccable que de l'or pur, car il a procurĂ© aux autres un hĂ©bergement d'excellente qualitĂ©. 16. Chacun des poils d'un bouddha courbe vers la droite et un seul poil pousse par pore de sa peau. Cela est dĂ» Ă son abandon du vagabondage mental, du travail mondain Ă©reintant et de la confusion tumultueuse. 17. Il est dotĂ© d'un poil blanc tel un trĂ©sor qui est courbĂ© vers la droite, situĂ© entre ses deux sourcils; ce poil, s'il est Ă©tirĂ©, couvre une immense distance et revient Ă sa position naturelle par la suite. Un des signes les plus difficiles Ă obtenir, il provient d'avoir respectĂ© du plus profond de son coeur et d'avoir portĂ© au sommet de sa tĂȘte ses supĂ©rieurs â maĂźtres, parents, etc... â ainsi que d'avoir aidĂ© les autres Ă obtenir de meilleures renaissances. 18. Le torse d'un bouddha Ă©largit progressivement, tel celui d'un lion. Cela vient du fait qu'il n'a jamais humiliĂ© ou mĂ©prisĂ© les autres, peu importe leur rang social, leur sexe, leur race, etc... Cela provient aussi du fait de n'avoir jamais insultĂ© les autres en public ou en privĂ© ou d'avoir dĂ©nigrĂ© leurs croyances religieuses. 19. Le dessus de ses Ă©paules est arrondi et rejoint parfaitement son cou, sans que les veines ne soient visibles. Cela est dĂ» au fait qu'un bouddha a fĂ©licitĂ© et encouragĂ© les autres gratuitement. 20. La rĂ©gion entre l'Ă©paule et la clavicule est ronde, remplie de chair et sans creux, car un bouddha a donnĂ© aux autres des mĂ©dicaments et de la nourriture. 21. Un bouddha possĂšde une facultĂ© gustative spĂ©ciale, qui fait que peu importe la nourriture qu'on lui donne, elle est dĂ©licieuse. Cela est la cause d'avoir aidĂ© les nĂ©cessiteux, les personnes ĂągĂ©es, les infirmes et les malades, particuliĂšrement ceux que les autres trouvent repoussants. 22. Le corps d'un bouddha est aussi imposant et bien proportionnĂ© qu'un arbre Bodhi arrivĂ© Ă pleine maturation. Cela provient d'avoir construit des jardins publics et des parcs pour le bĂ©nĂ©fice des autres ainsi que d'avoir encouragĂ© les autres Ă faire de mĂȘme. 23. Il a une protubĂ©rance au sommet de la tĂȘte, faite de chair irradiante, arrondie et courbĂ©e vers la droite. Vue de loin, elle paraĂźt mesurer quatre centimĂštres, mais en l'observant de prĂšs, elle ne peut ĂȘtre mesurĂ©e. Ce signe est le plus difficile Ă accomplir et il est dĂ» au fait d'avoir toujours visualisĂ© le maĂźtre spirituel au sommet de sa tĂȘte ainsi que d'avoir visitĂ© les temples et monastĂšres et d'y avoir fait des pratiques spirituelles. 24. La langue d'un bouddha est extrĂȘmement longue et peut toucher le sommet de sa tĂȘte, ses yeux et sa poitrine. C'est le rĂ©sultat d'avoir toujours parlĂ© gentiment aux autres avec des paroles d'encouragement et de les avoir traitĂ©s avec autant de douceur qu'une mĂšre animale qui lĂšche ses petits. 25. Sa voix est aussi mĂ©lodieuse qu'un chant d'oiseau volant sans effort ou celle d'un brahman qui libĂšre temporairement les ĂȘtres de tous leurs problĂšmes. Cette facultĂ© est atteinte aprĂšs avoir communiquĂ© le Dharma dans le langage particulier de chaque ĂȘtre sensible. 26. Ses joues sont rondes et pleines comme celles d'un lion, car il a complĂštement abandonnĂ© le bavardage futile et insensĂ©. 27. Ses canines sont d'un blanc encore plus brillant que ses autres dents, parce qu'il a fait des louanges particuliĂšres et a montrĂ© du respect aux bouddhas et bodhisattvas. 28. Ses dents sont de longueur Ă©gale, parce qu'il a abandonnĂ© les moyens d'existence frauduleux et agit toujours de maniĂšre honnĂȘte. 