Lamulette « Phra Pikané Pitda » représente le dieu éléphant Ganesh se couvrant les yeux. Il s'agit d'une amulette recommandée pour cacher (protéger) son porteur du danger. On peut citer 3 types principaux de cette amulette

En dehors de la forme du Bouddha historique, vĂ©nĂ©rĂ© en tant que tel, c est-Ă -dire comme un MaĂźtre, un montreur de voie », le bouddhisme populaire a consacrĂ© deux formes de Bouddha, ou plutĂŽt de substituts de Celui-ci, qui connurent une grande faveur du fait de leur spĂ©ciali­sation mĂȘme Bhaishajyaguru et AmitĂąbha. Ces deux Bouddha, bien qu’essentiellement diffĂ©rents, reprĂ©sentent en fait deux pĂŽles opposĂ©s qui se trouvent en dehors de la Doctrine strictement philosophique du Bouddha Lui-mĂȘme. Le premier reprĂ©sente en effet le guĂ©risseur », et le second le consolateur » des ĂȘtres. Sommaire 1 Bhaishajyaguru jap. Yakushi Nyorai; chin. Yaoshi Fo;tib. Smanbla Mania ; mongol Otochi Les sept corps ou formes de Bhaishajyaguru Les reprĂ©sentations de Bhaishajyaguru Les acolytes de Bhaishajyaguru Les douze guerriers de Bhaishajyaguru 2 AmbitĂąbha , le Bouddha de l’au-delĂ  Les reprĂ©sentations d’AmitĂąbha Les formes Ă©sotĂ©riques d’AmitĂąbha Les neuf sortes d’accueil RaigĂŽ d’AmitĂąbha en son paradis Les groupes d’AmitĂąbha et de ses acolytes Les acolytes et personnages associĂ©s Ă  AmitĂąbha Avalokiteshvara MahĂąsthĂąmaprapta chin. Daishize ; jap. Dai Seishi 3 VidĂ©o Les Bouddha de vĂ©nĂ©ration Bhaishajyaguru jap. Yakushi Nyorai; chin. Yaoshi Fo;tib. Smanbla Mania ; mongol Otochi Rien ne saurait mieux dĂ©crire cet aspect de la DivinitĂ© bouddhique que les qualificatifs attribuĂ©s Ă  ce substitut du Boudha, considĂ©rĂ© cette fois comme une vĂ©ritable divinitĂ© que l’on invoque pour obtenir quelque chose le MaĂźtre aux remĂšdes», le MĂ©decin des Ăąmes et du corps », le Sage et Savant Docteur des maux de ce monde », appelĂ© Bhishaka ou Bhaishajyaguru dans les textes indiens. Selon une version tibĂ©taine de ces derniers, Bhaishajyaguru aurait enseignĂ© la mĂ©decine Ă  un groupe de Rishi sages de l’AntiquitĂ© indienne. Bien que ce Grand Bouddha se trouve dĂ©crit dans de nombreux textes sanskrits, ses reprĂ©sentations n’apparaissent pas avant que les doctrines du MahĂąyĂąna ne lui donnent, selon la logique bouddhique laquelle s’apparente Ă  la logique mĂ©dicale, une spĂ©cialisation qui en fera le Bouddha guĂ©risseur par excellence. En Inde mĂȘme comme en Asie du Sud-Est, ses reprĂ©sentations sont relativement rares, alors qu’au Tibet et en Chine, oĂč les bouddhistes Ă©taient fortement influencĂ©s par les pratiques paramĂ©dicales des taoĂŻstes, son image se retrouve plus frĂ©quemment, surtout pendant l’époque des Wei. Il est alors montrĂ© dans les mĂȘmes attitudes et de la mĂȘme maniĂšre que le Bouddha ShĂąkyamuni dont il ne se distingue que par la figuration, au-dessus de lui, de ses sept corps ». Au Tibet, oĂč ses images sont assez courantes, il est de couleur bleue. Il peut alors avoir cinq formes qui dĂ©rivent peut-ĂȘtre d’adaptations de textes Ă©sotĂ©riques des doctrines du VajrayĂąna. Dans la plupart des peintures le reprĂ©sentant, il est assis en VajrĂąsana sur un socle de lotus. Les paumes de ses mains sont teintes en rouge. Sa main droite est en Varada-mudrĂą sur le genou parfois tenant un fruit de myrobolan, la gauche Ă©tant posĂ©e dans le giron et portant une coupe ou un vase plein de mĂ©decines ou de fruits de myrobolan. En gĂ©nĂ©ral sa protubĂ©rance crĂąnienne est en forme de petit pain de sucre contrairement Ă  celle qui caractĂ©rise le Bouddha Gautama, qui est large et aplatie.Au Japon, oĂč son culte fut trĂšs en faveur jusqu’au X siĂšcle, on le nomme Yakushi Nyorai Yakushi RurikĂŽ Nyorai, le Grand Bouddha maĂźtre des remĂšdes Ă  l’éclat de bĂ©ryl », ou encore Dai-i-ĂŽ, grand roi des mĂ©decins ». On le confond Ă©galement souvent dans ses fonctions, surtout au sein du peuple, avec l’Arhat Pindola BharadvĂąja Sonja. Les Japonais lui accordĂšrent tant d’importance qu’il fut mĂȘme, en certaines circonstances, principalement dans les sectes Ă©sotĂ©riques, placĂ© au centre du panthĂ©on bouddhique, Ă  la place de Dainichi Nyorai skt. MahĂąvairochana ou d’Ashuku Nyorai skt. Ak- shobhya , dans le mandala du VajradhĂątu de la secte Shingon, par exemple . A l’époque de Kamakura 1185-1333, au cours de laquelle la ferveur pour le Bouddha Amida Ă©tait considĂ©rable, certains mĂȘme n’hĂ©sitĂšrent pas Ă  l’identifier Ă  ce dernier, ce qui Ă©tait tout Ă  fait inor­thodoxe. Trois sectes japonaises lui rendirent un culte sĂ©parĂ© et le considĂ©rĂšrent comme l’EntitĂ© suprĂȘme, celles du HosshĂŽ-shĂ», du Tendai-shĂ» et du Shingon-shĂ», alors que les autres sectes ne le regardĂšrent que comme un simple aspect de la DivinitĂ© secte Zen entre autres. Les sectateurs de la Terre pure d’Amida JĂŽdo-shĂ» et de Nichiren ne lui accordent plus qu’une considĂ©ration trĂšs limitĂ©e . Cependant la po­pularitĂ© de ce Bouddha guĂ©risseur dĂ©passe largement les cadres dog­matiques des sectes, et il est encore vĂ©nĂ©rĂ©, Ă  titre individuel, par beaucoup de Japonais. Un des traits caractĂ©ristiques de ce Bouddha est le fait qu’il aurait prononcĂ©, Ă©tant encore un Bodhisattva, douze grands vƓux, dont certains concernaient la guĂ©rison physique des malades. Un autre de ses vƓux Ă©tait d’éclairer le monde par la lumiĂšre Ă©manant de son corps, et c’est la raison pour laquelle il est parfois identifiĂ© au Japon au Grand Bouddha de la lumiĂšre solaire, Dainichi Nyorai comme chaque Jina, il a une terre de prĂ©dication. Celle-ci, que la tradition situe Ă  l’est, c’est-Ă -dire du cĂŽtĂ© du soleil levant, le prĂ©destinait Ă  devenir un Boud­dha essentiellement japonais, les Ăźles du Japon, les plus orientales de l’Asie, Ă©tant placĂ©es sous le signe du soleil nĂ© de la mer ». Et c’est peut-ĂȘtre la situation Ă  l’est de sa terre de prĂ©dication ocĂ©an Pacifique qui incita les hommes Ă  penser que sa rĂ©sidence divine, son paradis en quelque sorte lequel participe de son second vƓu, Ă©tait une terre de pur bĂ©ryl», d’oĂč le nom qu’il prend Ă©galement de Bhaishajyaguru VaiduryaprabhĂąsha jap. Yakushi RurikĂŽ, Ă  l’éclat de bĂ©ryl ». Ces particularitĂ©s furent probablement dĂ©terminantes du fait que Bhaisha­jyaguru fut l’une des premiĂšres divinitĂ©s bouddhiques Ă  ĂȘtre vĂ©nĂ©rĂ©es au Japon, et devint l’une des plus importantes. Le cĂ©lĂšbre temple du HĂŽryĂ»-ji, Ă  Nara, aurait en effet Ă©tĂ© Ă©difiĂ© par le rĂ©gent ShĂŽtoku pour y abriter une grande statue en bronze de Yakushi Nyorai, dans l’espoir d’obtenir de ce Bouddha-mĂ©decin la guĂ©rison de l’empereur YĂŽmei vers 587. En 680 Ă©galement, le temple du Yakushi-ji fut construit Ă  Nara, alors la capitale du Yamato, sur l’ordre de l’empereur Tenmu afin d’obtenir la guĂ©rison de l’impĂ©ratrice malade. Connu au dĂ©but par les seuls grands personnages de la cour, puis, au fur et Ă  mesure que les doctrines bouddhiques se rĂ©pandaient dans le pays, par des couches de plus en plus larges de la population, la rĂ©putation de Yakushi Nyorai ne fit que grandir et, Ă  partir du Vlir siĂšcle surtout, son culte prit une grande ampleur. Des lectures du Yakushi-kyĂŽ texte canonique d’invocation Ă  ce Bouddha Ă©taient faites dans les temples oĂč l’on procĂ©dait Ă©galement Ă  des cĂ©rĂ©monies de repentance appelĂ©es Yakushi-keka Ă  l’occasion desquelles on abandonnait temporairement toute activitĂ© de chasse ou de guerre et on relĂąchait des animaux pri­sonniers. Ces cĂ©rĂ©monies, qui comprenaient un rite de circumambula­tion autour de la statue de Yakushi rite appelĂ© GyĂŽdo-keka, Ă©taient faites soit dans le but d’obtenir une guĂ©rison, soit dans celui de conjurer des malheurs nationaux calamitĂ©s diverses, Ă©pidĂ©mies, sĂ©che­resse, etc. ou personnels. Dans ce mĂȘme but, les sectateurs du Tendai-shĂ» offraient Ă  Yakushi Nyorai tout comme Ă  Dainichi Nyorai, d’ailleurs des lampes et des lumiĂšres, par analogie avec un rite magique destinĂ© Ă  augmenter la puissance lumineuse du soleil, alors identifiĂ© au corps lumineux » de Yakushi ou de Dainichi Nyorai, Ă  la fin de l’annĂ©e, ou pour chasser, en d’autres occasions, les puissances malĂ©fiques des tĂ©nĂšbres. Les sept corps ou formes de Bhaishajyaguru Certains textes sanskrits, comme le SaptatathĂągata-purva-pranidhĂąnavi- chesba-vistara, ou chinois dĂ©crivent sept corps » ou Ă©manations que Bhaishajyaguru peut assumer lors de ses fonctions de guĂ©risseur, parmi lesquels celui de Bhaishajyaguru lui-mĂȘme. L’un de ces corps d’éma­nation jap. Busshin est parfois considĂ©rĂ© au Japon comme une di­vinitĂ© indĂ©pendante ce Zen MyĂŽshĂŽ KichijĂŽ-ĂŽ Nyorai est alors confondu avec Yakushi Nyorai. Ces Ă©manations sont gĂ©nĂ©ralement re­prĂ©sentĂ©es au-dessus de l’image de Bhaishajyaguru elles ont une carnation rouge ou jaune d’or et font des gestes diffĂ©rents, bien que ces divinitĂ©s soient toutes Ă©galement assises en VajrĂąsana sur les pein­tures tibĂ©taines, ou bien placĂ©es sur son aurĂ©ole corporelle, tenant Ă  la main un chintĂąmani. Ces Ă©manations sont parfois seulement symbo­lisĂ©es par leurs lettres-germes respectifs bĂźja ; jap. shĂ»ji tracĂ©s en caractĂšres Siddham sanskrits. On attribue Ă  ces sept Ă©manations des paradis distincts, tous situĂ©s Ă  l’est, et un certain nombre de vƓux. Les reprĂ©sentations de Bhaishajyaguru Nous avons vu qu’au Tibet, et dans la peinture lamaĂŻque en gĂ©nĂ©ral, les images de Bhaishajyaguru suivaient presque toutes le mĂȘme schĂ©ma d’ensemble. En Chine et au Japon, ses images sont plus diversifiĂ©es, bien qu’obĂ©issant sensiblement aux mĂȘmes rĂšgles il est gĂ©nĂ©ralement reprĂ©sentĂ© assis, la main droite en absence de crainte Abhaya ou en don Varada, la main gauche Ă©tendue le long de la hanche position debout ou bien reposant dans le giron, tenant ou non le pot Ă  mé­decin. Ce pot Ă  mĂ©decine est parfois appelĂ©, Ă  tort, bol Ă  aumĂŽnes pĂątra. En fait c’est le bol Ă  mĂ©decine en bĂ©ryl » jap. ruri yakko. La main qui tient la boĂźte Ă  onguent est toujours simplement en Varada-mudrĂą, la boĂźte ou le pot, ou le gobelet est simplement posĂ©e dessus, car les images d’un TathĂągata sont toujours immuablement re­prĂ©sentĂ©es, en Chine comme au Japon, sans objet, en mudrĂą simple. Un texte chinois, le Yaoshi Rulai Niansong Yigui jap. Yakushi Nyorai Nenzu GikĂź, prĂ©cise cependant De la main gauche faire porter Ă  Bhaishajyaguru un pot Ă  mĂ©decine ou une perle prĂ©cieuse. La main droite sera dans la mudrĂą de l’Union des trois mondes. » Cette der­niĂšre mudrĂą correspond Ă  celle de l’absence de crainte Abhaya ; c’est la forme iconographique la plus courante au Japon et en Chine. Il semblerait d’ailleurs que les plus anciennes reprĂ©sentations de Yakushi Nyorai que nous connaissions au Japon ne possĂšdent pas de bol Ă  mé­decine mais peut-ĂȘtre celui-ci a-t-il simplement disparu. Par ailleurs Bhaishajyaguru suit les formes iconographiques des Grands Bouddha TathĂągata. Cependant, il convient de signaler une forme particuliĂšre de Yakushi Nyorai effigie au HĂŽkai-ji, Ă  Yamashiro, Japon dont les mains sont en Dharmachakra-mudrĂą, tenant le pot Ă  mĂ©decine. D’autres formes iconographiques existent, fondĂ©es sur des textes diffĂ©rents par exemple reprĂ©sentant Bhaishajyaguru avec le pouce de la main droite touchant l’annulaire de la main gauche mais ces diverses formes sont principalement mentionnĂ©es dans des traitĂ©s thĂ©oriques ou bien ne se trouvent figurĂ©es que sur des mandala. Enfin, dĂ©tail non expliquĂ©, au Japon, Yakushi Nyorai ne fait pas partie des deux grands mandala du VajradhĂątu et du GarbhadhĂątu de la secte Shingon. Tajima RyĂŽjun donne les raisons qui pourraient Ă©ventuellement expliquer cette absence de reprĂ©sentation. Celles qui nous paraissent les plus Ă©videntes associent Yakushi Nyorai Ă  Aksho- bhya jap. Ashuku, le Bouddha de l’Est dans le VajradhĂątu Mandala, et Ă  MahĂąvairochana jap. Dainichi Nyorai dans le GarbhadhĂątu Man­dala. Les acolytes de Bhaishajyaguru Cette divinitĂ© se trouve souvent entourĂ©e, en sculpture comme en pein­ture, par deux Bodhisattva, SĂ»ryaprabha ou SĂ»ryavairochana; jap. Nik- kĂŽ Bosatsu, symbolisant la lumiĂšre du soleil, et Chandraprabha ou Chandravairochana; jap. GakkĂŽ Bosatsu, symbolisant celle de la lune, l’un veillant sur les mortels pendant le jour, l’autre pendant la nuit. Ensemble ils forment un groupe appelĂ© auguste triade de Bhaisha­jyaguru» jap. Yakushi Sanzon. SĂ»ryaprabha et Chandraprabha sont montrĂ©s debout ou assis en LalĂźtĂąsana. SĂ»ryaprabha est, en peinture, reprĂ©sentĂ© de couleur orangĂ©e, alors que Chandraprabha est de couleur blanche. Ils sont vĂȘtus d’une robe monastique Ă  longues manches, sans ceinture, ont des souliers aux pieds ce qui est exceptionnel dans le cas des Bodhisattva et les cheveux nouĂ©s en un haut chignon entourĂ© d’une couronne de soleils pour SĂ»ryaprabha ou de lunes pour Chandrapra­bha. Cependant leur vĂȘtement peut varier d’une peinture Ă  l’autre, de mĂȘme que leurs bijoux et diadĂšme. Bien que les mudrĂą qui leur sont attribuĂ©es ne soient pas absolument fixĂ©es, ils rĂ©alisent souvent le geste de l’absence de crainte et d’offrande Abhaya-Varada, symĂ©triquement l’un par rapport Ă  l’autre, ou bien ont les mains rĂ©unies en Anjali-mu- drĂą. Ils portent aussi parfois un lotus dans la main droite et un disque solaire SĂ»ryaprabha ou un lotus dans la main gauche et un croissant de lune Chandraprabha. On les montre aussi comme des adolescents, avec les cheveux retombant en longues mĂšches. Le lotus bleu utpĂąla qu’ils tiennent alors Ă  la main est surmontĂ© soit d’un disque solaire, soit d’un croissant de lune. En peinture, SĂ»ryaprabha est parfois repré­sentĂ© sur un char tirĂ© par trois chevaux, ou bien Ă  cheval. Chandrapra­bha est parfois montrĂ© chevauchant une oie. Ces Bodhisattva sont cependant rarement reprĂ©sentĂ©s indĂ©pendamment de Bhaishajyaguru. Les douze guerriers de Bhaishajyaguru Bhaishajyaguru commande Ă©galement Ă  douze guerriers parfois consi­dĂ©rĂ©s comme des Yaksha ou titans, appelĂ©s au Japon JĂ»ni ShinshĂŽ ou JĂ»ni DaishĂŽ dans le ButsuzĂŽ-zu-Ăź. Ils sont censĂ©s protĂ©ger les fidĂšles en prĂ©sidant aux heures de la journĂ©e comme aux mois et directions de l’espace. Ce sont douze parfois seulement neuf gĂ©nĂ©raux dont les armĂ©es combattent les maladies. Ces douze guerriers seraient Ă©galement reprĂ©sentatifs des douze vƓux de Bhaishajyaguru. Ils commanderaient aux quatre-vingt mille pores de la peau, dĂ©fendant ainsi, au nom de Bhaishajyaguru, la santĂ© des fidĂšles. Bien que dĂ©crits dans les textes sanskrits , chinois et japonais; les attributs qu’on leur donne ainsi que leur couleur et parfois mĂȘme leur nom peuvent varier. Les pein­tures d’Asie centrale de Khara-khoto notamment les reprĂ©sentent comme des Yaksha indiens, avec des expressions farouches, parĂ©s comme des Deva ou Asura. Ils sont alors considĂ©rĂ©s comme des gardiens de l’espace DikpĂąla. Ils sont Ă©galement assimilĂ©s, surtout en Chine et au Japon, aux gardiens des quatre points cardinaux les LokapĂąla ou ChaturmahĂąrĂąja, comme des guerriers en armure. Ils sont rarement repré­sentĂ©s indĂ©pendamment de Yakushi Nyorai, sans qui ils ne sauraient avoir d’existence. Ce sont dans l’ordre donnĂ© par le ButsuzĂŽ-zu-i et le BukkyĂŽ Daijten KhumbĂźra jap. Kubira, jaune, armĂ© d’un vajra. Vajra jap. Bazara, Bajira, blanc, armĂ© d’un glaive. Mikila Mihira; jap. Mekira, jaune, armĂ© d’un vajra. Andira jap. Anteira, vert, armĂ© d’un maillet ou d’un chasse- mouches. Anila Majila; jap. Anira, rouge, armĂ© d’un trident ou d’une flĂšche. Shandila jap. Sandeira, gris, armĂ© d’un glaive ou d’une conque. Indra jap. Indara, Indatsura, rouge, armĂ© d’un bĂąton ou d’une hallebarde. Pajira jap. Haira, rouge, armĂ© d’un maillet, d’un arc ou d’une flĂšche. MahĂŽraga jap. Makora, Makura, blanc, armĂ© d’une hache. Sindura Kimnara ; jap. Shindara, jaune, armĂ© d’une corde ou d’un chasse-mouches et d’un bĂąton de pĂšlerin khakhara. Chatura jap. ShĂŽtora, bleu, armĂ© d’un