29. Ses dents sont parfaitement alignĂ©es et droites, sans trou entre elles. Cela est dĂ» au fait qu'il a parlĂ© honnĂȘtement depuis un nombre incalculable d'Ă©ons et qu'il a toujours Ă©tĂ© honnĂȘte et droit avec les autres. 30. Il a quarante dents, vingt en haut et vingt en bas, car il a abandonnĂ© les paroles qui divisent et qu'il a toujours travaillĂ© Ă l'harmonie et Ă l'unitĂ© des autres. 31. Les parties noire et blanche des yeux d'un bouddha sont claires et distinctes, sans dĂ©coloration rouge ou jaune, parce qu'il a regardĂ© les autres avec les yeux de la compassion, travaillant Ă leur bien-ĂȘtre et s'est prĂ©occupĂ© de tous Ă©galement, peu importe leur degrĂ© de souffrance. 32. Ses cils sont beaux et longs, tels ceux d'un taureau, oĂč chaque cil est distinct. Cela provient du fait qu'il a regardĂ© les autres sans attachement, aversion ou ignorance et qu'il a travaillĂ© avec Ă©nergie afin d'atteindre la vaste sagesse discriminant entre le bien et le mal. Les 80 marques mineures excellentes du corps Ă©veillĂ© d'un bouddha 1. Ses ongles sont de couleur cuivrĂ©e; 2. Ses ongles sont luisants; 3. Ses ongles sont surĂ©levĂ©s; 4. Ses ongles sont circulaires; 5. Ses ongles sont larges; 6. Ses ongles sont pointus; 7. Ses veines ne sont pas visibles; 8. Ses veines sont libres de nĆuds; 9. Ses chevilles ne sont pas protubĂ©rantes; 10. Ses pieds ne sont pas inĂ©gaux; 11. Il a la dĂ©marche d'un lion; 12. Il a la dĂ©marche d'un Ă©lĂ©phant; 13. Il a la dĂ©marche d'une oie; 14. Il a la dĂ©marche d'un taureau; 15. Sa dĂ©marche tend vers la droite; 16. Sa dĂ©marche est Ă©lĂ©gante; 17. Sa dĂ©marche est ferme; 18. Son corps a une belle forme; 19. Son corps a l'air d'avoir Ă©tĂ© poli; 20. Son corps est bien proportionnĂ©; 21. Son corps est propre et pur; 22. Son corps est lisse; 23. Son corps est parfait; 24. Ses organes sexuels sont pleinement dĂ©veloppĂ©s; 25. Son corps est Ă©difiant et digne; 26. Ses pas sont rĂ©guliers; 27. Ses yeux sont parfaits; 28. Il est jeune; 29. Son corps n'est pas creux; 30. Son corps est large; 31. Son corps est trĂšs agile; 32. Ses bras et ses jambes sont bien proportionnĂ©s; 33. Sa vision est claire et n'est pas floue; 34. Son corps possĂšde de belles courbes; 35. Son abdomen est parfaitement modĂ©rĂ©; 36. Son abdomen n'est pas long; 37. Son abdomen n'est pas gonflĂ©; 38. Son nombril est profond; 39. Son nombril oriente vers la droite; 40. Il est parfaitement beau; 41. Ses habits sont propres; 42. Son corps est sans grain de beautĂ© ou dĂ©coloration; 43. Ses mains sont douces comme du coton; 44. Les lignes des paumes de ses mains sont claires; 45. Les lignes des paumes de ses mains sont profondes; 46. Les lignes des paumes de ses mains sont longues; 47. Son visage n'est pas trop long; 48. Ses lĂšvres sont d'un rouge cuivrĂ©; 49. Sa langue est souple; 50. Sa langue est mince; 51. Sa langue est rouge; 52. Sa voix est comme le tonnerre; 53. Sa voix est douce et tendre; 54. Ses dents sont arrondies; 55. Ses dents sont aiguisĂ©es; 56. Ses dents sont blanches; 57. Ses dents sont Ă©gales; 58. Ses dents sont effilĂ©es; 59. Son nez est proĂ©minent; 60. Son nez est propre; 61. Ses yeux sont grands et clairs; 62. Ses cils sont Ă©pais; 63. Les parties noire et blanche de ses yeux sont bien dĂ©finies et sont telles les pĂ©tales d'un lotus; 64. Ses sourcils sont long ; 65. Ses sourcils sont lisses; 66. Ses sourcils sont doux; 67. Ses sourcils sont garnis uniformĂ©ment; 68. Ses mains sont longues et vastes; 