maillet ou d’un glaive. VikarĂąla jap. Bikyara, rouge, armĂ© d’un vajra Ă  trois pointes. Ils sont gĂ©nĂ©ralement reprĂ©sentĂ©s debout, en armure, dans une attitude martiale ou menaçante, casquĂ©s ou les cheveux hĂ©rissĂ©s, avec une expression fĂ©roce. Au Japon, aprĂšs la pĂ©riode de Kamakura 1185- I 333, ces douze guerriers furent parfois confondus ou associĂ©s aux douze animaux JĂ»ni Shi du cycle des annĂ©es. En dehors de ses deux acolytes et de ses douze guerriers, Bhai- shajyaguru est thĂ©oriquement entourĂ© de huit grands Bodhisattva qui sont ManjushrĂź, Avalokiteshvara, Akshayamati, MahĂąsthĂąmaprapta, Maitreya, BhaishajyarĂąja et, au Japon, HĂŽdange Bosatsu. Ces huit Bodhisattva ont pour tĂąche de montrer aux fidĂšles le chemin du paradis d AmitĂąbha. Parmi ceux-ci se trouvent deux Bodhisattva de la mĂ©decine au Japon Yaku-ĂŽ et Yaku-jĂŽ qui seraient deux frĂšres de la suite dAmitĂąbha dans sa descente » jap. RaigĂŽ ou accueil des fidĂšles dans le paradis dAmitĂąbha », et qui reprĂ©senteraient la puissante purificatrice du soleil . En peinture, ils sont montrĂ©s tenant Ă  la main une branche de saule. Cependant ces derniĂšres attributions de Bo­dhisattva Ă  l’effigie de Bhaishajyaguru nous paraissent trĂšs tardives et furent probablement des tentatives des sectes vĂ©nĂ©rant AmitĂąbha pour essayer d’englober dans leurs doctrines celles qui se rapportaient Ă  Bhaishajyaguru et ainsi gagner Ă  leur foi une partie au moins de ses fidĂšles. On ne peut guĂšre accorder de valeur symbolique absolue Ă  ces derniĂšres attributions qui demeurent, du reste, tout Ă  fait thĂ©oriques, et dont les fidĂšles se soucient peu. Le populaire vĂ©nĂšre non seulement la divinitĂ© de Bhaishajyaguru, mais, par un phĂ©nomĂšne qui se retrouve sous toutes les latitudes et Ă  toutes les Ă©poques, ses statues elles-mĂȘmes, qui deviennent ainsi, par transfert, des sortes de fĂ©tiches. Il vĂ©nĂšre ainsi certaines statues de Bhaishajyaguru comme Ă©tant plus ou moins efficaces dans leurs pouvoirs de guĂ©rison. Les vertus qui sont gĂ©nĂ©ra­lement attribuĂ©es par les fidĂšles aux statues de Bhaishajyaguru sont multiples on les croit capables de veiller sur la santĂ© des gens, de les protĂ©ger contre les Ă©pidĂ©mies et les diverses maladies, contre les dangers qui guettent leurs familles et les femmes en couches, de les prĂ©server des pĂ©rils encourus lors des voyages en mer, et mĂȘme de guĂ©rir de la stĂ©rilitĂ©. Il existe, au Japon surtout, de nombreuses effigies de Yakushi Nyorai Bhaishajyaguru auxquelles le populaire attribue des pouvoirs merveilleux celle du KaizĂŽ-ji Ă  Kamakura aurait Ă©tĂ© dĂ©couverte — la tĂȘte seulement — par un moine du nom de Genno alors qu’elle gĂ©missait toutes les nuits dans la terre oĂč elle se trouvait enfouie Ă  la suite d’un cataclysme. Ces gĂ©missements auraient miraculeusement cessĂ© lorsque le moine eut rĂ©parĂ© la statue. Les Japonais vĂ©nĂšrent Ă©galement des statues de Yakushi Nyorai dans les stations thermales, notamment Ă  Kumano Yunomine Onsen. Enfin, toujours au Japon, une divinitĂ© syncrĂ©tique appelĂ©e Gion Tenjin, protectrice du sanctuaire de Gion Ă  KyĂŽto, est souvent identi­fiĂ©e comme Ă©tant une Ă©manation de Yakushi Nyorai, laquelle ne serait autre que le hĂ©ros mythique Susanoo no Mikoto, frĂšre turbulent du Kami solaire Amaterasu Omikami des lĂ©gendes du shinto. Cette divi­nitĂ© n’a pas de forme fixĂ©e mais se distingue parfois, sous le nom de Gozu TennĂŽ, par un crĂąne de bƓuf posĂ© sur sa tĂȘte. Elle a l’apprence d’un Deva, avec deux ou plusieurs bras. Cependant cette identification syncrĂ©tique est souvent contestĂ©e. On voit que, pour Bhaishajyaguru comme pour les autres divinitĂ©s du panthĂ©on bouddhique, de nombreuses opinions partagent, non pas les fidĂšles, mais les thĂ©ologiens. Il est toujours difficile, dans le MahĂąyĂąna, d’affirmer un dogme quelconque et de le dĂ©finir avec pré­cision la divinitĂ© est, comme l’ĂȘtre humain, sujette Ă  d’infinies varia­tions. Elle aussi n’est qu’un cadre gĂ©nĂ©ral qui ne peut se satisfaire de rĂšgles trop absolues qui risqueraient, dans leur rigiditĂ©, et selon l’éthi­que asiatique, de leur ĂŽter toute vie ce qui est vraiment vivant, c’est ce qui peut changer, Ă©voluer, surtout ce qui peut ĂȘtre conçu de mille maniĂšres diffĂ©rentes suivant les individus. Car en dĂ©finitive, la DivinitĂ© n’est que ce que les hommes veulent bien qu’Elle soit Elle reste avant tout humaine, se transforme et vit parmi les hommes qu’Elle a pour mission de soulager, d’aider. Les fidĂšles ne sauraient La concevoir autrement sans s’éloigner d’Elle. AmbitĂąbha , le Bouddha de l’au-delĂ  D’origine indienne comme la plupart des autres formes du Bouddha historique, AmitĂąbha n’est cependant pas formellement attestĂ© en Inde, peut-ĂȘtre du fait de la perte des textes qui en parlaient. Le plus ancien tĂ©moignage que l’on ait d’un culte rendu Ă  AmitĂąbha paraĂźt en effet dater du voyage que fit en Inde le pĂšlerin chinois Huiren Canmin en 712-719- C’est au VIII siĂšcle seulement que son culte aurait Ă©tĂ© intro­duit au Tibet par Padmasambhava . Mais des sĂ»tra Ă  la gloire d’AmitĂąbha Ă©taient dĂ©jĂ  traduits en chinois, dĂšs les II ou III siĂšcles de notre Ăšre le culte d’AmitĂąbha avait donc Ă  cette Ă©poque une certaine importance. On a parfois tentĂ© de lui trouver une origine iranienne, ce qui paraĂźt plausible en raison de la situation occidentale qu’il occupe dans l’espace bouddhique d’une part, et de son aspect solaire de l’autre. Il Ă©tait Ă©videmment tentant d’en faire une sorte de bouddhisation » de Mithra. Mais son origine rĂ©elle reste encore Ă  dĂ©terminer. Aucun aspect du Bouddha n’a fait couler autant d’encre sous la plume des thĂ©ologiens et exĂ©gĂštes ni suscitĂ© autant d’opinions diverses sur sa personnalitĂ© que le personnage d’AmitĂąbha. Mais c’est justement cela qui nous permet, non pas de le dĂ©finir il y faudrait consacrer plusieurs ouvrages, mais de le cerner avec suffisamment de prĂ©cision pour que nous puissions nous le reprĂ©senter comme le conçoivent ses fidĂšles. Cet aspect du Bouddha, appelĂ© Amida au Japon Mida par licence poĂ©tique, correspond aux formes sanskrites tardives d’AmitĂąbha d’AmitĂąyus et d’Amrita car il est pratiquement ignorĂ© des doc­trines du Petit VĂ©hicule. On situe sa terre de prĂ©dication son paradis Ă  l’ouest. Il symbolise donc, Ă  l’opposĂ© de Bhaishajyaguru, le soleil couchant. Et, toujours par opposition et complĂ©mentaritĂ© Ă  la fois, la vie dans l’au-delĂ , ce que nous appelons chez nous la mort et la vie aprĂšs celle-ci. Son paradis occidental est la Terre pure SukhĂąvatĂźvyĂ»ha ; jap. Gokuraku JĂŽdo C’est lĂ  que les “ Ăąmes ”, dĂ©barrassĂ©es de leur gangue d’impuretĂ©s, pures de tout dĂ©sir, se rendent Ă  l’appel d’AmitĂąbha. » AmitĂąbha est le Bouddha qui accueille, qui console dans l’au-delĂ . C’est Ă©galement un Bouddha de pouvoir intellectuel » il est la cause excellente » de la sapience du discernement merveilleux » PratyavekshanĂąjnana Toute compassion, il dĂ©livre les ĂȘtres de leurs souffrances et les accueille dans sa Terre pure. Cependant, selon Paul Mus, AmitĂąbha serait, de mĂȘme que les autres Jina aspects du Bouddha, une personnification de l’un des Ă©pi­sodes de la vie du Bouddha historique voir au chapitre des Grands Jina ». Alors qu’il n’était encore qu’un Bodhisattva, AmitĂąbha aurait mĂ©ditĂ© pendant le temps de cinq Kalpa Ăšres bouddhiques et indiennes avant de prononcer son grand vƓu en quarante-huit points par lequel il s’engage Ă  sauver tous les ĂȘtres quels qu’ils soient et oĂč qu’ils se trouvent. Cette fonction salvatrice, jointe Ă  la simplicitĂ© de la doctrine des diverses sectes de la Terre pure, lui valut une popularitĂ© considĂ©rable, tant au Tibet qu’en Chine ou au Japon secte du JĂŽdo-shĂ» qui fit d’Amida sa divinitĂ© principale, et secte du JĂŽdo-shinshĂ» qui en fit sa divinitĂ© unique. Il est d’ailleurs difficile de dĂ©terminer qui, de la per­sonnalitĂ© propre d’AmitĂąbha ou de la simplicitĂ© des doctrines ami- distes », contribua le plus Ă  l’immense faveur que connut AmitĂąbha auprĂšs des fidĂšles. Il est probable que l’aspect consolateur d’AmitĂąbha parla autant au cƓur des hommes que la simplicitĂ© des doctrines fon­dĂ©es sur la foi plut aux masses illettrĂ©es comme aux guerriers et aux aristocrates, peu soucieux de pratiques rituelles compliquĂ©es
 Il est d’autre part certain que l’essor des cultes et des doctrines amidistes au Japon Ă  partir du IXe siĂšcle transforma de fond en comble le boud­dhisme japonais dans ses rapports avec le peuple, en diffusant des bribes de ses doctrines jusque dans les couches les plus humbles de la popu­lation. On peut donc affirmer que l’amidisme d’abord celui de la secte du JĂŽdo, puis celui du JĂŽdo-shinshĂ» a profondĂ©ment modifiĂ© les pro­cessus de pensĂ©e du peuple japonais, contrairement aux autres pays oĂč son influence ne fut guĂšre plus importante que celle des autres divinitĂ©s du panthĂ©on bouddhique. Avant le IX’ siĂšcle, les Japonais voyaient les divinitĂ©s bouddhiques peut-ĂȘtre Ă  l’exception de Yakushi Nyorai comme des entitĂ©s Ă©trangĂšres, aristocratiques, qu’il Ă©tait bon, certes, de ne pas offenser et qu’il convenait de rĂ©vĂ©rer, mais avec lesquelles ils n’entretenaient pas de rapports directs, sĂ©parĂ©s d’elles qu’ils Ă©taient par une masse de textes religieux pour la plupart Ă©crits en chinois, langue Ă  laquelle leur instruction ne leur permettait pas d’avoir accĂšs, Ă  moins d’appartenir Ă  la classe des grands aristocrates ou Ă  celle des moines et par des religieux qui se souciaient peu de se mettre Ă  leur portĂ©e et dont les discours leur paraissaient fort abscons
 Mais Ă  partir du mo­ment oĂč des hommes comme eux, et mĂȘme des princes de sang comme nous le verrons plus loin avec KĂ»ya ShĂŽnin et des moines dĂ©munis se mirent Ă  parcourir les campagnes et Ă  prĂȘcher dans leur langue aux gens des campagnes, leur racontant des lĂ©gendes qu’ils pouvaient comprendre et leur expliquant les textes sacrĂ©s Ă  l’aide de paraboles et d’images, les Japonais, tant ceux des campagnes que ceux des villes et les guerriers, se sentirent invinciblement attirĂ©s par la personnalitĂ© toute compatissante d’Amida. À cela s’ajoutait une sorte de terreur sacrĂ©e de la fin du monde la mĂȘme, Ă  peu de chose prĂšs, que celle qui fit trembler le monde occidental aux approches de l’an mil, les moines annonçant la venue du MappĂŽ pour le milieu du XI siĂšcle, Ăšre de dĂ©gĂ©nĂ©rescence de la Loi bouddhique » qui apparaissait aux Ăąmes sim­ples de ces Ă©poques troublĂ©es comme devoir ĂȘtre une sorte de fin du monde. En Chine, ce phĂ©nomĂšne, bien qu’il fĂ»t connu des moines, n’affecta aucunement les populations, le bouddhisme Ă©tant dĂ©jĂ  Ă  cette Ă©poque et cela depuis l’an 845 une religion peu rĂ©pandue dans les masses et qui n’intĂ©ressait que quelques communautĂ©s de fidĂšles. Chacun avait donc, au Japon, comme une hĂąte de croire en quelque chose de meilleur, se sentait un besoin immense d’espĂ©rance en un au-delĂ  diffĂ©rent des sombres angoisses d’un inconnu qui leur semblait effroyable. Certains qu’ils avaient dĂ©sormais la possibilitĂ©, quelles que fussent leurs errances, d’avoir accĂšs, au prix d’un peu de foi, au paradis de la Terre pure d’Amida, ils en vinrent Ă  considĂ©rer leur vie ici-bas d’une maniĂšre diffĂ©rente, la concevant dĂ©sormais comme une simple pĂ©riode transitoire, et leurs conceptions, de concrĂštes qu’elles Ă©taient, se spiritualisĂšrent progressivement. Le sentiment de l’impermanence de toute chose, idĂ©e chĂšre au bouddhisme, imprĂ©gna profondĂ©ment les esprits japonais et modifia de maniĂšre sensible le comportement des hommes ce nouvel esprit transparaĂźt clairement dans toutes les Ɠuvres de l’époque, dans les romans comme dans les contes Ă©piques et mĂȘme dans les correspondances particuliĂšres et les notes intimes. Au XIIe siÚ­cle, pĂ©riode troublĂ©e au cours de laquelle de tragiques Ă©vĂšnements don­nĂšrent de plus en plus de poids Ă  cette idĂ©e de l’impermanence, mĂȘme les guerriers les plus endurcis ne pouvaient s’empĂȘcher de songer sans cesse Ă  celle-ci d’une part elle les rendit plus actifs, peut-ĂȘtre parce que plus fatalistes, mais d’une autre elle contribua trĂšs fortement Ă  leur faire mĂ©priser la mort, considĂ©rĂ©e non plus comme une fin inĂ©vitable qu’il importait de retarder le plus possible, mais comme un simple passage » vers une vie meilleure, toute de paix et de sĂ©rĂ©nitĂ©. La sociĂ©tĂ© japonaise s’en trouva transformĂ©e. En Chine, AmitĂąbha fut tout d’abord assimilĂ© Ă  un Bouddha particulier, le Bouddha de la PrĂ©cieuse Loi Fabao, puis fut finalement identifiĂ© comme Ă©tant Omituo Fo transcription d’AmitĂąbha Bouddha. Son culte parut devenir important vers le V siĂšcle, avec l’apparition des doctrines de la Terre pure ou du paradis de l’Ouest chin. Xitian. On le connut lĂ  sous de trĂšs nombreux noms, tels que MaĂźtre originel » UpadhyĂąya ; chin. Benshi Heshang, Souverain MaĂźtre du paradis de l’Ouest » chin. Xitian Jiaozhu, Grande Compassion et Sympathie » chin. Daci Dabei, etc. On croit que le nom mĂȘme d’Omituo Fo AmitĂąbha fut introduit en Chine par un moine d’Asie centrale, appelĂ© Jilugacan ou Jiloujiachan, qui s’installa au monastĂšre du Cheval Blanc chin. Baima Si Ă  Luoyang afin d’y traduire les textes affĂ©rents Ă  AmitĂąbha. Son culte se dĂ©veloppa progressivement, mais n’atteignit jamais l’ampleur qu’il eut au Japon. Dans ce pays, les esprits populaires avaient dĂ©jĂ  Ă©tĂ© quelque peu prĂ©parĂ©s Ă  l’apparition des cultes du Bouddha Amida par les doctrines syncrĂ©tiques apparues au dĂ©but du IX’ siĂšcle qui associaient divinitĂ©s bouddhiques et Kami du terroir. Amida fut tout d’abord, dans cet esprit et aussi de par sa nature so­laire, identifiĂ© Ă  une autre divinitĂ© solaire, le Kami le plus important du culte shintĂŽ, ancĂȘtre de la dynastie impĂ©riale, Amaterasu Omikami, vĂ©nĂ©rĂ©e dans le sanctuaire national d’Ise. Dans ce mĂȘme RyĂŽbu-shintĂŽ doctrine syncrĂ©tique fondĂ©e sur le Honji-suijaku, ou doctrine de la descente », ou avatĂąra, dans laquelle un rapport de rĂ©alitĂ© Ă  mani­festation Ă©tait Ă©tabli entre les divinitĂ©s bouddhiques et les Kami du ShintĂŽ, Amida fut Ă©galement identifiĂ© Ă  Hiyoshi Shoshin, un Kami du mont Hiei prĂšs de Kyoto, Ă  ShĂŽjo Gongen Ietsu no Mikoto de Kumano, et Ă  Hachiman ou Yawata, Kami de la guerre nommĂ© gar­dien du temple du TĂŽdai-ji Ă  Nara. À partir de la fin du IX’ siĂšcle, de trĂšs nombreux temples amidistes furent Ă©levĂ©s dans tout le Japon, soit par des fonctionnaires, soit par des particuliers ou des communautĂ©s villageoises, le nombre des fidĂšles d’Amida ne cessant de s’accroĂźtre. Ces temples furent dĂ©nommĂ©s Amida-dĂŽ salle d’Amida, ou encore MuryĂŽju-in selon les cas ou selon l’appartenance Ă  une secte amidiste ou Ă©sotĂ©rique du fondateur. Ces temples tendaient Ă  reproduire sur terre le paradis d’Amida ». En 1020, par exemple, le rĂ©gent Fujiwara no Michinaga 966-1027 fit Ă©lever le temple du HĂŽjĂŽ-ji dans cette in­tention et, Ă  son propos, le Eiga-monogatari raconte qu’il construisit tellement de salles qu’il semblait que l’on avait la Terre pure sous les yeux. » L’architecture des temples bouddhiques s’en trouva Ă©gale­ment transformĂ©e, car il Ă©tait alors essentiel que la statue d’Amida se trouvĂąt placĂ©e au centre de la salle d’adoration, les fidĂšles devant faire une circumambulation tout en rĂ©citant l’invocation rituelle du nom d’Amida ou Nembutsu. Certains temples devaient prendre des dimen­sions oblongues, afin d’abriter les neuf aspects Kubon d’Amida Ă  l’intĂ©rieur de la Terre pure aspects correspondant aux neuf degrĂ©s de maturitĂ© des ĂȘtres reçus par lui dans son paradis. La dĂ©coration des temples, d’austĂšre qu’elle Ă©tait, changea Ă©galement les Ă©difices devin­rent luxueux, s’ornĂšrent de fleurs, de jardins et de lumiĂšres innombra­bles. FĂȘtes et processions s’y dĂ©roulaient jour et nuit, parfois avec un faste inouĂŻ, dans l’espoir d’arriver Ă  Ă©galer l’enchantement de ce que le peuple pensait devoir ĂȘtre la Terre pure d’Amida. La fine fleur de l’aristocratie passait alors une grande partie de son temps en priĂšres, chan­sons et danses dans ces temples. Les galants s’y donnaient mĂȘme rendez-vous, les femmes de qualitĂ© venaient y passer la nuit auprĂšs de la DivinitĂ© car il Ă©tait de bon ton d’y venir faire retraite. Dans les villages, Ă  cĂŽtĂ© des temples furent dressĂ©es des estrades couvertes oĂč paysans et moines venaient danser joyeusement ensemble en chantant et en psalmodiant le Nembutsu le nom d’Amida. Le 14â€Č jour du 6â€Č mois Ă©tait le plus gai, qui Ă©tait le jour d’Amida, car ce jour brillant » jap. harebi Ă©tait Ă©galement chĂŽmĂ© tout au moins jusqu’à l’époque de Kamukura. En Chine, on cĂ©lĂ©brait Ă©galement avec faste le jour anniversaire de la naissance du Bouddha Omituo Fo, le 17 jour de la 11 lune. La dĂ©votion Ă  AmitĂąbha Ă©tait joyeuse et de ce fait eut certainement une grande part dans la diffusion de son culte, les fidĂšles Ă©tant par nature plus enclins Ă  la gaietĂ© qu’aux pratiques austĂšres