69. Ses oreilles sont d'Ă©gale grandeur; 70. Sa facultĂ© auditive est parfaite; 71. Son front est bien formĂ© et bien dĂ©fini; 72. Son front est large; 73. Sa tĂȘte est trĂšs grande; 74. Ses cheveux sont aussi noirs qu'un bourdon; 75. Ses cheveux sont Ă©pais; 76. Ses cheveux sont doux; 77. Ses cheveux ne s'emmĂȘlent pas; 78. Ses cheveux ne sont pas hirsutes; 79. Ses cheveux sont odorants; 80. Ses mains et ses pieds sont marquĂ©s de symboles de bon augure tels le nĆud sans fin et la swastika. Les 60 qualitĂ©s de la parole Ă©veillĂ©e d'un bouddha 1. La parole Ă©veillĂ©e est souple. Telle l'eau qui peut couler partout, humidifier la terre et donner la vie aux plantes, la parole du bouddha pĂ©nĂštre les oreilles de tous selon les aspirations propres Ă chacun. Elle contribue Ă dĂ©velopper les mĂ©rites des ĂȘtres vers l'Ă©tat de libĂ©ration, d'Ă©veil ou toute autre progression spirituelle adĂ©quate. 2. Elle est douce. Tout comme le contact de doux vĂȘtements divins procure d'agrĂ©ables sensations physiques, entendre la douce parole d'un bouddha procure une sensation agrĂ©able Ă l'esprit. 3. Elle touche directement l'esprit, car elle indique comment notre conscience doit apprĂ©hender la claire signification des deux vĂ©ritĂ©s, de la production interdĂ©pendante, etc... 4. Elle est exquise, car elle est parlĂ©e sans erreur grammaticale ou de maniĂšre ridicule. 5. Elle est parfaite, car la principale condition de sa manifestation est la sagesse primordiale qui rĂ©alise la totalitĂ© des phĂ©nomĂšnes. 6. Elle est immaculĂ©e, car elle est parlĂ©e sur la base de l'abandon des perturbations mentales racines et secondaire ainsi que leurs empreintes. 7. Elle est claire, car elle n'utilise jamais de mots ou d'expressions mĂ©connus des gens ordinaires. 8. Elle est harmonieuse Ă l'oreille, car elle a le pouvoir de vaincre les vues extrĂȘmes. 9. Elle est digne d'Ă©coute, car elle procure Ă son auditeur la dĂ©termination de se libĂ©rer du samsara en accomplissant ce qui a Ă©tĂ© dit. 10. Elle ne peut ĂȘtre discrĂ©ditĂ©e, car elle ne peut ĂȘtre surpassĂ©e et aucune faille ne peut y ĂȘtre dĂ©celĂ©e lors d'un dĂ©bat. 11. Elle est plaisante, car elle apporte le bonheur Ă celui qui l'Ă©coute. 12. Elle discipline, car elle permet de contrĂŽler ses propres Ă©motions nĂ©gatives en dĂ©signant les antidotes aux trois poisons de l'esprit. 13. Elle n'est jamais dure, car elle n'utilise jamais de mĂ©thodes violentes ou extrĂȘmes pour libĂ©rer du samsara. Elle enseigne des mĂ©thodes modĂ©rĂ©es qui apportent le bonheur dans cette vie et dans les vies futures. 14. Elle n'est pas cruelle, car elle n'est pas sans mĂ©thode pour libĂ©rer des fautes commises. Elle n'enseigne pas d'enfer Ă©ternel, mais plutĂŽt des mĂ©thodes pour purifier les nĂ©gativitĂ©s. 15. Elle discipline complĂštement, car elle enseigne les trois types de vĂ©hicules destinĂ©s Ă diffĂ©rents types de motivations et de capacitĂ©s. 16. Elle est agrĂ©able Ă entendre, tellement que nos oreilles y sont automatiquement captivĂ©es, sans errance mentale. 17. Elle rafraĂźchit le corps, car en l'entendant notre esprit atteint un calme mental, source de sensations physiques agrĂ©ables. 18. Elle rafraĂźchit l'esprit en Ă©liminant les doutes et l'inconfort. 19. Elle rend le coeur joyeux, car en dĂ©finissant les phĂ©nomĂšnes de maniĂšre gĂ©nĂ©rale et spĂ©cifique, elle Ă©limine l'ignorance Ă leur sujet. 20. Elle gĂ©nĂšre le bonheur et la fĂ©licitĂ©, car en enseignant la nature conventionnelle et ultime des phĂ©nomĂšnes, elle libĂšre des vues erronĂ©es et apporte la vue juste de la rĂ©alitĂ©. 