 Ils avaient alors coutume d’offrir Ă  AmitĂąbha Amida ou Omituo Fo de trĂšs nombreuses lampes, afin de redonner plus de force et de vie au soleil cou­chant, au cours de cĂ©rĂ©monies appelĂ©es Mando-e myriade de lumiĂšres au Japon, AmitĂąbha Ă©tant Ă©galement appelĂ© le Bouddha aux douze lumiĂšres » jap. JĂ»nikĂŽ Butsu. Mais cette offrande Ă©tait aussi un sym­bole par cet acte, le fidĂšle offrait lui-mĂȘme sa propre existence Ă  la divinitĂ©, il s’immolait lui-mĂȘme symboliquement, et ce sacrifice Ă©tait censĂ© ĂȘtre agrĂ©able Ă  la divinitĂ©. Nous retrouvons d’ailleurs cette identification de la vie de l’individu et de la lampe allumĂ©e, vacillante, dans de nombreux folklores et mĂȘme dans Les Mille et Une Nuits. Les suicides par le feu dans les pays bouddhistes n’eurent probablement pas d’autre origine les fidĂšles s’offraient eux-mĂȘmes, comme une lampe. Amida Nyorai, dont le culte est devenu l’un des plus populaires et est encore de nos jours extrĂȘmement rĂ©pandu au Japon il a prati­quement disparu des autres pays, est gĂ©nĂ©ralement invoquĂ©, non pour obtenir des biens dans ce monde-ci, mais plutĂŽt Ă  des fins spirituelles, surtout afin d’obtenir de lui une bonne mort » et l’accueil dans son paradis de la Terre pure. Pour cela, l’invocation de son nom jap. Nem- butsu ; formule chinoise Nanwu Omituo ; jap. Namu Amida Butsu, propagĂ©e au Japon par le moine KĂ»ya ShĂŽnin au X’ siĂšcle, est rĂ©putĂ©e toute-puissante. Mais si les sectes japonaises du JĂŽdo-shĂ» et du JĂŽdo- shinshĂ» parfois celle du Tendai font souvent usage de cette invocation, elle est peu utilisĂ©e par les sectes Zen et totalement rejetĂ©e par les nichirĂ©nistes. De trĂšs nombreux ouvrages populaires furent Ă©crits et diffusĂ©s au Japon sur la dĂ©votion Ă  Amida, et de non moins nombreuses lĂ©gendes se greffĂšrent sur ses fonctions, rapportant principale­ment les miracles que fit ce Bouddha sauveur. On raconte notammentqu’une famille Miyagi d’Adachi, Ă  TĂŽkyĂŽ demeurait sans descendance, malgrĂ© les priĂšres adressĂ©es Ă  Kumano Gongen, une divinitĂ© syncrĂ©ti- que. Cependant, aprĂšs de longues annĂ©es une fille vint Ă  naĂźtre dans cette famille. Comme elle Ă©tait d’une grande beautĂ©, on la surnomma Adachi Hime la princesse du quartier d’Adachi. A l’ñge de dix-sept ans on la maria; mais martyrisĂ©e par sa belle-mĂšre, elle se suicida avec cinq de ses servantes cette forme de suicide collectif ou Junshi n’était pas rare dans le Japon ancien, et il arrivait frĂ©quemment que des serviteurs ou des amis suivent dans la mort leur maĂźtre ou un ĂȘtre cher, afin de continuer d’ĂȘtre avec eux dans le paradis d’Amida. Son pĂšre fit alors sculpter dans le tronc d’un seul arbre six statues d’Amida afin que ce Bouddha daigne accepter dans sa Terre pure les Ăąmes de sa fille et de ses fidĂšles servantes, et plaça ces six effigies dans six temples de la rĂ©gion. La coutume s’établit alors de faire un pĂšlerinage annuel dans ces six temples afin de prier pour les dĂ©funtes et en mĂȘme temps sup­plier Amida de permettre que les pĂšlerins aient, eux aussi, une bonne mort ». De ces six temples, seuls demeurent encore ceux du Keimei-ji Ă  Numada-machi et du MuryĂŽ-ji Ă  Nishigahara
 RĂ©cemment, et dans le mĂȘme esprit, une statue d’Amida fut rĂ©alisĂ©e avec des os calcinĂ©s des victimes du grand tremblement de terre qui dĂ©truisit TĂŽkyĂŽ en 1923. Ce souvenir macabre il mesure un mĂštre de haut et se trouve actuellement dans un temple Ă©levĂ© Ă  la mĂ©moire des victimes de cette catastrophe, le JikĂŽ-in, Ă  Tokyo n’est pas, pour les Japonais, de mauvais goĂ»t habituĂ©s Ă  vivre avec l’idĂ©e de la mort et point du tout effrayĂ©s par celle-ci puisqu’elle doit leur permettre d’accĂ©der Ă  un monde meil­leur celui d’Amida, ils n’ont jamais Ă©prouvĂ© cette terreur et cette horreur qui, chez la plupart des Occidentaux, est presque instinctive face Ă  ce qui touche de prĂšs Ă  la mort ; tout au plus considĂšrent-ils celle-ci comme une souillure du point1 de vue du shintĂŽ. En commu­nion incessante avec la nature, ils se sont toujours habituĂ©s Ă  regarder la vie comme une suite ininterrompue de naissances, de dĂ©gradations et de morts. L’homme, faisant partie intĂ©grante de la nature, ne saurait Ă©chapper Ă  cette Loi universelle. DĂšs lors, pourquoi perdre sa vie Ă  dĂ©plorer une fin que l’on ne saurait Ă©viter ? Seule la peur d’un au-delĂ  inconnu aurait pu faire frĂ©mir d’apprĂ©hension mais Amida n’etait-il pas lĂ , prĂȘt Ă  accueillir tous les ĂȘtres ? Il suffisait donc d’avoir foi en Lui, en Sa toute-compassion, pour ĂȘtre dĂ©livrĂ© de l’angoisse de la fin et vivre plus sereinement. Les reprĂ©sentations d’AmitĂąbha On ne trouve pratiquement pas, comme on pourrait s’y attendre, de reprĂ©sentations d’AmitĂąbha en Inde. En Asie du Sud-Est, on en ren­contre sur les monuments appartenant au MahĂąyĂąna, notamment sur le grand stĂ»pa du Borobudur fin VIIIe siĂšcle – dĂ©but IXe siĂšcle, Ă  Java, oĂč quatre-vingt-douze de ses effigies assises en position du lotus avec les mains en mĂ©ditation, DhyĂąna-mudrĂą garnissent les niches des ga­leries de l’Ouest, ainsi que sur la coiffure des reprĂ©sentations du Boilhisattva Avalokiteshvara appelĂ© Lokeshvara au Cambodge. Au NĂ©pal et au Tibet, AmitĂąbha est souvent reprĂ©sentĂ© en sculpture et sur les mandala, en Ă©troit embrassement Yab-yum avec sa Shakti ou Ă©nergie fĂ©minine complĂ©mentaire PĂąndarĂą. Plus souvent on le mon­tre sur les thangka ou les mandala sous sa forme d’AmitĂąyus voir note 170, en Bodhisattva couronnĂ©assis en lotus, mains en mĂ©ditation DhyĂąna-mudrĂą supportant un vase d’ambroisie amrita ; jap. kanro, la liqueur divine d’immortalitĂ© qui confĂšre la sapience. Il est alors parfois assis Ă  cĂŽtĂ© d’un arbre Ashoka. En Chine, AmitĂąbha est mon­trĂ© dans la mĂȘme position, mais trĂšs souvent accompagnĂ© de ses deux acolytes, Guanyin Avalokiteshvara et MahĂąsthĂąmaprapta assis Ă  ses cĂŽtĂ©s. Lorsqu’il est reprĂ©sentĂ© debout, il porte alors en Chine le nom de Jieyin Fo, le Bouddha qui guide au Paradis ». On lui attribue parfois de trĂšs longs bras, ce qui lui permet d’atteindre tous ses fidĂšles. En CorĂ©e et au Japon, les images d’AmitĂąbha apparurent trĂšs tĂŽt, pratiquement en mĂȘme temps que les doctrines du bouddhisme. Une des plus anciennes images de ce Bouddha au Japon semble ĂȘtre celle du zushi sorte d’autel portatif en forme d’armoire ayant appartenu Ă  une dame de la famille Tachibana VIIP siĂšcle oĂč Amida est montrĂ© assis en VajrĂąsana ou ArdhapadmĂąsana, cheville droite sur cuisse gauche, les mains faisant un geste d’accueil non dĂ©fini la main droite levĂ©e, la main gauche en Varada, accompagnĂ© de ses deux acolytes debout sur des fleurs de lotus. Sur les autres images japonaises, il peut adopter des positions diffĂ©rentes, avoir les mains en mĂ©ditation DhyĂąna-mudrĂą, posĂ©es l’une sur l’autre, pouces et index rĂ©unis de maniĂšre Ă  former deux triangles accolĂ©s AmitĂąbha DhyĂąna-mudrĂą ; jap. Amida JĂŽ-in, ou encore avoir les deux pieds apparents, ĂȘtre assis en LalĂźtĂąsana ou, plus rarement, les mains faisant le geste de tourner la roue de la Loi Dharmachakra-mudrĂą Ă  hauteur de la poitrine, geste qui, nous l’avons vu, est gĂ©nĂ©ralement rĂ©servĂ© Ă  ShĂąkyamuni. En pein­ture, son image est souvent multiple, comme pour augmenter son efficacitĂ©. En sculpture, Amida est gĂ©nĂ©ralement reprĂ©sentĂ© assis avec les mains en DhyĂąna-mudrĂą ou en Vitarka-mudrĂą, seul ou accompagnĂ© de ses acolytes. On le montre aussi parfois debout mais plus particuliÚ­rement sur les peintures. Dans ce dernier cas, pour les sculptures ap­partenant Ă  la secte du JĂŽdo, son aurĂ©ole corporelle affecte la forme d’un bateau jap. funagata-kĂŽhaĂź, afin de rappeler qu’Amida est le pas­seur des fidĂšles au-delĂ  de l’ocĂ©an des douleurs. Il semblerait que les formes les plus anciennes au Japon pour la plupart disparues eurent les mains en Dharmachakra-mudrĂą, Amida ayant alors Ă©tĂ© l’objet d’une certaine confusion avec le personnage du Bouddha historique. Sous l’influence des doctrines japonaises de l’ésotĂ©risme MikkyĂŽ, Amida pré­senta ses mains en DhyĂąna-mudrĂą, surtout Ă  partir de la pĂ©riode finale de Heian de vers 900 jusque vers la fin du XIIe siĂšcle et pendant la pĂ©riode de Kamakura, c’est-Ă -dire jusqu’au dĂ©but du XIV siĂšcle. La forme d’Amida, qui, dans l’ésotĂ©risme, appartient au mandala du Vaj- radhĂątu, appelĂ© AmitĂąyus jap. MuryĂŽkĂŽ ; chin. Wuliang Guangming, LumiĂšre infinie », se distingue en ce que celui-ci prĂ©sente un pan de sa robe retombant sur son Ă©paule droite, alors que dans son aspect d’AmitĂąyur jap. MuryĂŽju; chin. Wuliang Shu, LongĂ©vitĂ© infinie » dans le mandala du GarbhadhĂątu, ses deux Ă©paules sont couvertes par sa robe. En tant que Bouddha principal de l’ésotĂ©risme, Amida porte une couronne. Son corps et sa robe pan retombant sur l’épaule droite sont de couleur rouge il est alors nommĂ© au Japon Guhari-shiki no Amida, ou encore Guhari no Amida Amida de couleur pourpre. Il est parfois aussi, toujours en sculpture, assis avec les pieds entiĂšrement cachĂ©s par sa robe signe d’appartenance Ă  l’ésotĂ©risme, une large coiffure sa tĂȘte Ă©tant supposĂ©e avoir grossi pendant le temps des cinq Kalpa que dura sa mĂ©ditation prĂ©cĂ©dant la formulation de son vƓu. Ses mains sont alors en Anjali-mudrĂą. On nomme cet aspect particulier GokĂŽshiyui no Amida MĂ©ditation des cinq Kalpa ou encore Inni HĂŽzĂŽ Nyorai Grand Bouddha de mĂ©ditation sur la Cause. En peinture, Amida est parfois reprĂ©sentĂ© au Japon principale­ment apparaissant derriĂšre la montagne » Yamagoshi no Amida, Shutsugen no Amida, comme s’il Ă©tait le soleil couchant. Sur quel­ques peintures il est Ă©galement reprĂ©sentĂ© debout sur un chemin situĂ© entre une riviĂšre de feu et une riviĂšre d’eau sĂ©parant son paradis du monde terrestre, invitant du geste les fidĂšles Ă  le suivre. Les reprĂ©sentations sculptĂ©es ou peintes d’AmitĂąbha sont extrĂȘ­mement diverses et nombreuses, Ă©tant donnĂ© la faveur dont jouissait ce Bouddha. Au Japon, les particuliers lui Ă©levaient de nombreuses statues et faisaient peindre ses images. On raconte que Taira no Shigenori 1138-1179 avait fait rĂ©aliser quarante-huit statues d’Amida sous sa forme de JĂ»ni-ko Butsu, une par point de son vƓu. En gĂ©nĂ©ral mais cela est loin d’ĂȘtre une rĂšgle absolue, les sectes Ă©sotĂ©riques l’ont reprĂ©sentĂ© assis sur une fleur de lotus, tandis que les sectes amidistes » l’ont plus volontiers montrĂ© debout, sans couronne, les mains en absence de crainte et don Abhaya-Varada-mudrĂą. Cependant certaines sculptures et peintures, rĂ©alisĂ©es pour illustrer des croyances particuliĂšres, peuvent prĂ©senter des formes exceptionnelles. Enfin il est Ă  noter que l’image d’AmitĂąbha, debout ou assise, se trouve presque toujours placĂ©e dans la coiffure ou sur la couronne d’Avalokiteshvara et de ses Ă©manations, ceux-ci Ă©tant considĂ©rĂ©s comme des hypostases d’AmitĂąbha. Lors des persĂ©cutions antichrĂ©tiennes qui eurent lieu au Japon pendant la pĂ©riode d’Edo XVII et XVIII siĂšcles, certains chrĂ©tiens, afin de ne point paraĂźtre suspects, firent rĂ©aliser des images d’Amida qu’ils placĂšrent sur une croix, Ă  l’emplacement nor­malement occupĂ© par l’effigie du Christ. Cette association Ă©tait toute naturelle pour des hommes habituĂ©s au syncrĂ©tisme religieux, d’autant plus que la personnalitĂ© salvatrice d’Amida pouvait, Ă  certains Ă©gards, s’apparenter Ă  celle du Sauveur chrĂ©tien. La foi chrĂ©tienne pouvait ainsi fort bien, pour des catĂ©chumĂšnes japonais, s’allier Ă  la foi en Amida. Cette association n’était pas aussi hĂ©rĂ©tique que l’on pourrait le supposer tout d’abord
 Il est remarquable de constater que l’apparition dans le boud­dhisme d’un Bouddha de l’au-delĂ  » tel qu’AmitĂąbha correspondait Ă  un dĂ©sir profond des hommes d’ĂȘtre rassurĂ©s quant Ă  leur devenir aprĂšs la mort. Cette vie dans l’au-delĂ  n’avait en effet jamais Ă©tĂ© envi­sagĂ©e par le Bouddha lui-mĂȘme, qui ne se prĂ©occupait que de sauver les hommes des douleurs de ce monde. La philosophie du Bouddha historique ne comportant pas de mĂ©taphysique, les hommes eurent tĂŽt fait de remĂ©dier Ă  cette lacune en crĂ©ant, toujours dans l’esprit de compassion du bouddhisme, une divinitĂ© qui, demeurant dans cet au- delĂ  inconnu, Ă©tait susceptible de les accueillir et de les rĂ©conforter. Les formes Ă©sotĂ©riques d’AmitĂąbha Nous avons vu qu’AmitĂąbha pouvait prendre au moins deux as­pects, selon le. mandala considĂ©rĂ© AmitĂąyus, LumiĂšre infinie >> et AmitĂąyur, LongĂ©vitĂ© infinie ». Ces deux formes ne furent guĂšre reprĂ©sentĂ©es que sur les mandala, sauf peut-ĂȘtre l’aspect d’AmitĂąyus, qui fut en grande faveur au Tibet oĂč il est reprĂ©sentĂ© comme un Bouddha parĂ©, couronnĂ©, ornĂ© de joyaux comme un Bodhisattva, les deux pieds apparents sur les cuisses, et tenant dans ses mains en mĂ©ditation le flacon d’ambroisie. Substitut d’AmitĂąbha dont il est le principal aspect, AmitĂąyus est naturellement accompagnĂ© des deux acolytes d’AmitĂąbha. Il est rarement accompagnĂ© de sa parĂšdre PĂąndarĂą, mais peut ĂȘtre par­fois reprĂ©sentĂ© avec plusieurs faces jusqu’à quatre et plusieurs bras deux Ă  huit. Sa monture vĂąhana est un paon, qui parfois apparaĂźt sur les images peintes. Quant Ă  AmitĂąyur, il n’est pratiquement jamais reprĂ©sentĂ©, sauf sur quelques mandala. Sous sa forme d’AmitĂąyus chin. Changsheng Fo; tib. Tse-dpag- med; mongol Chaghlasi ĂŒgei Nasutu ou de Bouddha de la Vie Ă©ter­nelle, il est nettement diffĂ©renciĂ© par les TibĂ©tains de sa forme normale d’AmitĂąbha, alors que les Chinois et les Japonais confondent les deux formes sauf cependant dans les mandala. Les images le reprĂ©sentent comme un Bouddha parĂ©, richement vĂȘtu et ornĂ©, avec les cheveux tombant sur les Ă©paules ou nouĂ©s en chignon. Il tient dans ses mains en DhyĂąna-mudrĂą le vase Ă  ambroisie qui contient la drogue de vie Ă©ternelle parfois symbolisĂ©e sur les images tibĂ©taines par des chapelets de pilules ou une branche d’arbre Ashoka. Il n’est jamais reprĂ©sentĂ© sous cette forme en embrassement Yab-yum car il ne possĂšde pas de Shakti. En Chine, oĂč il est appelĂ© Omituo Fo, il fut assimilĂ© par les taoĂŻstes Ă  une divinitĂ© de longue vie dont ils recherchaient depuis longtemps l’élixir. Il conquit donc d’emblĂ©e la faveur des foules, et l’importance grandissante de son culte provoqua maintes controverses entre les tenants du confucianisme et les bouddhistes. Il est reprĂ©sentĂ© comme les Bouddha de l’Inde et du Sud-Est asiatique, ou bien debout, avec les bras trĂšs longs. Dans ce dernier cas, on le nomme Jieyin Fo le Bouddha qui guide au paradis. Les neuf sortes d’accueil RaigĂŽ d’AmitĂąbha en son paradis Au Japon, AmitĂąbha Amida est trĂšs souvent reprĂ©sentĂ© en peinture en RaigĂŽ, c’est-Ă -dire en position d’accueil du fidĂšle dans sa Terre pure de l’Ouest, entourĂ© de vingt ou vingt-cinq Bodhisattva, d’ĂȘtres cĂ©lestes musiciens et autres. Amida est alors, suivant les cas, assis ou debout. La description de ce paradis d’AmitĂąbha, la SukhĂąvatĂź, situĂ©e Ă  l’ouest, diffĂšre selon les sĂ»tra et les auteurs. Selon le SaddbarmapundarĂźka-sĂ»tra, les femmes ne sont pas admises dans ce paradis mais peuvent, grĂące Ă  leurs mĂ©rites, y renaĂźtre sous la forme masculine. Dans d’autres Ecri­tures, le sexe des invitĂ©s » au paradis d’AmitĂąbha n’est pas mentionnĂ© du tout. Et, selon le 35 vƓu de ce Bouddha, toutes les femmes qui croient en lui doivent renaĂźtre dans son Paradis