21. Elle ne laisse jamais dĂ©sappointĂ©, parce qu'en rĂ©flĂ©chissant et en mĂ©ditant sur ce qui a Ă©tĂ© entendu, le rĂ©sultat qui a Ă©tĂ© dĂ©crit et qui est recherchĂ© sera accompli et il n'y aura aucun regret d'avoir Ă©coutĂ© ou entendu cet enseignement. 22. Elle est digne d'ĂȘtre connue totalement, car en l'Ă©coutant on peut dĂ©velopper et obtenir la sagesse provenant de l'Ă©coute. 23. Elle est digne de rassembler tous ses dĂ©tails pour en comprendre le sens, car en rĂ©flĂ©chissant Ă la valeur de sa signification par les quatre types de raisonnement, les causes pour dĂ©velopper la sagesse provenant de la rĂ©flexion seront obtenues. Les quatre types de raisonnement sur le Dharma sont 1 la dĂ©pendance, 2 la fonctionnalitĂ©, 3 l'Ă©tablissement par le raisonnement et 4 la nature des phĂ©nomĂšnes. 24. Elle est claire dans tous ses aspects, car elle enseigne le Dharma sans attitude d'avarice envers les enseignements, elle ne se limite pas seulement aux mots sans en expliquer le sens, etc... 25. Elle rend heureux, car en la suivant, les arhats peuvent atteindre le nirvana et les bodhisattvas atteindre l'Ă©veil. 26. Elle encourage, car elle inspire quiconque n'a pas encore rĂ©alisĂ© la nĂ©cessitĂ© de s'engager dans ce qui a Ă©tĂ© expliquĂ© afin d'accomplir ses propres objectifs. 27. Elle permet de tout connaĂźtre, car elle dĂ©montre ce qui est inimaginable ce qui ne peut ĂȘtre compris conceptuellement, tel la vacuitĂ©, les subtilitĂ©s de la loi du karma, les objets de connaissance de la sagesse primordiale d'un bouddha, les pouvoirs des mantras, etc... 28. Elle permet de rassembler les dĂ©tails pour donner du sens, car elle dĂ©montre sans erreur ce qu'il est possible d'imaginer par la pensĂ©e conceptuelle, tels les cinq agrĂ©gats, les dix-huit sources, les six perfections, etc... 29. Elle est logique, car elle est parfaite sur les trois points d'analyse la connaissance directe valide, la dĂ©duction valide et ses propres affirmations prĂ©cĂ©dentes ou suivantes ne peuvent la contredire. 30. Elle est pertinente, car elle n'enseigne que ce qui est bĂ©nĂ©fique Ă celui qui Ă©coute. 31. Elle est libre de redondance ou de rĂ©pĂ©tition inutile; mĂȘme si elle prononce des synonymes, ils ont tous une raison d'ĂȘtre, telle que de gĂ©nĂ©rer une meilleure comprĂ©hension chez les ĂȘtres. 32. Elle est comme le puissant rugissement du lion, car elle terrifie les extrĂ©mistes qui voudraient proclamer leurs vues contraires. 33. Elle est comme le divin barrissement de l'Ă©lĂ©phant, n'Ă©tant jamais hĂ©sitante ou gĂȘnĂ©e de parler. 34. Elle est comme le son tonitruant du dragon, produisant un son d'une Ă©tendue difficile Ă imaginer. 35. Elle est comme la voix du roi des nagas, si majestueuse et noble que tous l'Ă©coutent. 36. Elle est comme la voix mĂ©lodieuse des musiciens cĂ©lestes gandharvas; rien n'est plus doux ou plus agrĂ©able Ă entendre. 37. Elle est comme l'appel mĂ©lodieux d'un oiseau ancien; elle passe d'un sujet Ă un autre sans interruption et mĂȘme lorsqu'elle a terminĂ© de parler, on dĂ©sire fortement l'entendre Ă nouveau. 38. Elle est comme la voie mĂ©lodieuse du grand Brahma, car elle rĂ©sonne clairement et fort pour une longue pĂ©riode. 39. Elle est de bon augure tel le chant d'un ancien faisan, car elle indique que nous accomplirons nos objectifs mondains et supramondains. 40. Elle est autoritaire telle les commandes d'Indra, car personne n'osera la transgresser. 