 Selon le texte japonais du Kan MuryĂŽju-kyĂŽ, il existe trois classes d’accueil comportant chacune trois degrĂ©s correspondant aux qualitĂ©s du fidĂšle reçu dans le JĂŽdo Terre pure par Amida assistĂ© de Kannon Avalokiteshvara et Seishi Bosatsu MahĂąsthĂąmaprapta; Ă  chacune de ces classes et de ces degrĂ©s correspondrait une mudrĂą jap. bon, in caractĂ©ristique du fidĂšle impĂ©trant La premiĂšre classe, la plus haute JĂŽbon , est celle dite de la contemplation des Bodhisattva. Elle est rĂ©servĂ©e aux fidĂšles qui ont en perfection les trois pensĂ©es de sincĂ©ritĂ©, de foi et du ferme dĂ©sir de renaĂźtre dans la Terre pure. Ils sont accueillis sur un trĂŽne de diamant. La deuxiĂšme classe, moyenne ChĂ»bon, est celle dite de la contemplation des auditeurs SbrĂąvaka’, jap. ShĂŽmon. Elle est rĂ©servĂ©e Ă  ceux des fidĂšles qui, ayant suivi d’autres voies de salut que la dĂ©votion unique en Amida, n’en ont pas moins eu le dĂ©sir de renaĂźtre dans le JĂŽdo. Ces fidĂšles y seront accueillis sur des fleurs de lotus plus ou moins Ă©panouies selon leur puretĂ©. La troisiĂšme classe, infĂ©rieure Gebon, est celle dite de la contemplation des laĂŻcs. Elle est rĂ©servĂ©e Ă  tous les autres hommes, mĂȘme Ă  ceux dont les fautes furent grandes, mais qui ont cependant Ă©tĂ© instruits de la Doctrine et ont prononcĂ©, ne serait-ce qu’une seule fois, l’invocation au nom d’Amida Nembutsu au moment de leur mort. Les trois degrĂ©s de chaque classe correspondent Ă  la maturitĂ© et au degrĂ© de perfection atteint par les fidĂšles appartenant Ă  chaque classe. À chacun de ces degrĂ©s correspond une mudrĂą particuliĂšre. Il existe ainsi neuf degrĂ©s de perfection entre lesquels sont rĂ©partis tous les fidĂšles ; chacun d’eux reçoit donc, dans le paradis d’Amida, un accueil correspondant Ă  son Ă©tat spirituel, Ă©tat qui est signalĂ© par la mudrĂą que rĂ©alise Amida au moment oĂč il le reçoit en sa Terre pure JĂŽbon JĂŽshĂŽ JĂŽ-in, pouce sur index ; JĂŽbon ChĂ»shĂŽ SeppĂŽ-in, pouce sur index ; GeshĂŽ RaigĂŽ-in, pouce sur index ; ChĂ»bon JĂŽshĂŽ JĂŽ-in, pouce sur majeur ; ChĂ»bon ChĂ»shĂŽ SeppĂŽ-in, pouce sur majeur ; ChĂ»bon GeshĂŽ RaigĂŽ-in, pouce sur majeur ; Gebon JĂŽshĂŽ JĂŽ-in, pouce sur annulaire ; Gebon ChĂ»shĂŽ SeppĂŽ-in, pouce sur annulaire ; Gebon GeshĂŽ RaigĂŽ-in, pouce sur annulaire. Les positions les plus reprĂ©sentĂ©es sont les trois premiĂšres, les autres, peut-ĂȘtre Ă  cause de destructions accidentelles, Ă©tant beaucoup plus rares. Il est Ă©galement probable que les artistes eurent Ă  cƓur lorsqu’il ne s’agissait pas d’ensembles pour l’enseignement mais de peintures exemplaires de montrer comment les fidĂšles les plus mĂ©ri­tants Ă©taient accueillis dans la Terre pure, ce qui leur permettait de rĂ©aliser une image du paradis plus frappante et surtout plus reprĂ©sen­tative aux yeux du peuple et sĂ»rement Ă  leurs propres yeux; ce serait une des raisons et Ă  notre sentiment non la moindre qui font que les images montrant le RaigĂŽ d’Amida dans la premiĂšre classe sont beau­coup plus nombreuses. On a beaucoup Ă©piloguĂ© sur la signification exacte de ces classes et de ces mudrĂą d’accueil et l’on a parfois Ă©mis l’opinion qu’elles ne concernaient pas uniquement les fidĂšles d’Amida, mais Ă©galement tous les hommes premiĂšre classe, les fidĂšles d’Amida Ă©tant reçus au premier degrĂ©, les PrĂȘta jap. Gakki ou ĂȘtres fantomatiques affamĂ©s errant dans l’attente d’une rĂ©incarnation, un peu comme nos Ăąmes du purgatoire chrĂ©tien, dans la seconde classe, enfin les animaux dans la derniĂšre
 Ces positions de l’accueil d’AmitĂąbha sont dĂ©crites dans le SukhĂą- vĂątĂźvyĂ»ha et sont Ă©voquĂ©es dans certaines piĂšces du théùtre N. Cer­taines furent mĂȘme reprĂ©sentĂ©es en sculpture, notamment dans l’Amida-dĂŽ du JĂŽruri-ji prĂšs de KyĂŽto, et en peinture sur les murs du HĂŽĂŽ-dĂŽ du ByĂŽdĂŽ-in Ă  Uji datant de 1053. Au Japon, la secte du JĂŽdo-ShinshĂ» reprĂ©sente gĂ©nĂ©ralement Amida debout, avec les mains en HĂŽben-HĂŽshin des moyens du Dhar- makĂąya, la droite levĂ©e paume en avant, index et pouce se touchant, la gauche Ă©tendue vers le bas faisant la mĂȘme mudrĂą, qui signifierait l’accueil d’Amida en son paradis de la Terre pure. En peinture surtout, les RaigĂŽ d’Amida sont reprĂ©sentĂ©s au Japon Ă  partir du X siĂšcle et semblent inspirĂ©s des peintures murales chi­noises de l’époque des Tang. Sur ces images, AmitĂąbha est toujours accompagnĂ© de vingt ou vingt-cinq Bodhisattva, parmi lesquels les deux acolytes d’AmitĂąbha, Avalokiteshvara et MahĂąsthĂąmaprapta. AmitĂąbha est aussi parfois montrĂ© accompagnĂ© de ses douze corps de lumiĂšre, appelĂ©s en japonais Busshin et KĂŽbutsu. A ces divers Bodhi­sattva et Ă©manations se joignent de nombreux musiciens ainsi que di­vers ĂȘtres cĂ©lestes, sortes d’anges ApsarĂąs ; jap. Tennin ; chin. TiannĂŒ, ae gardiens de l’espace LokapĂąla, parfois aussi d’Arhat et d’oiseaux chanteurs, Gandharva et Kimnara. Sur la mĂȘme image, on trouve aussi quelquefois une reprĂ©sentation des six destinĂ©es de la transmigration Gati ; jap. RokudĂŽ selon la Loi bouddhique du SamsĂąra cycle des renaissances. Ces acolytes d’AmitĂąbha se trouvent soit debout, soit assis ou agenouillĂ©s sur des nuages et des fleurs de lotus. On distingue trois types de peintures de RaigĂŽ jap. RaigĂŽ-zu Dans le plus ancien appelĂ© Muka-e no Mandara au Japon, AmitĂąbha et son cortĂšge de Bodhisattva sont assis, de face, et leur groupe est dans le lointain, au-dessus d’un paysage. Ceux que l’on a coutume d’appeler descente d’AmitĂąbha » celui-ci est assis ou debout comme ses acolytes. Le groupe ainsi formĂ© est mon­trĂ© de trois quarts face comme s’il se dirigeait vers la terre, symbolisĂ©e dans le bas de l’image par un paysage terrestre. AmitĂąbha en descente rapide ». Ces images, nommĂ©es au Japon Haya RaigĂŽ-zu RaigĂŽ rapide, montrent le groupe dans un mouvement accentuĂ© de descente vers la terre » et donne une certaine impression de rapiditĂ©. Elles furent surtout exĂ©cutĂ©es au Japon pendant la pĂ©riode de Kamakura 1185-1333. Enfin il faut citer une forme exceptionnelle de RaigĂŽ, particuliĂšre au Japon et appelĂ©e Amida JizĂŽ RaigĂŽ, qui montre Amida accompagnĂ©, en plus de ses Bodhisattva habituels, de Kshitigarbha jap. JizĂŽ Bosat-su. Certaines images, comme l’Ofuda de l’EikandĂŽ, furent Ă©galement rĂ©alisĂ©es mais elles sont rares et constituent des exceptions. Les groupes d’AmitĂąbha et de ses acolytes Lorsque AmitĂąbha est reprĂ©sentĂ© avec seulement deux acolytes, gĂ©né­ralement Avalokiteshvara qui personnifie sa compassion envers tous les ĂȘtres, et MahĂąsthĂąmaprĂąpta qui reprĂ©sente sa sagesse et sa force ce dernier peut parfois, exceptionnellement, ĂȘtre remplacĂ©, comme nous venons de le voir, par Kshitigarbha, la triade ainsi formĂ©e prend le nom de vĂ©nĂ©rable triade d’AmitĂąbha jap. Amida Sanzon. Avalokitesh­vara tient alors Ă  la main une fleur de lotus pour accueillir le fidĂšle dans la Terre pure, tandis que MahĂąsthĂąmaprapta garde les mains jointes en Anjali-mudrĂą. Parfois ces deux acolytes ont leurs mains en garde du trĂ©sor jap. HĂŽkyĂŽ-in, mais cette position est rare. Dans un cas au moins, ces deux acolytes sont on ignore pourquoi debout sur un seul pied et torse nu. Mais ils sont gĂ©nĂ©ralement dĂ©crits comme Ă©tant debout, ou assis en PadmĂąsana, ou encore agenouillĂ©s, parfois simplement accroupis, un seul genou touchant le montre parfois aussi AmitĂąbha en compagnie du Bouddha historique, sur le mĂȘme autel, car AmitĂąbha est rarement aussi associĂ© au Bouddha historique et Ă  Maitreya cette triade insolite symboliserait, croit-on, les trois Ăąges. Un autre type d’ensemble, appelĂ© au Japon Amida Goson, vĂ©né­rable groupe de cinq », comprend, en plus dAmida et de ses acolytes, deux ShrĂąvaka ou auditeurs fidĂšles de la parole du Bouddha », consi­dĂ©rĂ©s soit comme des Arhat, soit comme des ĂȘtres aspirant simple­ment Ă  devenir des Bodhisattva. Une tradition japonaise les identifie Ă  Kshitigarbha et au moine indien NĂągĂąrjuna jap. RyĂ»ju Bosatsu. Sur les mandala, il se trouve Ă©galement diversement entourĂ© sur celui du VajradhĂątu, il se nomme AmitĂąyus jap. MuryĂŽkĂŽ; chin. Wuliang Guangming. Il est reprĂ©sentĂ© avec une couronne sur la tĂȘte, les mains en DhyĂąna-mudrĂą tenant le vase d’Amrita, la robe lui couvrant les deux Ă©paules. Il est de couleur rouge et est assistĂ© de quatre Bodhisattva. Sur les mandala d’AmitĂąbha tels que Amida Mandara, il est appelĂ© AmitĂąyur MuryĂŽju; chin. Wuliang Shu et est entourĂ© de huit Bodhisattva debout ou assis sur les huit pĂ©tales d’une fleur de lotus dont il occupe le centre. Sur le mandala du GarbhadhĂątu, il est entourĂ© de quatre Bodhisattva qui symbolisent ses qualitĂ©s et ses vertus. Enfin, certains ensembles, appelĂ©s au Japon Jittai Amida, des dix corps d’AmitĂąbha », sont parfois reprĂ©sentĂ©s quatre corps » sont reprĂ©sentĂ©s de face, les autres de trois quarts. Les acolytes et personnages associĂ©s Ă  AmitĂąbha Les acolytes habi­tuels d’AmitĂąbha sont, nous venons de le voir, Avalokiteshvara et MahĂąs­thĂąmaprĂąpta. Ces personnages sont dĂ©crits en dĂ©tail Ă  leur place respective dans les chapitres traitant des Bodhisattva, ainsi que le personnage Ă©pisodique du RaigĂŽ d’Amida, Kshitigarbha. Cependant, il nous a semblĂ© utile de les Ă©voquer ici tout au moins les deux premiers, afin de les mieux situer par rapport Ă  AmitĂąbha. Avalokiteshvara Il reprĂ©sente la toute-compassion d’AmitĂąbha envers les ĂȘtres qui souffrent. C’est Ă©galement une hypostase d’AmitĂąbha, le dispensateur des mĂ©rites de la compassion infinie de celui-ci. MahĂąsthĂąmaprapta chin. Daishize ; jap. Dai Seishi C’est Celui qui a obtenu une grande force » et qui reprĂ©sente la forceet la sagesse d’AmitĂąbha. Il assiste, avec Avalokiteshvara Ă  sa droite, Ă  l’accueil des fidĂšles dans la Terre pure. Peu reprĂ©sentĂ© en Inde et en Asie du Sud-Est, il figure en compagnie d’Avalokiteshvara dans les grottes de YĂŒngang en Chine debout, main droite en Vitarka, main gauche en Varada. Ce Bodhisattva est Ă©galement considĂ©rĂ© comme une dĂ©ification de Maudga- lyĂąyĂąna, un des dix grands disciples du Bouddha Gautama. Peu de temples lui ont Ă©tĂ© consacrĂ©s et par consĂ©quent on trouve trĂšs rarement ses effigies isolĂ©es de celles d’AmitĂąbha et d’Avalokiteshvara. MahĂąsthù­maprapta jap. Seishi Bosatsu, Dai Seishi ; chin. Daishizhe, Dashizi a l’aspect gĂ©nĂ©ral d’un Bodhisattva. Il est reprĂ©sentĂ© en dehors des RaigĂŽ soit assis en LalitĂąsana, soit debout ou agenouillĂ©. Il a les mains jointes en Anjali-mudrĂą ou en Vitarka-Varada-mudrĂą jap. RaigĂŽ-in. On le re­connaĂźt principalement Ă  ce qu’il porte un vase prĂ©cieux sur sa couronne mais ce signe distinctif est fort souvent absent des reprĂ©sentations, peut-ĂȘtre parce que l’on ne sait pas trĂšs exactement ce que signifie la prĂ©sence de ce vase. Il est parfois montrĂ© avec un lotus Ă©panoui Ă  la main droite, la gauche Ă©tant en une sorte de Varada-mudrĂą index allongĂ©, autres doigts repliĂ©s ou tenant une fleur de lotus. Cependant, ainsi que nous l’avons signalĂ© plus haut, il peut aussi avoir les mains en garde du trĂ©sor » ou tenant une corolle de lotus pour recevoir le fidĂšle dans la Terre pure d’AmitĂąbha. Dans les peintures montrant la descente d’AmitĂąbha », MahĂąsthĂąmaprapta est pratiquement toujours reprĂ©sentĂ© Ă  gauche d’AmitĂąbha. Enfin, on peut rattacher au culte d’AmitĂąbha au Japon les Ɠuvres d’art reprĂ©sentant le moine KĂ»ya ShĂŽnin, religieux japonais 904-972 que l’on dit ĂȘtre un fils de l’empereur Uda. Ce moine aurait, en 937, prĂȘchĂ© le Nembutsu Odori ou invocation chantĂ©e et dansĂ©e du nom d’Amida, et contribuĂ© au dĂ©veloppement au Japon de la fĂȘte des DĂ©funts Ullambana ; jap. Urabon-e et des danses qui se pratiquent Ă  cette occasion Bon Odori pour invoquer les esprits des morts. KĂ»ya ShĂŽnin eut de son temps une grande activitĂ© itinĂ©rante et fut Ă  l’origine de la construction de nombreux temples amidistes et des estrades de danse. On le reprĂ©sente comme un moine, maigre, le crĂąne rasĂ©, marchant en s’appuyant sur un long bĂąton surmontĂ© d’un bois de daim ou de cerf et frappant sur un gong placĂ© sur sa poitrine. De sa bouche jaillissent des effigies reprĂ©sentant Amida, liĂ©es entre elle comme le sont les paroles d’un sĂ»tra ce mot signifiant Ă  la fois fil » et texte sacrĂ© » elles reprĂ©senteraient les invocations ou Nembutsu prononcĂ©es par lui. Cependant, certaines statues ou peintures le reprĂ©sentent comme un moine errant, sans attribut particulier. VidĂ©o Les Bouddha de vĂ©nĂ©ration Post Views 532 Lesyeux de Bouddha. La premiĂšre fois qu'on les aperçoit, ça fait tout chose tellement c'est une image qui fait partie de notre imaginaire ; et puis on en voit beaucoup, des petits et des trĂšs grands et ça reste toujours aussi magique. Quels sont les symboles du bouddhisme et leurs significations ? Si vous ĂȘtes ici, vous vous pausez certainement cette question, et vous ĂȘtes au bon endroit pour connaitre la rĂ©ponse ! dĂ©couvrez maintenant les symboles bouddhistes les plus reprĂ©sentĂ©s. Le bouddhisme a commencĂ© dĂšs le 4e ou 6e siĂšcle avant notre Ăšre lorsque Siddharta Gautama a commencĂ© Ă  diffuser ses enseignements sur la souffrance, le nirvana et la renaissance en Inde. Siddharta lui-mĂȘme Ă©tait opposĂ© Ă  accepter des images de lui-mĂȘme et utilisait de nombreux symboles diffĂ©rents pour illustrer ses enseignements. Il y a huit symboles diffĂ©rents de bon augure du bouddhisme, et beaucoup disent que ceux-ci reprĂ©sentent les dons que Dieu a faits Ă  Bouddha quand il a atteint l'illumination. SOMMAIRE DES SYMBOLES BOUDDHISTE Les symboles bouddhistes et leur signification Les huit signes auspicieux du bouddhisme ou Ashtamangala Le parasol ou parapluie Les Deux Poissons DorĂ©s La Conque La fleur de lotus La banniĂšre de la victoire Urne de sagesse La roue du Dharma ou Dharmachakra Le nƓud Ă©ternel D'autres Symboles Bouddhistes avec une importante haute L'arbre de la bodhi Empreinte du Bouddha TrĂŽne vide Le lion bouddhiste Swastika, la Croix gammĂ©e bouddhiste Les quatres rois cĂ©lestes Yeux de Bouddha Vajra Enso Aum Om Trois joyaux Le bol Ă  aumĂŽnes Cloches bouddhiques Drapeau bouddhiste Que signifient les diffĂ©rents symboles bouddhiques ? On ne connaĂźt pas le rĂŽle de l'image dans le bouddhisme primitif, bien que l'on puisse trouver de nombreuses images survivantes parce que leur nature symbolique ou reprĂ©sentative n'Ă©tait pas clairement expliquĂ©e dans les textes anciens. Parmi les symboles les plus anciens et les plus communs du bouddhisme sont le stupa, la roue du Dharma et la fleur de lotus. La roue du dharma, traditionnellement reprĂ©sentĂ©e par huit rayons, peut avoir diffĂ©rentes significations. Au dĂ©but, il ne signifiait que la royautĂ© un concept du "monarque de la roue, ou chakravatine, mais a commencĂ© Ă  ĂȘtre utilisĂ© dans un contexte bouddhiste sur les piliers d'Ashoka au 3e siĂšcle av. La roue du Dharma est gĂ©nĂ©ralement considĂ©rĂ©e comme se rĂ©fĂ©rant au processus historique de l'enseignement du bouddhadharma ; les huit rayons se rĂ©fĂšrent Ă  la noble voie octuple. Le lotus, aussi bien, peut avoir plusieurs significations, se rĂ©fĂ©rant souvent au potentiel intrinsĂšquement pur de l'esprit. D'autres symboles anciens incluent la Trisula, un symbole utilisĂ© depuis le 2Ăšme siĂšcle av. qui combine le lotus, le bĂąton de diamant vajra et une symbolisation des trois bijoux Le Bouddha, le dharma, la sangha. La croix gammĂ©e Ă©tait traditionnellement utilisĂ©e en Inde par les bouddhistes et les hindous comme signe de chance. En Asie de l'Est, la croix gammĂ©e est souvent utilisĂ©e comme symbole gĂ©nĂ©ral du bouddhisme. Les croix gammĂ©es utilisĂ©es dans ce contexte peuvent ĂȘtre orientĂ©es vers la gauche ou vers la droite. Le bouddhisme primitif n'a pas dĂ©peint le Bouddha lui-mĂȘme et peut avoir Ă©tĂ© aniconique. Le premier indice de reprĂ©sentation humaine dans le symbolisme bouddhiste apparaĂźt avec l'empreinte de Bouddha. Les huit signes auspicieux du bouddhisme ou Ashtamangala C'est une suite sacrĂ©e de Huit Signes Auspicieux endĂ©miques Ă  un certain nombre de Traditions Dharmic telles que l'Hindouisme, le JaĂŻnisme, le Bouddhisme, le Sikhisme. Les symboles ou " attributs symboliques " sont le yidam et les outils pĂ©dagogiques. Non seulement ces attributs, ces signatures Ă©nergĂ©tiques, pointent vers des qualitĂ©s d'esprit Ă©clairĂ©, mais elles sont l'investiture qui orne ces " qualitĂ©s " Ă©clairĂ©es. De nombreuses Ă©numĂ©rations et variations culturelles de l'Ashtamangala existent encore. À l'origine, on utilisait en Inde des groupes de huit symboles de bon augure lors de cĂ©rĂ©monies telles que l'inauguration ou le couronnement d'un roi. Un premier groupe de symboles comprenait trĂŽne, croix gammĂ©e, svastika, empreinte de main, noeud crochetĂ©, vase de bijoux, gourde de libation d'eau, paire de poissons, bol avec couvercle. Dans le bouddhisme, ces huit symboles de la bonne fortune reprĂ©sentent les offrandes faites par les dieux au Bouddha Shakyamuni immĂ©diatement aprĂšs qu'il eut obtenu l'illumination. Le parasol ou parapluie Le parasol ou parapluie bouddhiste Un parapluie peut protĂ©ger les gens des diffĂ©rents Ă©lĂ©ments, comme le soleil ou la pluie. Dans ce contexte, un parasol ou un parapluie peut signifier la protection contre la souffrance et les forces nocives. Cela peut aussi signifier le plaisir de profiter de l'ombre fraĂźche qu'elle procure. En savoir plus sur le parasol bouddhiste Les Deux Poissons DorĂ©s Deux poissons dorĂ©s Dans les temps anciens, les deux poissons Ă©taient dessinĂ©s pour symboliser le Gange et les riviĂšres Yamuna. Par l'interprĂ©tation, il est devenu synonyme de chance et de fortune. C'est aussi le courage et l'intrĂ©piditĂ© d'affronter l'ocĂ©an de souffrances et de pouvoir nager librement comme des poissons dans l'eau. En savoir plus sur les deux poissons dorĂ©s La Conque Cette grosse coquille a Ă©tĂ© utilisĂ©e dans de nombreux pays comme corne de combat traditionnelle. Dans le bouddhisme, la coquille de conque blanche qui s'enroule vers la droite peut signifier le son profond et joyeux des enseignements du Dharma. Elle est reprĂ©sentative de l'Ă©veil que reçoivent les disciples lorsqu'ils entendent ces enseignements. Le coquillage de la conque peut aussi signifier l'Ă©veil des gens Ă  l'ignorance. En savoir plus la Conque La fleur de lotus Le lotus a Ă©tĂ© utilisĂ© dans de nombreux enseignements du bouddhisme pour transmettre la vraie nature de toute l'humanitĂ©. Les racines de la plante de lotus sont enfoncĂ©es profondĂ©ment dans la boue, mais elle pousse encore au-dessus de l'eau trouble et s'Ă©panouit en une belle fleur Ă  l'odeur douce. Le lotus peut ĂȘtre analogue Ă  la façon dont nous nous Ă©levons de nos souffrances pour atteindre l'illumination, la beautĂ© et la clartĂ©. Les plantes de lotus de couleurs diffĂ©rentes signifient diffĂ©rentes choses dans le bouddhisme. Un lotus blanc est un symbole de puretĂ© mentale et spirituelle. D'autres couleurs et leur signification incluent Rouge - Ceci reprĂ©sente le cƓur, l'amour et la compassion. Rose - Ceci reprĂ©sente le Bouddha historique. Violet - Ceci reprĂ©sente le mysticisme. Bleu - Cela reprĂ©sente la sagesse, ainsi que le contrĂŽle des sens. En savoir plus sur la fleur de lotus La banniĂšre de la victoire Ce symbole reprĂ©sente comment Bouddha a vaincu le dĂ©mon Mara. Ce dĂ©mon, dans le bouddhisme, est synonyme de passion, de luxure et de fiertĂ©. La BanniĂšre de la Victoire est utilisĂ©e pour rappeler aux gens qu'il faut vaincre sa propre fiertĂ©, sa luxure et ses passions pour pouvoir atteindre l'illumination. En savoir plus sur la BanniĂšre de la Victoire Le vase au trĂ©sor ou urne de sagesse Un vase peut ĂȘtre rempli de beaucoup de choses diffĂ©rentes. Le vase, dans le bouddhisme, peut signifier la pluie de la santĂ©, la richesse, la prospĂ©ritĂ© et toutes les bonnes choses qui viennent avec l'illumination. Il reprĂ©sente la santĂ©, la longĂ©vitĂ©, la richesse, la prospĂ©ritĂ©, la sagesse et le phĂ©nomĂšne de l'espace. En savoir plus l'urne de sagesse La roue du Dharma ou Dharmachakra La roue du Dharma Cette roue est aussi appelĂ©e le chakra du dharma ou le chakka du Dhamma et est souvent utilisĂ©e pour reprĂ©senter Bouddha lui-mĂȘme. Il est aussi devenu universellement le symbole du bouddhisme. La roue du dharma a huit rayons, qui reprĂ©sentent le chemin octuple du Bouddha. En savoir plus sur la Roue de Dharma dharmachakra Le nƓud Ă©ternel On dit que l'entrelacement des lignes dans le nƓud Ă©ternel symbolise la façon dont tout est reliĂ©. Elle peut aussi reprĂ©senter comment la religion et les affaires sĂ©culiĂšres, ainsi que la compassion et la sagesse, sont unies et reliĂ©es les unes aux autres. Le " nƓud sans fin " ou " nƓud Ă©ternel " reprĂ©sente l'entrelacement de la sagesse et de la compassion ; reprĂ©sente la dĂ©pendance mutuelle de la doctrine religieuse et des affaires sĂ©culiĂšres. En savoir plus Le nƓud Ă©ternel D'autres Symboles Bouddhiste avec une importante haute Feuille de Bodhi et arbre de Bodhi L'arbre de la bodhi, Ă©galement connu sous le nom de Bo du Bo cinghalais, Ă©tait un grand et trĂšs vieux figuier sacrĂ© situĂ© Ă  Bodh Gaya Ă  environ 100 km de Patna dans l'Ă©tat indien du Bihar, sous lequel Siddhartha Gautama, le maĂźtre spirituel et fondateur du bouddhisme plus tard connu sous le nom de Gautama Buddha, aurait atteint la lumiĂšre, ou Bodhi. Dans l'iconographie religieuse, l'arbre Bodhi est reconnaissable Ă  ses feuilles en forme de cƓur, qui sont gĂ©nĂ©ralement bien en vue. Il faut 100 Ă  3000 ans pour qu'un arbre de la bodhi grandisse pleinement. Le terme "Bodhi Tree" est Ă©galement largement appliquĂ© aux arbres existants, en particulier la Figue SacrĂ©e qui pousse au temple de la Mahabodhi, qui est un descendant direct du spĂ©cimen original. Cet arbre est une destination frĂ©quente pour les pĂšlerins, Ă©tant le plus important des quatre principaux lieux de pĂšlerinage bouddhiste. D'autres arbres sacrĂ©s de Bodhi qui ont une grande signification dans l'histoire du bouddhisme sont l'arbre Anandabodhi Ă  Sravasti et l'arbre Bodhi Ă  Anuradhapura, Sri Lanka. On pense que les deux ont Ă©tĂ© propagĂ©s Ă  partir de l'arbre original de la Bodhi. En savoir plus l'arbre de la bodhi Empreinte du Bouddha L'empreinte du Bouddha est une empreinte de l'un ou des deux pieds du Bouddha Gautama. Il existe deux formes les formes naturelles, telles qu'on les trouve dans la pierre ou la roche, et les formes artificielles. Beaucoup de celles "naturelles", bien sĂ»r, sont reconnues comme n'Ă©tant pas des empreintes rĂ©elles du Bouddha, mais des rĂ©pliques ou des reprĂ©sentations d'entre elles, qui peuvent ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme des Cetiya reliques bouddhistes ainsi qu'une reprĂ©sentation aniconique et symbolique du Bouddha Ă  ses dĂ©buts. Les empreintes du Bouddha abondent dans toute l'Asie, datant de diffĂ©rentes pĂ©riodes. Ils portent souvent des signes distinctifs, tels qu'un Dharmachakra au centre de la semelle, ou les 32, 108 ou 132 signes propices du Bouddha, gravĂ©s ou peints sur la semelle. En savoir plus l'empreinte du bouddha TrĂŽne vide Un trĂŽne vide rĂ©side dans le concept de " vide ", un Ă©lĂ©ment important du mysticisme. Ce symbole symbolisait Ă©galement la royautĂ© de Siddharta Gautama. En savoir plus le TrĂŽne vide Le lion bouddhiste Le lion est l'un des symboles les plus importants du bouddhisme. Le lion est le symbole de la royautĂ© qui symbolisait ce dont le Bouddha faisait partie avant d'atteindre l'illumination. C'est aussi le pouvoir de l'enseignement du Bouddha et on le compare souvent au rugissement d'un lion. En savoir plus le lion bouddhiste Swastika Dans la tradition bouddhiste, la croix gammĂ©e symbolise les pieds ou les empreintes du Bouddha et est souvent utilisĂ©e pour marquer le dĂ©but des textes. Le bouddhisme tibĂ©tain moderne l'utilise comme dĂ©coration vestimentaire. Avec la diffusion du bouddhisme, il est passĂ© dans l'iconographie de la Chine et du Japon oĂč il a Ă©tĂ© utilisĂ© pour dĂ©signer la pluralitĂ©, l'abondance, la prospĂ©ritĂ© et la longue vie. En savoir plus sur Swastika Les quatre rois cĂ©lestes Les Quatres rois gardiens - Dans la foi bouddhiste, les quatre rois cĂ©lestes sont quatre dieux gardiens, dont chacun veille sur une direction cardinale du monde. En savoir plus les quatres rois cĂ©lestes Yeux de Bouddha Yeux de Bouddha - Aussi appelĂ©s Yeux de Sagesse, cette paire d'yeux est gĂ©nĂ©ralement reprĂ©sentĂ©e sur les quatre cĂŽtĂ©s des sanctuaires bouddhistes connus sous le nom de Stupas. Le symbole indique les yeux omniscients et omniscients de Bouddha et est reprĂ©sentatif de la prĂ©sence du Seigneur tout autour. La ligne bouclĂ©e sous les yeux au milieu oĂč le nez est sur un visage est le chiffre sanscrit qui symbolise l'unitĂ© de tout et signifie Ă©galement que la seule façon d'atteindre l'illumination est par les enseignements du Bouddha. Le point entre les yeux est indicatif du troisiĂšme Ɠil, qui reprĂ©sente l'Ă©veil spirituel. En savoir plus les yeux de Bouddha Vajra Le Vajra est un symbole tantrique bouddhiste reprĂ©sentant une grande puissance spirituelle et la fermetĂ© de l'esprit. Il symbolise l'une des trois branches principales du bouddhisme, le Vajrayana. FormĂ© comme une massue Ă  tĂȘte sphĂ©rique nervurĂ©e, le Vajra symbolise les attributs d'un diamant puretĂ© et indestructibilitĂ© ainsi que les propriĂ©tĂ©s d'un Ă©clair Ă©nergie irrĂ©sistible. Elle reprĂ©sente aussi une crĂ©ativitĂ© sans fin, une activitĂ© habile et puissante. Dans le bouddhisme tibĂ©tain, le Vajra est aussi un outil rituel et est connu sous le nom de Dorje. Il est utilisĂ© avec une cloche par les lamas et autres pratiquants de sadhana. En savoir plus sur Vajra Ensƍ Dans le bouddhisme zen, ensƍ est un symbole sacrĂ© souvent appelĂ© "Le Cercle des LumiĂšres". C'est un cercle dessinĂ© Ă  la main en un ou deux coups de pinceau pour exprimer un moment oĂč l'esprit est libre de laisser le corps crĂ©er. Certains artistes dessinent ensƍ comme un cercle ouvert, tandis que d'autres complĂštent le cercle. Au dĂ©but, ensƍ peut paraĂźtre comme un cercle grossiĂšrement dessinĂ©, mais il symbolise beaucoup de choses la force, l'Ă©lĂ©gance, l'univers, notre moi vĂ©ritable et le plus intime, la beautĂ© dans l'imperfection, et l'unicitĂ© de toutes choses dans la vie. Il symbolise Ă©galement l'Ă©tat mĂ©ditatif parfait ou l'illumination. Ensƍ est une expression visuelle du Soutra du CƓur. La forme est vide et le vide est une forme - un cercle dans lequel tout est contenu Ă  l'intĂ©rieur, ou Ă©galement exclu par ses limites. En savoir plus sur Enso Aum Om Om, Ă©galement Ă©crit comme Aum, est une syllabe mystique et sacrĂ©e qui provient de l'hindouisme, mais qui est maintenant commune au bouddhisme et aux autres religions. Dans l'hindouisme, Om est le premier son de la crĂ©ation et symbolise les trois Ă©tapes de l'existence naissance, vie et mort. L'utilisation la plus connue de Om dans le bouddhisme est dans Om Mani Padme Hum, le "Six-Syllable Great Bright Mantra" du Bodhisattva de la compassion, Avalokiteƛvara. En chantant ou en regardant les syllabes, nous invoquons la compassion du bodhisattva et lui inculquons ses qualitĂ©s. AUM Om se compose de trois lettres sĂ©parĂ©es, A, U et M. Elles symbolisent le corps, l'esprit et la parole du Bouddha ; "Mani" est pour le chemin de l'enseignement ; "Padme" pour la sagesse du chemin, et "hum" dĂ©signe la sagesse et le chemin vers elle. En savoir plus sur le Symbole Om/Aum Les Trois joyaux bouddhiste Les Trois Joyaux sont aussi appelĂ©s les Trois Refuges. Lorsqu'une personne accepte l'enseignement bouddhiste et veut l'intĂ©grer dans sa vie, la voie traditionnelle est de se rĂ©fugier avec les trois joyaux, les Ă©lĂ©ments les plus prĂ©cieux du chemin bouddhiste. Le premier joyau est le Bouddha, illuminĂ© ou Ă©veillĂ©, ainsi que notre propre nature de Bouddha. Le deuxiĂšme joyau est le Dharma, le chemin qui suit les enseignements du Bouddha et conduit Ă  l'Ă©veil. La Sangha est le troisiĂšme joyau prĂ©cieux. Les trois bijoux sont aussi un symbole pour l'esprit du diamant, qui peut couper Ă  travers toute illusion. Le bijou jaune symbolise le Bouddha, le bijou bleu symbolise le Dharma et le bijou rouge symbolise la Sangha. En savoir plus sur les Trois Joyaux Le bol Ă  aumĂŽnes La coupe de l'aumĂŽne est l'un des principaux symboles de la vie monastique. Chaque moine et chaque religieuse reçoit une coupe quand ils sont initiĂ©s et l'emporte avec eux partout oĂč ils vont. Ils acceptent n'importe quelle nourriture offerte pour leur nourriture et servent de bĂ©nĂ©diction pour celui qui donne. De cette façon, le bol symbolise la voie du milieu entre le donneur et le receveur. Selon la lĂ©gende, l'esthĂ©tique Siddhartha pratiquait l'austĂ©ritĂ© jusqu'Ă  ce qu'il soit presque affamĂ©. Une jeune femme lui offrit un bol d'or rempli de riz et de lait, qu'il prit. AprĂšs avoir mangĂ©, il jeta le bol dans la riviĂšre, comme symbole de renoncement. Cette histoire symbolise un autre aspect de la voie du milieu, qui est d'Ă©viter les pratiques extrĂȘmes et les attachements extrĂȘmes. En savoir plus sur Le bol Ă  aumĂŽnes Cloche Bouddhiste Depuis l'AntiquitĂ©, les cloches des temples invitent les moines et les nonnes Ă  la mĂ©ditation et aux cĂ©rĂ©monies. Le doux son d'une cloche pendant le chant aide les disciples Ă  se concentrer sur le moment prĂ©sent et Ă  se libĂ©rer des soucis quotidiens. Un sentiment de paix et de calme peut ĂȘtre renforcĂ© par le son de la cloche. Pour cette raison, les cloches Ă  vent sont souvent accrochĂ©es Ă  l'avant-toit des stupas et des temples pour crĂ©er des espaces paisibles et mĂ©ditatifs, avec leurs tintements sonores. La sonnerie de la cloche est un symbole de la voix du Bouddha. Elle reprĂ©sente aussi la sagesse et la compassion, et est utilisĂ©e pour appeler les divinitĂ©s cĂ©lestes Ă  la protection et pour Ă©loigner les mauvais esprits. Beaucoup de vieux temples ont des cloches aux entrĂ©es qu'il faut sonner avant d'entrer. Les cloches sont disponibles dans une large gamme de tailles et de styles. En savoir plus sur la Cloche bouddhiste Drapeau bouddhiste Les six couleurs du drapeau bouddhiste reprĂ©sentent les six couleurs de l'aura du Bouddha quand il a atteint l'illumination. Le bleu reprĂ©sente la compassion universelle, le jaune pour la voie du milieu, le rouge pour les bĂ©nĂ©dictions, le blanc pour la puretĂ© et la libĂ©ration et l'orange pour la sagesse. La sixiĂšme couleur est la combinaison des autres couleurs et n'est pas affichĂ©e. Le drapeau a Ă©tĂ© conçu en 1880 par un journaliste amĂ©ricain, le colonel Henry Steele Olcott. Les rayures horizontales reprĂ©sentent l'harmonie entre les races, et les rayures verticales reprĂ©sentent la paix entre les nations, le tout sous le bouclier de la sagesse du Bouddha. En savoir plus sur le Drapeau Bouddhiste - Autres sources CatĂ©gorie: 🙈 Animaux & Nature Emojis. Une adorable tĂȘte de chien avec la langue sortie et les oreilles tombantes. UtilisĂ© pour reprĂ©senter une confiance et une attention totales. Peut se rĂ©fĂ©rer Ă  un animal de compagnie (“J'adore mon chien“) ou Ă  des personnes que l'on apprĂ©cie.