41. Elle est comme le son d'un tambour de guerre, nous menant vers la victoire sur les perturbations mentales et les vues extrĂȘmes. 42. Elle est libre d'orgueil, car quand un bouddha parle, mĂȘme si on le complimente et qu'on lui adresse des louanges, il n'a pas le sentiment d'ĂȘtre supĂ©rieur. 43. Elle est libre de sentiments de dĂ©couragement, car il n'est jamais dĂ©sespĂ©rĂ© si quelqu'un critique sa parole ou ses enseignements. 44. Elle pĂ©nĂštre tous les temps, car elle rĂ©vĂšle le passĂ©, le prĂ©sent et prophĂ©tise le futur. 45. Elle n'est jamais saccadĂ©e et ne manque jamais de mots. Un bouddha n'est jamais fatiguĂ©; il n'oublie ou n'omet donc aucun mot pour cause de fatigue. 46. Elle ne laisse jamais rien d'incomplet, car un bouddha travaille Ă tout moment pour le bien des autres et n'abandonne aucune tĂąche en ce sens. 47. Elle est libre de sentiment d'inaptitude, car quand un bouddha explique le Dharma, il n'a pas peur ou manque de confiance en soi et ne se demande pas Si je dĂ©bas avec une personne Ă la vue erronĂ©e, peut-ĂȘtre ne pourrai-je pas prouver mon point de vue? » 48. Elle est libre de sentiments incontrĂŽlables de dĂ©sir ou d'aversion, car un bouddha a vaincu tous les ennemis internes et n'a donc aucun attachement envers la rĂ©putation, les cadeaux, etc... 49. Elle est extrĂȘmement joyeuse, car plus un bouddha explique, plus il est libre de fatigue mentale et physique. 50. Elle est pĂ©nĂ©trante, car comme il maĂźtrise les cinq champs de connaissance, ses explications du Dharma y sont reliĂ©es et y concordent bien. Les cinq sciences sont 1 les arts, 2 la mĂ©decine, 3 les langues et la grammaire, 4 la logique et 5 la connaissance exceptionnelle de soi. 51. Elle stimule le dĂ©veloppement, car elle est bĂ©nĂ©fique autant Ă ceux qui ont besoin de faire naĂźtre un potentiel positif en eux qu'Ă ceux qui ont dĂ©jĂ ce potentiel mais qui dĂ©sirent le dĂ©velopper. 52. Elle est continue, car un bouddha ne fait jamais de pause, ne manque jamais de mots par exemple euh⊠et n'est jamais fatiguĂ© lorsqu'il explique le Dharma. 53. Elle est interconnectĂ©e. Un bouddha n'explique pas quelque chose hors contexte; il donne plusieurs explications et des exemples tous reliĂ©s. 54. Elle inclut tous les langages. Bien qu'un bouddha, lorsqu'il parle, utilise un langage d'une nature unique, chaque ĂȘtre sensible humain, dieu, animal, etc. comprend ses paroles dans son langage respectif. 55. Elle est adĂ©quate et satisfait les facultĂ©s de chacun. Quand un bouddha enseigne, chaque personne, selon sa concentration, son intelligence, sa foi, etc... y puise quelque chose qui l'aide et qui le satisfait. 56. Elle ne peut pas ĂȘtre prise en faute, car un bouddha ne trahit jamais ses promesses. De plus, chaque enseignement du bouddha, s'il est mis en pratique, peut ĂȘtre concrĂ©tisĂ©. 57. Elle ne dĂ©vie jamais, car dĂšs que le continuum mental d'un ĂȘtre est prĂȘt Ă ĂȘtre menĂ© Ă maturation, la parole Ă©veillĂ©e s'y rendra pour le porter Ă maturation sans perdre un instant. 58. Elle n'est jamais prĂ©cipitĂ©e et confuse, mais toujours ferme et calme. 59. Elle rĂ©sonne chez tous ceux qui lui sont proches; peu importe la distance, chaque personne entend sa voix aussi clairement que s'il Ă©tait assis face Ă lui. 60. Elle donne un aspect suprĂȘme Ă chaque phĂ©nomĂšne, car en expliquant le Dharma, elle peut prendre comme exemple tout phĂ©nomĂšne existant et l'expliquer en faisant un lien.- ážĐ°ŃĐČĐŸÎŽŐ«Ő”ĐŸ ŃОбŃĐŸáŠĐŸŃŃ Đ·Đ°Ń Ő«Ńá„
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