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Nous rencontrons dans les temples et monastĂšres bouddhistes beaucoup d’objets rituels tels que les statues de bouddha ou d’autres divinitĂ©s, des moulins de priĂšre ou des tableaux de peinture. Si certains de ces objets sont exclusivement bouddhistes, d’autres sont communs au bouddhisme et Ă  l’hindouisme. Beaucoup de sympathisants du bouddhisme achĂštent ces objets pour les utiliser dans la pratique rĂ©guliĂšre du bouddhisme ou tout simplement pour les placer chez eux afin qu’elles leur apportent une sensation de bien-ĂȘtre, de zen et de calme. Il est donc intĂ©ressant de comprendre ce que symbolise chacun de ces objets. Cet article n’est pas exhaustif et liste les principaux symboles rencontrĂ©s. 1. Ashtamangala les 8 signes auspicieux du bouddhismea. Le parasol ou l’ombrelleb. Les deux poissons dorĂ©sc. La conque ou le coquillaged. La roue du Dharma ou Dharmachakrae. La fleur de Lotusf. La banniĂšre de la victoireg. La vaseh. Le nƓud Ă©ternel ou le nƓud sans fin2. Objets de pratiquea. Les moulins Ă  priĂšresb. Les bols chantantsc. Le Vajrad. Les Malas3. Statues et prĂ©sentations de Bouddhaa. Les statues du Bouddhab. Le regard du bouddha4. Écrituresa. Om̐, Om ou Aumb. Om maáč‡i padme hĆ«mc. Kalachakra4. Autres statues de divinitĂ©sa. Tarab. Ganeshc. Shiva 1. Ashtamangala les 8 signes auspicieux du bouddhisme Il existe dans le bouddhisme huit symboles auspicieux qui dĂ©rivent tous de l’iconographie indienne. Les huit signes de l’Ashtamangala Dans le bouddhisme, ces symboles reprĂ©sentent des offres des dieux faites au Bouddha aprĂšs son illumination et peuvent ĂȘtre trouvĂ©s dans l’art de la plupart des Ă©coles du bouddhisme, en particulier dans le bouddhisme tibĂ©tain. Dans certains monastĂšres chinois, les symboles sont placĂ©s sur des socles en lotus devant les statues du Bouddha. a. Le parasol ou l’ombrelle Beaucoup pensent que ce symbole est un parapluie mais c’est faux, il s’agit plutĂŽt d’un parasol ou d’une ombrelle. Le parapluie protĂšge contre la pluie alors que le parasol protĂšge contre la chaleur. C’est d’abord un symbole de la dignitĂ© royale et la protection de la chaleur du soleil, symbole des obstacles, accidents, problĂšmes et maladies. Il reprĂ©sente dans le bouddhisme la protection de la souffrance et la joie de la fĂȘte des actes positifs apportĂ©e par son ombre. b. Les deux poissons dorĂ©s Les deux poissons Ă©taient Ă  l’origine le symbole de la riviĂšre Yamuna et du Gange, mais ils sont devenus par la suite le symbole de la bonne fortune, de la fertilitĂ© et de la prospĂ©ritĂ©, aussi bien chez les hindous que chez les bouddhistes. Dans le bouddhisme, les deux poissons sont aussi symbole des ĂȘtres vivants qui pratiquent le dharma et qui ne doivent pas craindre de se noyer dans l’ocĂ©an de souffrance puisqu’ils peuvent librement migrer en choisissant leur renaissance comme des poissons dans l’eau. c. La conque ou le coquillage En Asie, la conque a longtemps Ă©tĂ© utilisĂ©e comme un cor de bataille. Dans les temps anciens la conque blanche reprĂ©sentait Ă©galement la caste Brahmane chez les Hindous. Par ailleurs, dans le bouddhisme, une conque blanche reprĂ©sente le son du dharma qui permet d’éveiller les ĂȘtres et les inciter Ă  sortir de l’ignorance et accomplir leur propre bien. d. La roue du Dharma ou Dharmachakra La roue du Dharma symbolise la loi bouddhiste. Elle est le symbole le plus important du bouddhisme et reprĂ©sente l’enseignement du Bouddha qui fĂ»t le premier Ă  la mettre en mouvement. Elle reprĂ©sente aussi le cycle sans fin de la naissance et la renaissance. Quand le bouddha a prononcĂ© son premier sermon, il a exposĂ© sa doctrine des quatre nobles vĂ©ritĂ©s et des huit marches. Ainsi, la roue est souvent reprĂ©sentĂ©e par quatre ou huit branches symbolisant les quatre nobles vĂ©ritĂ©s et les huit marches. e. La fleur de Lotus Le lotus, fleur emblĂ©matique d’Asie, est le symbole de la purification du corps, de la parole et de l’esprit. Le lotus est profondĂ©ment enracinĂ© dans la boue et la tige se dĂ©veloppe Ă  travers l’eau sombre. Ses racines sont dans la vase, sa tige est dans l’eau et sa fleur flotte majestueusement sur l’eau. En outre, la fleur de Lotus reprĂ©sente la progression de l’ñme au travers, d’abord du matĂ©rialisme, en passant par l’eau de l’expĂ©rience avant d’atteindre le soleil de l’illumination. Dans le bouddhisme, le lotus reprĂ©sente la vĂ©ritable nature des ĂȘtres, qui a lieu Ă  travers le samsara dans la beautĂ© et la clartĂ© de l’illumination. Les couleurs du lotus sont aussi importants ‱ Blanc c’est la couleur mentale et spirituelle de puretĂ© ‱ Rouge symbole du cƓur, de compassion et d’amour ‱ Bleu symbolise la sagesse et le contrĂŽle des sens ‱ Rose renvoie au Bouddha historique ‱ Violet symbole du mysticisme f. La banniĂšre de la victoire La banniĂšre de la victoire symbolise la victoire du Bouddha sur le dĂ©mon Marra et sur ce que reprĂ©sente Mara la passion, la peur de la mort, la fiertĂ© et la luxure. De mĂȘme, elle est aussi le signe de la surmonte des obstacles et le triomphe sur l’ignorance grĂące aux actes accomplis par le corps, la parole et l’esprit. g. La vase La vase de trĂ©sor est remplie de choses prĂ©cieuses et sacrĂ©es. Elle symbolise la longue vie et la prospĂ©ritĂ© intellectuelle. La vase renvoie Ă  l’abondance. Elle contient le nectar de l’immortalitĂ© et tout ce qui est bon spirituellement pour l’homme. Un joyau Ă©tincelant est placĂ© sur son embouchure. h. Le nƓud Ă©ternel ou le nƓud sans fin Le nƓud Ă©ternel est composĂ© de lignes liĂ©es dans une structure fermĂ©e. Il reprĂ©sente la dĂ©pendance et l’interdĂ©pendance de tous les phĂ©nomĂšnes. Il symbolise aussi la loi de cause Ă  effet et l’union de la compassion et la sagesse ou du vide et de l’interdĂ©pendance. Pour les bouddhistes, le nƓud Ă©ternel est le symbole du samsara un monde de souffrance oĂč on naĂźt et on meurt en boucle et qu’il faut quitter pour atteindre le nirvana. 2. Objets de pratique a. Les moulins Ă  priĂšres Les moulins Ă  priĂšres ou roues de priĂšres sont des objets culturels caractĂ©ristiques dans le bouddhisme tibĂ©tain. GĂ©nĂ©ralement, ces objets prennent la forme d’un cylindre dans lequel on Ă©crit des mantras et qui peut tourner autour d’un axe. Ces moulins Ă  priĂšres peuvent ĂȘtre de diffĂ©rentes tailles. Les moulins de priĂšres les plus frĂ©quents mesurent quelques dizaines de centimĂštres. Dans certains monastĂšres bouddhistes tibĂ©tains, ils peuvent atteindre plusieurs mĂštres. Selon la croyance tibĂ©taine, faire tourner le moulin Ă  priĂšre de la main droite dans le sens des aiguilles d’un montre est l’équivalent d’une rĂ©citation d’une priĂšre du mantra. b. Les bols chantants Les bols chantants sont des objets en mĂ©tal ayant une forme de cloche renversĂ©e qu’on trouve dans certains monastĂšres bouddhistes et qu’on fait rĂ©sonner Ă  l’aide d’un maillet. Historiquement, les bols chantants Ă©taient utilisĂ©s dans les cĂ©rĂ©monies funĂ©raires dans les rĂ©gions de l’Himalaya et dans le nord de l’Inde. En raison de leur tonalitĂ© particuliĂšre et harmonieuse, ils sont utilisĂ©s dans les monastĂšres lors des sĂ©ances de priĂšres ou de mĂ©ditation pour annoncer le dĂ©but ou la fin des sĂ©ances ou pour signaler le changement d’activitĂ© lors des chants bouddhistes. c. Le Vajra Le vajra est un mot sanskrit appelĂ© aussi DorjĂ© en tibĂ©tain qui signifie diamant ou foudre. C’est un symbole important dans le bouddhisme vajrayāna appelĂ© aussi le bouddhisme de la voie de diamant et l’hindouisme. Le vajra est un objet rituel qui reprĂ©sente l’upaya, moyen efficace pour dĂ©truire l’ignorance. Les symboles les plus frĂ©quents en occident de cet objet sont sous forme de deux vajras croisĂ©s appelĂ©s visvavarja en sanskrit ou vajra de l’univers et dorjĂ© gyatram en tibĂ©tain. Ils symbolisent l’éveil parfait du bouddha par la connaissance vajra vertical et l’amour vajra horizontal afin d’embrasser l’ĂȘtre entier et toutes les crĂ©atures. GĂ©nĂ©ralement, les bouddhistes associent la cloche Ghanta fĂ©minin au Vajra masculin afin de symboliser le masculin et le fĂ©minin, la compassion et la sagesse. d. Les Malas Les malas sont des objets de dĂ©votion religieuse composĂ©s par 108 grains ou graines utilisĂ©s par les bouddhistes pour compter les rĂ©citations de mantras lors des priĂšres. Les malas sont fabriquĂ©s Ă  partir de bois, verre, os ou pierres semi-prĂ©ciseuses. Les 108 pierres signifient les Ă©preuves que le bouddha a dĂ» subir. Dans certains malas, il y a insĂ©rĂ© des perles plus grosses chatumaharaja ou des objets symboliques gantha ou vajra par exemple. Pendant les sĂ©ances de mĂ©ditation, un effort conscient est nĂ©cessaire pour changer de perle avec les doigts sans que cela ne nĂ©cessite une perturbation de la concentration du mĂ©ditant. 3. Statues et prĂ©sentations de Bouddha a. Les statues du Bouddha Les statues de bouddha sont certainement les reprĂ©sentations les plus frĂ©quentes dans les lieux de pratique du bouddhisme. Ces illustrations se prĂ©sentent le plus souvent sous forme d’un bouddha assis en train de mĂ©diter. Cependant, on rencontre aussi d’autres formes de statues de bouddha. Ainsi, il est frĂ©quent de trouver des bouddhas allongĂ©s, voire mĂȘme dans certains cas des bouddhas rieur et gros. Il existe une diffĂ©rence entre ces diffĂ©rentes statues de bouddha. En effet, si le bouddha en position de mĂ©ditation symbolise bien le bouddha historique, le bouddha gros n’a rien Ă  voir avec le bouddha sakyamuni. b. Le regard du bouddha Le regard de bouddha est un symbole trĂšs prĂ©sent dans les monastĂšres et temples bouddhistes. On le schĂ©matise souvent par des yeux, des sourcils et un nez. Les yeux du bouddha n’expriment ni tristesse, ni joie, ni colĂšre. C’est un regard qui nous fait penser qu’il voit et qui sait tout. Il symbolise son implication dans la vie quotidienne. Le nez du regard de bouddha est symbolisĂ© par le chiffre 1 en nĂ©palais. D’ailleurs, ce chiffre ressemble Ă  un point d’interrogation dans les signe de ponctuation utilisĂ©es dans les langues occidentales. Son but est de rappeler le caractĂšre unique de bouddha. 4. Écritures a. Om̐, Om ou Aum Aum ou Om ou Om̐ est une syllabe sanskrite reprĂ©sentant le son originel ou le verbe Ă©ternel crĂ©ateur. Cette syllabe se trouve dans plusieurs religions telles que l’hindouisme, le bouddhisme et le jaĂŻnisme. Dans l’hindouisme, Om reprĂ©sente la vibration divine et originelle Ă  partir de laquelle tout l’univers fut créé. C’est d’ailleurs le symbole le plus important qu’on trouve dans tous les textes sacrĂ©s de l’Inde. Om̐ est aussi le mantra le souvent chantĂ© dans les cours de yoga. Dans le bouddhisme, la syllabe Om, et sous l’influence de l’hindouisme, a Ă©tĂ© introduite au Tibet et s’est alors dĂ©veloppĂ© dans les mantras. D’ailleurs, plusieurs mantras l’utilisent dont, par exemple, le mantra Om mani padme hum du bouddhisme mahāyāna. Om est le symbole du non affectable qui ne peut pas ĂȘtre dĂ©truit. RĂ©pĂ©ter le Om Ă  voix basse permet d’avoir un sentiment de plĂ©nitude et de revenir vers notre essence. b. Om maáč‡i padme hĆ«m Om maáč‡i padme hĆ«m est l’un des plus connus et des plus cĂ©lĂšbres mantra du bouddhisme mahayana. Il s’agit du mantra de la compassion. Le but de ce mantra est de rĂ©veiller la mĂ©moire de l’ĂȘtre humain divin, d’activer le joyau du lotus qui est en chacun de nous afin qu’on puisse manifester notre divinitĂ© sur terre dans la joie d’une unitĂ© retrouvĂ©e. Ce mantra signifie le joyau du lotus ». AUM la syllabe Aum renvoit au Corps, Ă  la Parole et l’Esprit. L’Esprit est pur quand la personne atteint l’illumination. MANI ou joyau reflĂšte l’intention du pratiquant Ă  devenir illuminĂ© et plein de compassion. PADME ou lotus Symbolise la sagesse. HUM ou unitĂ© indivisible Cette syllabe peut ĂȘtre traduite par mĂ©thode indivisible ou chemin empruntĂ© de la sagesse. c. Kalachakra Kalachakra signifie en langue sanskrit la roue du temps. Il s’agit d’un texte important dans certaines traditions du bouddhisme tibĂ©tain et est considĂ©rĂ© – avec son commentaire vimalaprabha – comme le principal support d’enseignement kalachkara du bouddhisme tibĂ©tain. Ce cycle d’enseignements serait attribuĂ© au Bouddha et il le confia Ă  l’un de ses disciples. Vers le XĂšme siĂšcle, un sage indien le reçut et c’est Ă  lui que l’on doit sa diffusion, qui n’a concernĂ© pratiquement que l’univers du bouddhisme tibĂ©tain. En tant qu’objets rituels, le kalachakra est prĂ©sente le plus souvent sous forme d’impression photographique, de tapis ou de posters en diffĂ©rentes formes et tailles. 4. Autres statues de divinitĂ©s a. Tara Tara est un nom sanskrit qui signifie Ă©toile, libĂ©ratrice ou celle qui fait passer Ă  l’autre rive. Dans le bouddhisme et l’hindouisme, Tara est un personnage fĂ©minin considĂ©rĂ© comme un bouddhisattva qui a des pouvoirs miraculeux. Les bouddhistes de diffĂ©rentes Ă©coles du Vajrayana en particulier le bouddhisme tibĂ©tain considĂšrent que Tara permet de comprendre les enseignements intĂ©rieurs et extĂ©rieurs de la compassion et de protĂ©ger des dangers physiques. En outre, Le bouddhisme tibĂ©tain la considĂšre comme la mĂšre de tous les bouddhas et la libĂ©ratrice et protectrice des dangers rĂ©els et spirituels. Nous distinguons 21 formes de Tara. Parmi les plus connues, on distingue la Tara verte et la Tara blanche. D’abord, la Tara verte est le symbole de la bienveillance. C’est une dĂ©itĂ© qui permet de surmonter les situations compliquĂ©es et d’offrir du rĂ©confort. Le Mantra de la Tara verte est le Om TarĂ© TouttarĂ© TourĂ© Soha. C’est le deuxiĂšme mantra le plus rĂ©citĂ© par les bouddhistes tibĂ©tains aprĂšs le Om Mani PadmĂ© Hum. Ensuite, la Tara blanche est le symbole de la pacification, de la longĂ©vitĂ© et la santĂ©. b. Ganesh Ganesh est un symbole trĂšs rencontrĂ© dans l’hindouisme et le bouddhisme japonais. Quant Ă  sa reprĂ©sentation, elle est sous la forme d’un corps d’enfant de couleur rouge, Ă  4 bras et ayant une tĂȘte d’élĂ©phant, accompagnĂ© de son vĂ©hicule vĂąhana un rat ou une souris MĂ»shika. Dans l’hindouisme, Ganesh est le dieu le plus vĂ©nĂ©rĂ© en Inde. Il est le symbole de l’union du divin et de l’humain. Il est le dieu de la sagesse, de l’intelligence, de la prudence, et qui permet de supprimer les obstacles. Dans le bouddhisme japonais, il a Ă©tĂ© introduit par l’école Ă©sotĂ©rique shingon sous le nom de Kanguiten ou shoten sama le dieu de la joie. c. Shiva Shiva est l’un des principaux dieux de l’hindouisme. Il est l’un des dieux les plus compliquĂ©s Ă  comprendre et reprĂ©sente surtout la fin et la mort. En consĂ©quence, il est le dieu destructeur. Dans la religion hindouiste, la destruction ne marque pas la fin. Elle est dans l’ordre des choses. En effet, la destruction permet la crĂ©ation d’un nouveau monde. Shiva possĂšde 3 yeux qui reprĂ©sentent respectivement le soleil, la lune et le feu. Ces 2 yeux sont Ă  moitiĂ© ouverts et le troisiĂšme Ɠil Ă©tant toujours fermĂ©. Quand ses 2 yeux se ferment, l’univers prend fin et un nouveau cycle commence. Chez les hindouistes, Shiva et le seigneur bienveillant qui permet de se dĂ©barrasser de tout ce qui est mauvais en nous. Shiva permet donc de dĂ©truire tout ce qui est mauvais pour mieux reconstruire. Il est reprĂ©sente sous la forme d’un homme ayant de longs cheveux Ă  partir desquels coule le Grange, le rendant ainsi sacrĂ©, assis, et possĂ©dant entre 2 et 18 bras. Les attributs qui lui sont liĂ©s sont nombreux. Le plus souvent, ces attributs comprennent un trident appelĂ© Trishula, symbole des fonctions de la crĂ©ation, conservation et destruction, un croissant de lune sur la tĂȘte symbolisant la renaissance, une hache, un antilope, une peau de tigre pour symboliser sa domination sur la nature et un serpent autour du cou pour symboliser la puissance. Il a pour vĂ©hicule un taureau blanc appelĂ© Nandi. Shiva est le pĂšre de Ganesh.
Signification et utilisation de l’émoji qui se bouche les oreilles (sourd) L’émoji singe qui se bouche les oreilles (sourd) est l’un des trois singes de la sagesse, avec 🙊 l’émoji qui se couvre la bouche et 🙈 l’émoji qui se cache les yeux. Transcrit du japonais, cet Ă©moji est appelĂ© « Kikazaru » qui signifie « sourd » (ou « ‘n’entend rien »), ce qui par
Oiseau de nuit de rĂ©fĂ©rence, la chouette ou le hibou est un animal mystĂ©rieux Ă  la symbolique riche. En effet, elle est trĂšs souvent annonciatrice de changement, tout en incarnant la sagesse et l'intuition... Avoir la chouette comme animal totem est un moyen de percevoir ce qui est cachĂ©, ce qui est illusoire et ainsi partir Ă  la dĂ©couverte de l’inconnu. Plongeons ensemble dans la signification de la chouette comme animal totem. Signification Ă  travers les traditions La chouette possĂšde de nombreuses significations au sein de diffĂ©rentes traditions chamanes, celtes, ou provenant du moyen-Ăąge. Longtemps considĂ©rĂ©e comme un oiseau de mauvais augure comme le corbeau, elle Ă©tait le signe d’une mort imminente ou de mauvaises nouvelles dans la ruralitĂ© d’autrefois. Pourtant, dans les traditions amĂ©rindiennes ou chez les Grecs anciens, la chouette Ă©tait liĂ©e Ă  d’autres symboles comme celui de la femme, de la fertilitĂ© et de la protection. Symbole du fĂ©minin, de la lune et de la nuit, la chouette a Ă©tĂ© Ă  la fois adorĂ©e et dĂ©testĂ©e pour ces raisons. TantĂŽt protectrice et annonciatrice d’une naissance qui se passe bien, tantĂŽt rejetĂ©e comme l’incarnation du diable Ă  cause de son vol de nuit et de son cri singulier, la chouette a fait parler d’elle Ă  travers les Ăąges. Beaucoup ont cru Ă  travers le monde qu’elle possĂ©dait de grands pouvoirs de guĂ©rison, notamment par son association avec la lune et, par extension, au monde magique. Au-delĂ  du messager des tĂ©nĂšbres, la chouette est un animal mystique qui incarne la magie de la vie et de la crĂ©ation. FĂ©conditĂ©, sĂ©duction, protection, guĂ©rison sont des notions liĂ©es aux Ă©nergies Yin fĂ©minines et au domaine de l’intuition et de la crĂ©ation. Dans la mythologie grecque, la chouette Ă©tait associĂ©e Ă  la dĂ©esse AthĂ©na et elle Ă©tait un symbole de la plus haute sagesse. Pour les premiers chrĂ©tiens, elle Ă©tait associĂ©e Ă  Lilith, la premiĂšre femme qui refusa d’ĂȘtre soumise Ă  Adam, son mari. Pour les peuples natifs amĂ©ricains, les Indiens Pawnees, cet animal spirituel Ă©tait un symbole de protection alors que pour les OjibwĂ©s, elle incarnait le mal et la mort. Bref, vous l’aurez compris, la chouette Ă  de nombreux secrets Ă  rĂ©vĂ©ler. Si votre animal totem est la chouette, il se peut que vous incarniez tout cela Ă  la fois l’intuition, le renouveau et la protection. Symbolisme de l’animal totem chouette Se reconnecter Ă  son intuition Fortement liĂ©e Ă  la lune, la chouette, tout comme le hibou, relĂšve du domaine de l’intuition. Sa connaissance intuitive, ses sens dĂ©veloppĂ©s comme l’ouĂŻe ou la vue, en font un animal dotĂ© d’une trĂšs forte intuition. Elle sait oĂč elle doit aller pour nourrir ses petits, elle sait reconnaitre son partenaire. Redoutable chasseuse, la chouette rĂ©gule la population de rongeur dans la nature. Se connecter Ă  la chouette revient Ă  trouver en soi la voix qui sait celle des Ăąmes, de l’intuition, de la connaissance intuitive. DerriĂšre les masques et les peurs qui proviennent souvent du passĂ©, vous savez ce que vous devez faire, vous savez oĂč vous devez aller. Faites cesser le bruit du mental grĂące Ă  la mĂ©ditation ou une activitĂ© d’ancrage. La chouette vous invite Ă  entrer dans le silence de la nuit pour entendre le murmure de votre intuition. Ayez confiance, elle ne se trompe jamais. La mort et le changement Alors que nos ancĂȘtres voyaient une mauvaise augure dans le vol de la chouette, nous dĂ©cidons d’y voir dans le cĂŽtĂ© positif et symbolique la mort n’est que l’annonce d’un renouveau. La chouette est un animal totem spirituel qui annonce le changement un changement de situation ou un changement de paradigme sont tous deux annonciateurs de la nouveautĂ©. Vous vous transformez, vous quittez une situation qui ne vous convient plus pour en crĂ©er une nouvelle. La vie est un cycle et chaque fin de cycle amĂšne une mort qui permet de mieux renaitre. Cette Ă©nergie de changement amenĂ©e par l’animal totem chouette est aussi directement en lien avec la crĂ©ation et la fertilitĂ©. CrĂ©er des projets comme crĂ©er la vie amĂšne de grands changements et vous fait changer d’état d’esprit. Puisqu’il s’agit de ça aussi avec la chouette changer son point de vue. Comme l’animal qui peut tourner sa tĂȘte Ă  270° et voir les choses sous un nouvel angle, vous serez Ă  mĂȘme de percevoir de nouvelles informations dans une situation qui vous allait jusque-lĂ . La chouette vous invite Ă  repenser les choses, les Ă©vĂšnements et vos relations pour, peut-ĂȘtre, crĂ©er un nouvel Ă©quilibre qui vous conviendra plus. Mettez fin Ă  vos vieilles habitudes, changez vos lunettes pour voir la vie autrement et Ă©voluer vers la meilleure version de vous-mĂȘme. Offrez-vous votre Bracelet Chemin de Vie sur-mesure ✅ Trouvez enfin le sens de votre vie ! ✅ Comprenez et libĂ©rez vos blocages Ă©motionnels ✅ Trouvez votre place et rĂ©alisez-vous pleinement ✅ Profitez d'un profond sentiment de sĂ©rĂ©nitĂ© VOIR MON BRACELET Percevoir la vĂ©ritĂ© La chouette en tant qu’animal totem est lĂ  pour que vous puissiez identifier votre vĂ©ritĂ©. Inutile de vous plier Ă  ce que l’on vous dit de faire ou d’ĂȘtre. Qui ĂȘtes-vous ? Que voulez-vous vraiment ? Faites tomber les masques, vos masques et dĂ©celez la vĂ©ritĂ©. Chez vos partenaires, vos collĂšgues ou au sein de votre famille, apprenez Ă  voir dans l’obscuritĂ© des secrets et des non-dits. La chouette vous aide Ă  voir plus loin, Ă  aller derriĂšre le rideau, s’intĂ©resser Ă  ce que l’on cache. Que cela soit cachĂ© Ă  l’intĂ©rieur de vous ou Ă  l’intĂ©rieur des personnes qui vous entourent, connectez-vous Ă  votre intuition pour percevoir tout ce que l’on ne dit pas. La chouette est clairvoyante, elle comprend que certaines choses nous dĂ©passent et nous empĂȘchent d’ĂȘtre nous-mĂȘmes. GrĂące Ă  elle vous arrĂȘtez de demander la permission d’exister. Elle comprend les mĂ©caniques et les enjeux de votre environnement et vous invite Ă  les dĂ©passer et Ă  voir plus loin que ce que l’on vous montre. La curiositĂ© de l’inconnu La nuit est aussi le royaume des mystĂšres et de l’inconnu. La chouette est un oiseau nocturne qui s’y dĂ©place avec curiositĂ©, Ă  l’affut des rongeurs et autres petits animaux de nuit qu’elle pourrait chasser. Comme elle, soyez curieux et n’ayez pas peur de l’inconnu. Une fois que l’on a mis la lumiĂšre sur ce qui est cachĂ©, la peur se dissipe. Entrez dans cette partie cachĂ©e de vous-mĂȘme avec les yeux d’un enfant en soif de dĂ©couverte. Comme la chouette, utilisez votre intuition pour dĂ©couvrir les merveilles encore invisibles. La chouette, en tant qu'animal totem, vous invite Ă  percevoir dans les ombres, dans les tĂ©nĂšbres, les trĂ©sors cachĂ©s et les possibilitĂ©s qui s’offrent Ă  vous. Le monde est infini, seul notre esprit nous contraint Ă  une place. Votre intuition, elle, sait qu’un monde plus grand est encore Ă  dĂ©couvrir alors faites-lui confiance, comme vous faites confiance Ă  la chouette. Tout est possible. Animal Totem Chouette Conclusion Si vous voyez rĂ©guliĂšrement une chouette dans vos rĂȘves, que vous vous sentez connectĂ© Ă  cet animal ou que vous savez grĂące Ă  des sĂ©ances avec des chamans par exemple, que la chouette est votre animal totem, reconnectez-vous Ă  votre intuition. Les animaux totems sont lĂ  pour vous dĂ©livrer un message et vous guider sur votre chemin de vie. La chouette vous protĂšge et vous apporte les connaissances et la clairvoyance nĂ©cessaires au renouveau et Ă  la crĂ©ation de nouvelles idĂ©es ou projets. La nuit est mystique et nous fait peur, mais faites confiance Ă  l’instinct de la chouette pour vous guider Ă  travers les tĂ©nĂšbres de votre esprit. La peur est normale, mais grĂące Ă  la chouette qui vous protĂšge, vous apprendrez Ă  la dĂ©passer en vous connectant Ă  votre intuition et en vous laissant guider. Articles en rapport Quel est mon Animal Totem et quelle est sa signification ?Animal Totem Loup sortez les crocs !Animal Totem Renard plus malin que mesquinAnimal Totem Serpent affrontez votre dualitĂ© Quiz trouvez votre pierre en moins d'une minute 🔼 AmĂ©hyste, Oeil de Tigre, Quartz Rose ou encore Oeil de Faucon ? DĂ©couvrez quelle pierre correspond Ă  votre personnalitĂ© en cliquant ici..
Pourse laisser ravir et ravager. ThĂ©odore Agrippa d’AubignĂ© . Qui se cache ? qui fuit devant les yeux de Dieu ? Vous, CaĂŻns fugitifs, oĂč trouverez-vous lieu ? Quand vous auriez les vents collĂ©s sous vos aisselles Ou quand l’aube du jour vous prĂȘterait ses ailes, Les monts vous ouvriraient le plus profond rocher,
Les statues de Bouddha Ă  travers l’Asie sont reprĂ©sentant des enseignements et des voyages de Gautama Bouddha. Chaque statue prĂ©sente des attributs physiques, des poses et des postures communs qui dĂ©finissent son objectif et sa signification. Les gestes de la main du Bouddha, appelĂ©s mudras, indiquent l’enseignement, la mĂ©ditation, l’illumination et la janvier 2020 Avoir une statue de Bouddha est-il irrespectueux ? En plus d’ĂȘtre totalement irrespectueux, ce n’est pas de chance de placer Bouddha dans une salle de bain. De plus, la statue ne doit jamais en faire face. 
 Rien ne devrait ĂȘtre suspendu au-dessus de Bouddha. Si vous gardez sa statue sur une Ă©tagĂšre, assurez-vous qu’elle est sur le dessus et qu’elle n’est pas entourĂ©e de beaucoup d’encombrement sans rapport. Quelle statue de Bouddha porte bonheur ? Bouddha rieur, comme nous le savons tous, apporte chance, contentement et abondance dans la vie. Il reprĂ©sente la plĂ©nitude de tout ce que l’on souhaite – que ce soit la richesse, le bonheur ou la satisfaction. Habituellement reprĂ©sentĂ© comme un gros, riant. Bouddha qui rit, comme nous le savons tous, apporte chance, contentement et abondance dans la vie. Est-il bon d’avoir une statue de Bouddha Ă  la maison ? Les experts de Vastu ont suggĂ©rĂ© de placer le Bouddha dans votre maison pour maintenir une ambiance positive et harmonieuse. Nous sommes tous tĂ©moins de statues de Bouddha polyvalentes placĂ©es avec Ă©lĂ©gance dans de belles maisons. Selon Vastu, placer le Bouddha Ă  diffĂ©rents endroits de votre maison peut avoir un impact sur votre santĂ© mentale et votre paix. Comment placer une statue de Bouddha dans le jardin ? Les statues de Bouddha doivent ĂȘtre Ă©levĂ©es au-dessus du sol pour montrer le respect qui leur est dĂ». Souvent, les statues sont placĂ© sur une dalle de marbre ou une table d’autel, mais mĂȘme un monticule de pierres ou un tapis tissĂ© est appropriĂ©. Les statues sont souvent utilisĂ©es en conjonction avec un Ă©tang de jardin paisible et des fleurs de lotus flottantes. Que symbolise le Bouddha ? Un bouddha est celui qui a atteint la Bodhi ; et par Bodhi on entend sagesse, un Ă©tat idĂ©al de perfection intellectuelle et Ă©thique qui peut ĂȘtre atteint par l’homme par des moyens purement humains. Le terme Bouddha signifie littĂ©ralement un illuminĂ©, un connaisseur. Les statues de Bouddha portent-elles chance ? Placer des statues de Bouddha autour de votre maison peut apporter paix, Ă©nergie positive, bonne santĂ© et prospĂ©ritĂ©. Le Bouddha heureux – Bouddha Shakyamuni – est probablement la statue la plus populaire et apporte chance et abondance. Parfois, les statues de Bouddha peuvent ĂȘtre achetĂ©es par paires ou mĂȘme par trois. Que signifient les gestes de la main bouddhistes ? mudrasLes mudras ou reprĂ©sentations de Bouddha que l’on trouve couramment sont les mains jointes sur les genoux, ce qui signifie la mĂ©ditation, une paume tournĂ©e vers l’extĂ©rieur signifie l’acte d’enseigner ou de rassurer ou une paume ouverte pointĂ©e vers le bas signifie la mai 2020 Comment porter bonheur Feng Shui ? Gardez les fenĂȘtres propres. 
 DĂ©barrassez-vous des trucs supplĂ©mentaires. 
 Assurez-vous que votre porte d’entrĂ©e est bien Ă©clairĂ©e. 
 La position de votre lit est extrĂȘmement importante dans le Feng Shui. 
 Dites non aux portes qui grincent. 
 Gardez des plantes dans votre maison. 
 Procurez-vous une fontaine Feng Shui. OĂč placer un bouddha heureux dans la maison ? Le Bouddha rieur peut ĂȘtre placĂ© dans la direction est, sud-est ou nord-est de la maisonou en face de l’entrĂ©e principale, face Ă  l’intĂ©rieur de la maison. Quelle est ma couleur de bouddha ? Dans ce domaine, le Bouddha est jaune qui signifie retenue et nourriture. La couleur jaune Ă©tait en fait auparavant associĂ©e Ă  la couleur portĂ©e par les criminels mais a Ă©tĂ© choisie par la foi bouddhiste comme symbole d’humilitĂ© et de sĂ©paration d’une sociĂ©tĂ© matĂ©rialiste. Combien y a-t-il de bouddhas diffĂ©rents ? Les 29 bouddhas du Theravada nom pali nom sanskrit 26 Koáč‡Ägamana Kanakamuni 27 Kassapa Kāƛyapa 28 Gotama actuel Gautama actuel 29 Metteyya MaĂźtreya Dans quelle direction la statue de Bouddha qui rit doit-elle faire face ? Continuez Ă  rire la statue de Bouddha dans Direction Est Selon Vastu Shastra, le Bouddha rieur doit ĂȘtre placĂ© dans la direction est de votre maison. Le garder Ă  l’est contribue Ă  apporter de la joie et de l’harmonie Ă  toute la maison. il empĂȘche Ă©galement les disputes et les conflits internes. Quels sont les diffĂ©rents types de statues de Bouddha ? 9 diffĂ©rents types de statues de Bouddha Signification de Protection Bouddha Abhaya Mudra »  Signification de l’enseignement de la statue de Bouddha “Dharmachakra Mudra” 
 Signification du bouddha de mĂ©ditation Dhyana Mudra »  Signification de la terre touchant Bouddha Bhumisparsha Mudra »  Signification de l’offre de cadeaux Bouddha “Varada Mudra” 
 Signification du dĂ©bat sur Bouddha “Vikarka Mudra” Que reprĂ©sente Bouddha spirituellement ? Être un bouddha signifie rompre avec le cycle des renaissances et atteindre nirvana – un Ă©tat Ă©ternel de paix, de bonheur et d’illumination – par la mĂ©ditation. Pourquoi y a-t-il diffĂ©rentes statues de Bouddha ? Les statues de Bouddha sont plus qu’une reprĂ©sentation physique de Bouddha, ils ont tous un sens. Chaque pose, posture, expression et geste de la main est important pour la vie de Bouddha. Il existe plus de 100 poses diffĂ©rentes qui illustrent la vie de Bouddha, Ă©galement appelĂ©es asana ou attitude, et les gestes de la main sont appelĂ©s mudra. La chance de Bouddha est-elle? Une divinitĂ© du folklore chinois, il est appelĂ© le Budai pour son visage joyeux. Il est souvent vu comme un moine errant et joyeux, avec un gros ventre saillant, vĂȘtu d’une robe et portant un sac. 
 Selon la lĂ©gende, si on frotte le gros ventre du Bouddha rieur, cela apporte richesse, chance et prospĂ©ritĂ©. Que reprĂ©sentent les mudras ? Les mudras sont un mode non verbal de communication et d’expression de soi, composĂ© de gestes de la main et de postures des doigts. Ce sont des motifs de doigts basĂ©s sur des signes symboliques qui prennent la place, mais conservent l’efficacitĂ© du mot parlĂ©, et sont utilisĂ©s pour Ă©voquer dans l’esprit des idĂ©es symbolisant pouvoirs divins ou les divinitĂ©s elles-mĂȘmes. Que sont les mudras, quelle est leur signification ? Les mudras aident Ă  relier le cerveau au corps, apaiser la douleur, stimuler les endorphines, changer l’humeur et augmenter notre vitalitĂ©. Les mudras font partie intĂ©grante de nombreux rituels hindous et bouddhistes. Ils sont largement utilisĂ©s dans le yoga, la mĂ©ditation et la danse. Comment saluer un bouddha ? Il existe diffĂ©rentes façons de saluer quelqu’un dans le bouddhisme. Probablement la maniĂšre la plus universelle est de dire Namo Buddhaya » Une rĂ©vĂ©rence au Bouddha ». Les bouddhistes de la Terre Pure pourraient prĂ©fĂ©rer dire Namo Mitabhaya » “Un salut Ă  Amitabha”. Ou vous pouvez dire “bonjour” dans votre propre langue. Que dois-je garder dans mon portefeuille pour attirer de l’argent ? En gardant quelques grains de riz dans le portefeuille attirera une Ă©nergie positive. Vous pouvez changer les grains de riz rĂ©guliĂšrement pour attirer de l’énergie fraĂźche. 5 Garder l’argent reçu en rĂ©compense de vos parents ou de vos aĂźnĂ©s dans votre portefeuille peut attirer la chance. Vous pouvez Ă©galement garder quelques cauris avec Gomati Chakra dans le sac Ă  main. De quelle couleur est la bonne chance pour l’argent? Or est la couleur la plus puissante si vous envisagez d’attirer la richesse, la renommĂ©e et la richesse. En raison de toutes ces choses, c’est la couleur la plus puissante qui attire la richesse. De plus, vous pouvez interprĂ©ter la couleur de l’or sans effort. Comment puis-je apporter de la chance dans ma maison? 15 choses qui apporteront de la chance Ă  votre maison de 15. Une porte rouge. Si votre porte d’entrĂ©e fait face au sud, bien sĂ»r. 
 de 15. Draps doux. 
 de 15. ÉlĂ©phants. 
 de 15. Fleurs fraĂźches. 
 de 15. Encens. 
 de 15. Fruits. 
 de 15. Coccinelles. 
 de 15. Dispositions circulaires. Comment prier Bouddha ? Que reprĂ©sente la tĂȘte de Bouddha ? La tĂȘte de Bouddha dĂ©tient les secrets de l’illumination en elle reprĂ©sentant la sagesse et la connaissance du Bouddha. La tĂȘte de Bouddha ressemble Ă  un jeune et charmant Bouddha qui rayonne de calme et de calme dans une immobilitĂ© mĂ©ditative. 
 On peut entrer en mĂ©ditation avec le Bouddha en regardant son visage. Le Feng Shui porte-t-il chance ? Le Feng shui est un ancien art asiatique d’amĂ©lioration de l’énergie de votre environnement. 
 En mĂȘme temps, le feng shui Ă©tait Ă©galement utilisĂ© pour inviter la prospĂ©ritĂ© et la vitalitĂ©. Un objet de protection peut aussi porter bonheur; ce sont les deux faces d’une mĂȘme mĂ©daille. Quelle est la nourriture prĂ©fĂ©rĂ©e de Bouddha ? Suite Ă  son statut dominant dans la plupart des rĂ©gions d’Asie de l’Est oĂč le bouddhisme est le plus pratiquĂ©, riz figure fortement comme un aliment de base dans le repas bouddhiste, en particulier sous la forme de bouillie de riz ou de congee comme repas habituel du matin. Des nouilles et d’autres cĂ©rĂ©ales peuvent Ă©galement ĂȘtre servies. Quelles sont les 3 principales croyances du bouddhisme ? Les enseignements de base de Bouddha qui sont au cƓur du bouddhisme sont Les trois vĂ©ritĂ©s universelles ; Les Quatre Nobles VĂ©ritĂ©s ; et ‱ Le Noble Sentier Octuple. Quelle est la couleur du vendredi dans le bouddhisme ? Couleurs du jour en ThaĂŻlande Jour Couleur du jour Dieu du jour mercredi jour Vert Bouddha Mercredi soir Gris Rahu Jeudi Orange ou marron Brihaspati Vendredi Bleu clair Choukra Bouddha a-t-il un gros ventre ? Sur son lit de mort, Budai a Ă©crit un poĂšme dans lequel il se rĂ©vĂšle ĂȘtre l’avatar de MaĂźtreya, une divinitĂ© Ă©galement connue sous le nom de “Bouddha du futur”. 
 On pense que son gros ventre et son sac reprĂ©sentent l’abondance, et il est inclus parmi les sept dieux chanceux du Japon en tant que signe avant-coureur de l’abondance et de la bonne santĂ©. Les bouddhas Ă©taient-ils avant Siddhartha ? Les prĂ©dĂ©cesseurs de Gautama Bouddha dans le cycle mondial actuel Ă©taient Kakusandha, Koáč‡Ägamana et Kassapa. Ces quatre bouddhas ont dĂ©jĂ  accompli leur grande tĂąche. Selon les Ă©critures bouddhistes, Metteyya sera un successeur de Gautama qui apparaĂźtra sur Terre, atteindra l’illumination et enseignera le Dhamma. Qui est le dernier bouddha ? MaĂźtreyaSelon la tradition bouddhiste, Maitreya est un bodhisattva qui apparaĂźtra sur Terre dans le futur, atteindra l’illumination complĂšte et enseignera le dharma pur. Selon les Ă©critures, Maitreya sera le successeur de l’actuel bouddha, le bouddha Gautama Ă©galement connu sous le nom de bouddha Úākyamuni. Le Bouddha qui rit est-il Dieu ? Le Bouddha rieur est Ă©galement considĂ©rĂ© comme l’un des sept dieux shinto japonais de la chance. 
 Les temples chinois ont des figures du Bouddha rieur situĂ©es Ă  l’entrĂ©e des temples. Il est souvent vĂ©nĂ©rĂ© comme un Dieu de chance et de prospĂ©ritĂ©. Pouvons-nous continuer Ă  rire Bouddha dans la chambre? Bouton Retour en haut Navigation de l’article

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Les signes, marques et qualitĂ©s du corps et de la parole d'un bouddha Les 32 signes majeurs excellents du corps Ă©veillĂ© d'un bouddha 1. La plante de ses pieds est ornĂ©e d'une roue Ă  1000 rayons, car il a toujours honorĂ© et accompagnĂ© son maĂźtre; la paume de ses mains est ornĂ©e de la mĂȘme maniĂšre, car il a pratiquĂ© la gĂ©nĂ©rositĂ© de maniĂšre pure et parfaite. 2. La plante des pieds d'un bouddha est aussi lisse que la carapace d'une tortue, ce qui la rend fermement ancrĂ©e au sol. Cela reflĂšte la fermetĂ© qu'il a toujours eue dans sa pratique du Dharma et dans la garde de ses engagements. 3. Les doigts et les orteils d'un bouddha sont reliĂ©s par un filet de lumiĂšre blanche; cela lui vient du fait d'avoir pratiquĂ© les quatre maniĂšres d'influencer positivement les autres agir gĂ©nĂ©reusement afin qu'ils dĂ©sirent recevoir les enseignements; parler chaleureusement afin qu'ils nous suivent; travailler pour leur bien-ĂȘtre et mettre en pratique ce que l'on enseigne. 4. Peu importe son Ăąge, la peau d'un bouddha demeure lisse et douce et n'est pas ridĂ©e, telle celle d'un enfant qui boit encore le lait au sein de sa mĂšre. Cela reflĂšte la constante gĂ©nĂ©rositĂ© qu'il a eue en nourrissant les autres. 5. Sept parties de son corps sont arrondies et lĂ©gĂšrement en relief le dessus de ses deux mains, de ses pieds, de ses Ă©paules et l'arriĂšre de son cou. Cela provient non seulement de sa gĂ©nĂ©rositĂ© en terme de nourriture, mais aussi d'autres belles possessions, telles des vĂȘtements de bonne qualitĂ©. 6. Ses doigts et ses orteils sont extrĂȘmement longs, car il a sauvĂ© des animaux alors qu'ils allaient ĂȘtre tuĂ©s. 7. Ses talons dĂ©passent largement de ses pieds, car il a fait tout son possible avec compassion pour aider les autres, sauver leur vie et leur procurer le confort. 8. Le corps d'un bouddha est trĂšs droit et mesure sept coudĂ©es 3,2 mĂštres; cela lui vient du fait d'avoir complĂštement abandonnĂ© le meurtre de toute crĂ©ature que ce soit. 9. Ses coudes et ses rotules ne sont pas protubĂ©rants, car il a menĂ© Ă  terme les six perfections en les pratiquant intensĂ©ment. 10. Les poils de son corps pointent vers le haut, car il a entrepris les pratiques vertueuses et a inspirĂ© les autres Ă  faire de mĂȘme. 11. Ses mollets sont bien courbĂ©s, tels les pattes d'une antilope. Cela provient de son admiration et de sa maĂźtrise complĂšte de l'astrologie, de la mĂ©decine et des arts, ainsi que de leur utilisation au profit des autres. 12. Les bras d'un bouddha sont extrĂȘmement longs lorsqu'il est assis en tailleur, les coudes Ă  ses cĂŽtĂ©s, ses mains recouvrent ses genoux et ses doigts touchent son siĂšge ou le sol. La raison Ă  cela est qu'il n'a jamais laissĂ© un mendiant partir les mains vides. 13. Son organe secret est reclus et demeure dissimulĂ©, car il n'a jamais rĂ©vĂ©lĂ© ses engagements secrets et qu'il a abandonnĂ© toute activitĂ© sexuelle. 14. Sa peau est lumineuse et de couleur dorĂ©e, car il a offert des siĂšges confortables aux autres. 15. Sa peau est Ă©galement aussi fine et impeccable que de l'or pur, car il a procurĂ© aux autres un hĂ©bergement d'excellente qualitĂ©. 16. Chacun des poils d'un bouddha courbe vers la droite et un seul poil pousse par pore de sa peau. Cela est dĂ» Ă  son abandon du vagabondage mental, du travail mondain Ă©reintant et de la confusion tumultueuse. 17. Il est dotĂ© d'un poil blanc tel un trĂ©sor qui est courbĂ© vers la droite, situĂ© entre ses deux sourcils; ce poil, s'il est Ă©tirĂ©, couvre une immense distance et revient Ă  sa position naturelle par la suite. Un des signes les plus difficiles Ă  obtenir, il provient d'avoir respectĂ© du plus profond de son coeur et d'avoir portĂ© au sommet de sa tĂȘte ses supĂ©rieurs – maĂźtres, parents, etc... – ainsi que d'avoir aidĂ© les autres Ă  obtenir de meilleures renaissances. 18. Le torse d'un bouddha Ă©largit progressivement, tel celui d'un lion. Cela vient du fait qu'il n'a jamais humiliĂ© ou mĂ©prisĂ© les autres, peu importe leur rang social, leur sexe, leur race, etc... Cela provient aussi du fait de n'avoir jamais insultĂ© les autres en public ou en privĂ© ou d'avoir dĂ©nigrĂ© leurs croyances religieuses. 19. Le dessus de ses Ă©paules est arrondi et rejoint parfaitement son cou, sans que les veines ne soient visibles. Cela est dĂ» au fait qu'un bouddha a fĂ©licitĂ© et encouragĂ© les autres gratuitement. 20. La rĂ©gion entre l'Ă©paule et la clavicule est ronde, remplie de chair et sans creux, car un bouddha a donnĂ© aux autres des mĂ©dicaments et de la nourriture. 21. Un bouddha possĂšde une facultĂ© gustative spĂ©ciale, qui fait que peu importe la nourriture qu'on lui donne, elle est dĂ©licieuse. Cela est la cause d'avoir aidĂ© les nĂ©cessiteux, les personnes ĂągĂ©es, les infirmes et les malades, particuliĂšrement ceux que les autres trouvent repoussants. 22. Le corps d'un bouddha est aussi imposant et bien proportionnĂ© qu'un arbre Bodhi arrivĂ© Ă  pleine maturation. Cela provient d'avoir construit des jardins publics et des parcs pour le bĂ©nĂ©fice des autres ainsi que d'avoir encouragĂ© les autres Ă  faire de mĂȘme. 23. Il a une protubĂ©rance au sommet de la tĂȘte, faite de chair irradiante, arrondie et courbĂ©e vers la droite. Vue de loin, elle paraĂźt mesurer quatre centimĂštres, mais en l'observant de prĂšs, elle ne peut ĂȘtre mesurĂ©e. Ce signe est le plus difficile Ă  accomplir et il est dĂ» au fait d'avoir toujours visualisĂ© le maĂźtre spirituel au sommet de sa tĂȘte ainsi que d'avoir visitĂ© les temples et monastĂšres et d'y avoir fait des pratiques spirituelles. 24. La langue d'un bouddha est extrĂȘmement longue et peut toucher le sommet de sa tĂȘte, ses yeux et sa poitrine. C'est le rĂ©sultat d'avoir toujours parlĂ© gentiment aux autres avec des paroles d'encouragement et de les avoir traitĂ©s avec autant de douceur qu'une mĂšre animale qui lĂšche ses petits. 25. Sa voix est aussi mĂ©lodieuse qu'un chant d'oiseau volant sans effort ou celle d'un brahman qui libĂšre temporairement les ĂȘtres de tous leurs problĂšmes. Cette facultĂ© est atteinte aprĂšs avoir communiquĂ© le Dharma dans le langage particulier de chaque ĂȘtre sensible. 26. Ses joues sont rondes et pleines comme celles d'un lion, car il a complĂštement abandonnĂ© le bavardage futile et insensĂ©. 27. Ses canines sont d'un blanc encore plus brillant que ses autres dents, parce qu'il a fait des louanges particuliĂšres et a montrĂ© du respect aux bouddhas et bodhisattvas. 28. Ses dents sont de longueur Ă©gale, parce qu'il a abandonnĂ© les moyens d'existence frauduleux et agit toujours de maniĂšre honnĂȘte. 29. Ses dents sont parfaitement alignĂ©es et droites, sans trou entre elles. Cela est dĂ» au fait qu'il a parlĂ© honnĂȘtement depuis un nombre incalculable d'Ă©ons et qu'il a toujours Ă©tĂ© honnĂȘte et droit avec les autres. 30. Il a quarante dents, vingt en haut et vingt en bas, car il a abandonnĂ© les paroles qui divisent et qu'il a toujours travaillĂ© Ă  l'harmonie et Ă  l'unitĂ© des autres. 31. Les parties noire et blanche des yeux d'un bouddha sont claires et distinctes, sans dĂ©coloration rouge ou jaune, parce qu'il a regardĂ© les autres avec les yeux de la compassion, travaillant Ă  leur bien-ĂȘtre et s'est prĂ©occupĂ© de tous Ă©galement, peu importe leur degrĂ© de souffrance. 32. Ses cils sont beaux et longs, tels ceux d'un taureau, oĂč chaque cil est distinct. Cela provient du fait qu'il a regardĂ© les autres sans attachement, aversion ou ignorance et qu'il a travaillĂ© avec Ă©nergie afin d'atteindre la vaste sagesse discriminant entre le bien et le mal. Les 80 marques mineures excellentes du corps Ă©veillĂ© d'un bouddha 1. Ses ongles sont de couleur cuivrĂ©e; 2. Ses ongles sont luisants; 3. Ses ongles sont surĂ©levĂ©s; 4. Ses ongles sont circulaires; 5. Ses ongles sont larges; 6. Ses ongles sont pointus; 7. Ses veines ne sont pas visibles; 8. Ses veines sont libres de nƓuds; 9. Ses chevilles ne sont pas protubĂ©rantes; 10. Ses pieds ne sont pas inĂ©gaux; 11. Il a la dĂ©marche d'un lion; 12. Il a la dĂ©marche d'un Ă©lĂ©phant; 13. Il a la dĂ©marche d'une oie; 14. Il a la dĂ©marche d'un taureau; 15. Sa dĂ©marche tend vers la droite; 16. Sa dĂ©marche est Ă©lĂ©gante; 17. Sa dĂ©marche est ferme; 18. Son corps a une belle forme; 19. Son corps a l'air d'avoir Ă©tĂ© poli; 20. Son corps est bien proportionnĂ©; 21. Son corps est propre et pur; 22. Son corps est lisse; 23. Son corps est parfait; 24. Ses organes sexuels sont pleinement dĂ©veloppĂ©s; 25. Son corps est Ă©difiant et digne; 26. Ses pas sont rĂ©guliers; 27. Ses yeux sont parfaits; 28. Il est jeune; 29. Son corps n'est pas creux; 30. Son corps est large; 31. Son corps est trĂšs agile; 32. Ses bras et ses jambes sont bien proportionnĂ©s; 33. Sa vision est claire et n'est pas floue; 34. Son corps possĂšde de belles courbes; 35. Son abdomen est parfaitement modĂ©rĂ©; 36. Son abdomen n'est pas long; 37. Son abdomen n'est pas gonflĂ©; 38. Son nombril est profond; 39. Son nombril oriente vers la droite; 40. Il est parfaitement beau; 41. Ses habits sont propres; 42. Son corps est sans grain de beautĂ© ou dĂ©coloration; 43. Ses mains sont douces comme du coton; 44. Les lignes des paumes de ses mains sont claires; 45. Les lignes des paumes de ses mains sont profondes; 46. Les lignes des paumes de ses mains sont longues; 47. Son visage n'est pas trop long; 48. Ses lĂšvres sont d'un rouge cuivrĂ©; 49. Sa langue est souple; 50. Sa langue est mince; 51. Sa langue est rouge; 52. Sa voix est comme le tonnerre; 53. Sa voix est douce et tendre; 54. Ses dents sont arrondies; 55. Ses dents sont aiguisĂ©es; 56. Ses dents sont blanches; 57. Ses dents sont Ă©gales; 58. Ses dents sont effilĂ©es; 59. Son nez est proĂ©minent; 60. Son nez est propre; 61. Ses yeux sont grands et clairs; 62. Ses cils sont Ă©pais; 63. Les parties noire et blanche de ses yeux sont bien dĂ©finies et sont telles les pĂ©tales d'un lotus; 64. Ses sourcils sont long ; 65. Ses sourcils sont lisses; 66. Ses sourcils sont doux; 67. Ses sourcils sont garnis uniformĂ©ment; 68. Ses mains sont longues et vastes; 69. Ses oreilles sont d'Ă©gale grandeur; 70. Sa facultĂ© auditive est parfaite; 71. Son front est bien formĂ© et bien dĂ©fini; 72. Son front est large; 73. Sa tĂȘte est trĂšs grande; 74. Ses cheveux sont aussi noirs qu'un bourdon; 75. Ses cheveux sont Ă©pais; 76. Ses cheveux sont doux; 77. Ses cheveux ne s'emmĂȘlent pas; 78. Ses cheveux ne sont pas hirsutes; 79. Ses cheveux sont odorants; 80. Ses mains et ses pieds sont marquĂ©s de symboles de bon augure tels le nƓud sans fin et la swastika. Les 60 qualitĂ©s de la parole Ă©veillĂ©e d'un bouddha 1. La parole Ă©veillĂ©e est souple. Telle l'eau qui peut couler partout, humidifier la terre et donner la vie aux plantes, la parole du bouddha pĂ©nĂštre les oreilles de tous selon les aspirations propres Ă  chacun. Elle contribue Ă  dĂ©velopper les mĂ©rites des ĂȘtres vers l'Ă©tat de libĂ©ration, d'Ă©veil ou toute autre progression spirituelle adĂ©quate. 2. Elle est douce. Tout comme le contact de doux vĂȘtements divins procure d'agrĂ©ables sensations physiques, entendre la douce parole d'un bouddha procure une sensation agrĂ©able Ă  l'esprit. 3. Elle touche directement l'esprit, car elle indique comment notre conscience doit apprĂ©hender la claire signification des deux vĂ©ritĂ©s, de la production interdĂ©pendante, etc... 4. Elle est exquise, car elle est parlĂ©e sans erreur grammaticale ou de maniĂšre ridicule. 5. Elle est parfaite, car la principale condition de sa manifestation est la sagesse primordiale qui rĂ©alise la totalitĂ© des phĂ©nomĂšnes. 6. Elle est immaculĂ©e, car elle est parlĂ©e sur la base de l'abandon des perturbations mentales racines et secondaire ainsi que leurs empreintes. 7. Elle est claire, car elle n'utilise jamais de mots ou d'expressions mĂ©connus des gens ordinaires. 8. Elle est harmonieuse Ă  l'oreille, car elle a le pouvoir de vaincre les vues extrĂȘmes. 9. Elle est digne d'Ă©coute, car elle procure Ă  son auditeur la dĂ©termination de se libĂ©rer du samsara en accomplissant ce qui a Ă©tĂ© dit. 10. Elle ne peut ĂȘtre discrĂ©ditĂ©e, car elle ne peut ĂȘtre surpassĂ©e et aucune faille ne peut y ĂȘtre dĂ©celĂ©e lors d'un dĂ©bat. 11. Elle est plaisante, car elle apporte le bonheur Ă  celui qui l'Ă©coute. 12. Elle discipline, car elle permet de contrĂŽler ses propres Ă©motions nĂ©gatives en dĂ©signant les antidotes aux trois poisons de l'esprit. 13. Elle n'est jamais dure, car elle n'utilise jamais de mĂ©thodes violentes ou extrĂȘmes pour libĂ©rer du samsara. Elle enseigne des mĂ©thodes modĂ©rĂ©es qui apportent le bonheur dans cette vie et dans les vies futures. 14. Elle n'est pas cruelle, car elle n'est pas sans mĂ©thode pour libĂ©rer des fautes commises. Elle n'enseigne pas d'enfer Ă©ternel, mais plutĂŽt des mĂ©thodes pour purifier les nĂ©gativitĂ©s. 15. Elle discipline complĂštement, car elle enseigne les trois types de vĂ©hicules destinĂ©s Ă  diffĂ©rents types de motivations et de capacitĂ©s. 16. Elle est agrĂ©able Ă  entendre, tellement que nos oreilles y sont automatiquement captivĂ©es, sans errance mentale. 17. Elle rafraĂźchit le corps, car en l'entendant notre esprit atteint un calme mental, source de sensations physiques agrĂ©ables. 18. Elle rafraĂźchit l'esprit en Ă©liminant les doutes et l'inconfort. 19. Elle rend le coeur joyeux, car en dĂ©finissant les phĂ©nomĂšnes de maniĂšre gĂ©nĂ©rale et spĂ©cifique, elle Ă©limine l'ignorance Ă  leur sujet. 20. Elle gĂ©nĂšre le bonheur et la fĂ©licitĂ©, car en enseignant la nature conventionnelle et ultime des phĂ©nomĂšnes, elle libĂšre des vues erronĂ©es et apporte la vue juste de la rĂ©alitĂ©. 21. Elle ne laisse jamais dĂ©sappointĂ©, parce qu'en rĂ©flĂ©chissant et en mĂ©ditant sur ce qui a Ă©tĂ© entendu, le rĂ©sultat qui a Ă©tĂ© dĂ©crit et qui est recherchĂ© sera accompli et il n'y aura aucun regret d'avoir Ă©coutĂ© ou entendu cet enseignement. 22. Elle est digne d'ĂȘtre connue totalement, car en l'Ă©coutant on peut dĂ©velopper et obtenir la sagesse provenant de l'Ă©coute. 23. Elle est digne de rassembler tous ses dĂ©tails pour en comprendre le sens, car en rĂ©flĂ©chissant Ă  la valeur de sa signification par les quatre types de raisonnement, les causes pour dĂ©velopper la sagesse provenant de la rĂ©flexion seront obtenues. Les quatre types de raisonnement sur le Dharma sont 1 la dĂ©pendance, 2 la fonctionnalitĂ©, 3 l'Ă©tablissement par le raisonnement et 4 la nature des phĂ©nomĂšnes. 24. Elle est claire dans tous ses aspects, car elle enseigne le Dharma sans attitude d'avarice envers les enseignements, elle ne se limite pas seulement aux mots sans en expliquer le sens, etc... 25. Elle rend heureux, car en la suivant, les arhats peuvent atteindre le nirvana et les bodhisattvas atteindre l'Ă©veil. 26. Elle encourage, car elle inspire quiconque n'a pas encore rĂ©alisĂ© la nĂ©cessitĂ© de s'engager dans ce qui a Ă©tĂ© expliquĂ© afin d'accomplir ses propres objectifs. 27. Elle permet de tout connaĂźtre, car elle dĂ©montre ce qui est inimaginable ce qui ne peut ĂȘtre compris conceptuellement, tel la vacuitĂ©, les subtilitĂ©s de la loi du karma, les objets de connaissance de la sagesse primordiale d'un bouddha, les pouvoirs des mantras, etc... 28. Elle permet de rassembler les dĂ©tails pour donner du sens, car elle dĂ©montre sans erreur ce qu'il est possible d'imaginer par la pensĂ©e conceptuelle, tels les cinq agrĂ©gats, les dix-huit sources, les six perfections, etc... 29. Elle est logique, car elle est parfaite sur les trois points d'analyse la connaissance directe valide, la dĂ©duction valide et ses propres affirmations prĂ©cĂ©dentes ou suivantes ne peuvent la contredire. 30. Elle est pertinente, car elle n'enseigne que ce qui est bĂ©nĂ©fique Ă  celui qui Ă©coute. 31. Elle est libre de redondance ou de rĂ©pĂ©tition inutile; mĂȘme si elle prononce des synonymes, ils ont tous une raison d'ĂȘtre, telle que de gĂ©nĂ©rer une meilleure comprĂ©hension chez les ĂȘtres. 32. Elle est comme le puissant rugissement du lion, car elle terrifie les extrĂ©mistes qui voudraient proclamer leurs vues contraires. 33. Elle est comme le divin barrissement de l'Ă©lĂ©phant, n'Ă©tant jamais hĂ©sitante ou gĂȘnĂ©e de parler. 34. Elle est comme le son tonitruant du dragon, produisant un son d'une Ă©tendue difficile Ă  imaginer. 35. Elle est comme la voix du roi des nagas, si majestueuse et noble que tous l'Ă©coutent. 36. Elle est comme la voix mĂ©lodieuse des musiciens cĂ©lestes gandharvas; rien n'est plus doux ou plus agrĂ©able Ă  entendre. 37. Elle est comme l'appel mĂ©lodieux d'un oiseau ancien; elle passe d'un sujet Ă  un autre sans interruption et mĂȘme lorsqu'elle a terminĂ© de parler, on dĂ©sire fortement l'entendre Ă  nouveau. 38. Elle est comme la voie mĂ©lodieuse du grand Brahma, car elle rĂ©sonne clairement et fort pour une longue pĂ©riode. 39. Elle est de bon augure tel le chant d'un ancien faisan, car elle indique que nous accomplirons nos objectifs mondains et supramondains. 40. Elle est autoritaire telle les commandes d'Indra, car personne n'osera la transgresser. 41. Elle est comme le son d'un tambour de guerre, nous menant vers la victoire sur les perturbations mentales et les vues extrĂȘmes. 42. Elle est libre d'orgueil, car quand un bouddha parle, mĂȘme si on le complimente et qu'on lui adresse des louanges, il n'a pas le sentiment d'ĂȘtre supĂ©rieur. 43. Elle est libre de sentiments de dĂ©couragement, car il n'est jamais dĂ©sespĂ©rĂ© si quelqu'un critique sa parole ou ses enseignements. 44. Elle pĂ©nĂštre tous les temps, car elle rĂ©vĂšle le passĂ©, le prĂ©sent et prophĂ©tise le futur. 45. Elle n'est jamais saccadĂ©e et ne manque jamais de mots. Un bouddha n'est jamais fatiguĂ©; il n'oublie ou n'omet donc aucun mot pour cause de fatigue. 46. Elle ne laisse jamais rien d'incomplet, car un bouddha travaille Ă  tout moment pour le bien des autres et n'abandonne aucune tĂąche en ce sens. 47. Elle est libre de sentiment d'inaptitude, car quand un bouddha explique le Dharma, il n'a pas peur ou manque de confiance en soi et ne se demande pas Si je dĂ©bas avec une personne Ă  la vue erronĂ©e, peut-ĂȘtre ne pourrai-je pas prouver mon point de vue? » 48. Elle est libre de sentiments incontrĂŽlables de dĂ©sir ou d'aversion, car un bouddha a vaincu tous les ennemis internes et n'a donc aucun attachement envers la rĂ©putation, les cadeaux, etc... 49. Elle est extrĂȘmement joyeuse, car plus un bouddha explique, plus il est libre de fatigue mentale et physique. 50. Elle est pĂ©nĂ©trante, car comme il maĂźtrise les cinq champs de connaissance, ses explications du Dharma y sont reliĂ©es et y concordent bien. Les cinq sciences sont 1 les arts, 2 la mĂ©decine, 3 les langues et la grammaire, 4 la logique et 5 la connaissance exceptionnelle de soi. 51. Elle stimule le dĂ©veloppement, car elle est bĂ©nĂ©fique autant Ă  ceux qui ont besoin de faire naĂźtre un potentiel positif en eux qu'Ă  ceux qui ont dĂ©jĂ  ce potentiel mais qui dĂ©sirent le dĂ©velopper. 52. Elle est continue, car un bouddha ne fait jamais de pause, ne manque jamais de mots par exemple euh
 et n'est jamais fatiguĂ© lorsqu'il explique le Dharma. 53. Elle est interconnectĂ©e. Un bouddha n'explique pas quelque chose hors contexte; il donne plusieurs explications et des exemples tous reliĂ©s. 54. Elle inclut tous les langages. Bien qu'un bouddha, lorsqu'il parle, utilise un langage d'une nature unique, chaque ĂȘtre sensible humain, dieu, animal, etc. comprend ses paroles dans son langage respectif. 55. Elle est adĂ©quate et satisfait les facultĂ©s de chacun. Quand un bouddha enseigne, chaque personne, selon sa concentration, son intelligence, sa foi, etc... y puise quelque chose qui l'aide et qui le satisfait. 56. Elle ne peut pas ĂȘtre prise en faute, car un bouddha ne trahit jamais ses promesses. De plus, chaque enseignement du bouddha, s'il est mis en pratique, peut ĂȘtre concrĂ©tisĂ©. 57. Elle ne dĂ©vie jamais, car dĂšs que le continuum mental d'un ĂȘtre est prĂȘt Ă  ĂȘtre menĂ© Ă  maturation, la parole Ă©veillĂ©e s'y rendra pour le porter Ă  maturation sans perdre un instant. 58. Elle n'est jamais prĂ©cipitĂ©e et confuse, mais toujours ferme et calme. 59. Elle rĂ©sonne chez tous ceux qui lui sont proches; peu importe la distance, chaque personne entend sa voix aussi clairement que s'il Ă©tait assis face Ă  lui. 60. Elle donne un aspect suprĂȘme Ă  chaque phĂ©nomĂšne, car en expliquant le Dharma, elle peut prendre comme exemple tout phĂ©nomĂšne existant et l'expliquer en faisant un lien.
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